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Potagers d'antan

~ – Découvrez les fruits et légumes rares du Québec –

Potagers d'antan

Archives mensuelles : novembre 2010

Le premier verger-conservatoire au Québec

30 mardi Nov 2010

Posted by Michel in Outils de références

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Guide de sensibilisation sur le patrimoine fruitier de la Côte-du-Sud du Québec

En 2004, est né le premier verger-musée du Québec. Chapeauté par RURALYS, un organisme de protection multidisciplinaire du patrimoine, l’objectif premier a été de rechercher et répertorier les variétés anciennes de la Côte-du-Sud, à une heure de Québec.

Par la suite, les multiplier et finalement les diffuser (tant sous l’aspect historique que les plants eux-mêmes). Pour le moment, se sont 25 anciennes variétés de poiriers, pommiers et pruniers sur un inventaire de 34 spécimens qu’on vous offre pour le moment. Grâce au support du programme de techniques de production horticole de l’Institut de Technologie Agroalimentaire de La Pocatière, les arbres sont greffés pour la plantation au verger. Ces plants sont ensuite vendus directement au verger mais également dans les centres jardins des environs. Car c’est bien beau de multiplier des arbres mais le public doit prendre la relève et redécouvrir ses saveurs d’autrefois.  

Pour les intéressés à mettre sur pied leur propre petit verger personnel, RURALYS a justement créé un guide intitulé: «  Cultiver un patrimoine oublié, les variétés anciennes d’arbres fruitiers de la Côte-du-Sud ». De 33 pages, cette édition de mai 2008 traite des cultivars favoris et bien adaptés de pommes (Alexandre, Astrachan, Calville, Duchesse D’Oldenburg, Fameuse, Jaune transparente, Saint-Laurent d’hiver et Wealthy), de prunes (Damas bleue, Damas jaune, Lombard, Mirabelle, Mont-Royal et Reine-Claide de Montmorency) ainsi que des poires (Beauté flamande et Favorite de Clapp). J’adore aussi la section « créer et entretenir un verger domestique: quelques conseils ».

Ayant nous-mêmes débuté un petit verger depuis 1996, nous semons plusieurs arbres et arbustes fruitiers ancestraux chaque année et ce fût une source inspirante pour débuter nos recherches mais aussi pour la plantation et la conservation de nos arbres. C’est, selon nous, un investissement à long terme. On peut se procurer le guide en version papier en contactant Catherine Plante, agente de développement au 418-856-6251 poste 4 ou par courrier électronique cplante@ruralys.org. Sinon, vous n’avez simplement qu’à cliquer sur le nom du livre pour le format PDF (4.3 Mo).

Pour en savoir davantage, un reportage de 10 minutes diffusé le 07 janvier 2007 à l’émission hebdomadaire « La semaine verte » est encore disponible pour visionnement.  On y apprend entre autre que dans la région de la Côté-du-Sud, au passé riche en arboriculture, pouvait compter pas moins de 300 variétés d’arbres fruitiers. WOW!

Le haricot: Thibodeau de Beauce

29 lundi Nov 2010

Posted by Michel in Légumes du Québec

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Haricot Thidodeau de Beauce

Ancien cultivar nain très productif en provenance de la Beauce au Québec. Possède de grosses cosses vertes striées mauves. Très jolies au jardin car les fleurs sont roses. Vous allez épater vos visiteurs. Cueillir jeune. Bonne saveur, tendreté et consistante. Plants vigoureux résistant aux températures pluvieuses et froides. Aucune maladie connue. En consultant divers documents, la semence ressemble énormément à une variété de haricot Mohawk mais mis-à-part l’aspect visuelle de la graine, là s’arrête la comparaison puisque je n’ai pu voir les caractéristiques de la plante ou du légume. Ce ne serait pas étonnant car la Beauce sit sur le territoire autrefois occupé par la nation Iroquoienne du St-Laurent vers 1500.

Haricot Thibodeau de Beauce

Culture: Lorsque le risque de gel est passé, semer sur un site ensoleillé à une profondeur d’une phalange directement sur buttes espacées de 50 cm. Chaque graine doit être distante de 30 cm environ.  C’est tout. La nature fera le reste. Germe dans la première ou au début de la deuxème semaine. Maturité 45 jours.

Les gens qui en veulent tout l’été sèment à plusieurs reprises dans l’été. Si vous désirez récolter les semences, laissez sécher complètement sur le plant 15 jours de plus ou jusqu’à ce que le plant soit complètement séché. Récoltez par temps sec, habituellement à la fin de l’après-midi. Ceci pour éviter que vos semences ne pourrissent, il est très important comme les chemises de l’archiduchesse qu’elles soient archi-sèchent (pas évident ni de le dire ou de l’écrire).

Annectode: Lors de mes premières années d’expérimentation, je recevais des semences de haricot et à la récolte, elles n’étaient pas de la même couleur. Que s’était-il passé? Y avait-il eu un autre cultivar près de chez-moi qui aurait pu contribuer à une pollinisation croisée? Ces questions sont restées en suspend pendant 2 ans jusqu’au jour où, ayant entreposé mes anciennes graines, je les ressorties et… celles-ci avaient brunies. Mystère résolu!

Haricot récolté en 2010 (à droite) et en 2009 (à gauche)

Chronique livre: Cuisiner les légumes oubliés du Québec

26 vendredi Nov 2010

Posted by Michel in Outils de références

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Après 2 ans de procrastination,  j’ai  fait un détour à la bibliothèque pour l’emprunter. Je me suis décidé à le consulter suite à une conversation survenue avec ma conjointe au sujet de notre souper du temps des fêtes. Comme nous recevrons notre belle-famille, nous voulions quelques idées intéressantes et, pourquoi ne pas conjuguer le côté pratique à l’agréable. 

En passant, allo belle-maman! (Je sais qu’elle lit ce blogue à l’occasion).

D’ailleurs, je me posais de nombreuses questions à savoir si l’auteure, Anne Samson, parlait réellement de légumes « oubliés »  comme nous le traitons ici. Et surtout… étaient-il réellement du Québec? 

Premier constat, le terme « du Québec » référe au fait que vous pourrez retrouver une bonne partie des légumes à l’épicerie ou en saison à un marché public près de chez-vous. Ce sont des légumes qui, à un moment donné ou à un autre de notre histoire, ont fait parti de notre alimentaition mais qui, pour une raison ou une autre, ont décliné pour ne plus être au menu. Ce sont donc des légumes qui peuvent provenir de d’autres pays et non pas, qui ont été conçu au Québec. Nuance!

Deuxième constat, les recettes tentent de les reconditionner aux goûts du jour et c’est très bien.  La page qui décrit chaque légume (nom anglais, histoire, description, achat, conservation, préparation et les composantes nutritives du légumes) est instructive ainsi que les petits anecdotes parsemant le livre. Plus de photos en couleur auraient sûrement contribué à mieux vendre les recettes. J’imagine que le budget ne le permettait pas. 

Finalement, le grand mérite de cette publication est d’aborder un sujet très peu touché au Québec.

En effet, le Canada anglais, l’Europe et les États-Unis ont une grande longueur d’avance sur nous.

Évidemment, il existe des légumes encore plus oubliés mais ça, vous le saviez déjà. Peut-être qu’un jour nous aussi éditerons un livre…. Qui sait?

Pour des compléments d’information, vous pouvez consulter le site « Légumes oubliés du Québec » qui traite de légumes méconnus du Québec, d’achat local, d’agriculture, d’environnememt et de santé. Vous pouvez aussi entendre sa première entrevue réalisée à la radio de Radio-Canada.

Que diriez-vous belle-maman de manger de la quenouille pour le souper de réveillon?

Bonne fin de semaine!

Le retour à l’école du jardinier

24 mercredi Nov 2010

Posted by Michel in Événements et perfectionnement

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À l’eur arrivée, les premiers colons dûrent adapter leurs techniques de culture aux conditions climatiques rudes du Québec. Ils ont tout appris par eux-mêmes de manière autodidacte; c’était une question de subsistance.

Par contre en 2010, « la misère est optionnelle ». Avec l’accumulation de siècles d’essais et erreurs de nos prédescesseurs, il existe maintenant une foule de ressources abordables pour gagner un peu de temps et sur une panoplies de sujets reliés au jardinage. Comme le potager se repose, l’automne et l’hiver sont les saisons idéales pour le perfectionnement du jardinier.

Par exemple, le site du regroupement des jardiniers écologiques (RJE), organisme communautaire, a comme principal objectif:

soutenir et d’accompagner les jardiniers dans leur apprentissage, de partager une vision d’équilibre naturel, de valoriser les méthodes de cultures et de production d’aliments sains et vivants qui soutiennent la vie et la santé.

Ils ont a mis en ligne des conférences gratuites très intéressantes pour quiconque voudrait connaître les méthodes de culture écologique. Vous n’avez qu’à cliquer sur le lien plus haut. Je vous mets au défi de deviner ce qu’est une grelinette?  Ils organisent aussi d’autres activités souvent, trés abordables.  

Bien sûr, ce n’est qu’un exemple et la liste est exhaustive.  Pour avoir suivi de nombreux ateliers et appris énormément par moi-même, j’inscrirai dans les semaines à venir d’autres pistes économiques pour les assoiffés de connaissances.

La pomme de terre « Veine Rose »

23 mardi Nov 2010

Posted by Michel in Légumes du Québec

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Veine Rose (Image d'Agriculture et Agroalimentaire Canada)

Même si Peter Kalm prétend qu’en 1749 « presque personne n’a de pommes de terre à l’île d’Orléan », un document cité par Fernand Ouellet précise quant à lui qu’en 1770,  22 000 boisseaux étaient produits à cet endroit. C’est précisément cette culture qui, cite Georges Gauthier-Larouche, expliquerait vers 1746 le début de l’agrandissement des caves, leur meilleure aération et la surélévation des rez-de-chaussées et ce, pour mieux entreposer ce légume.

Cette pomme de terre, aussi appelée ¨Belle rose¨provient de Monsieur Louis-Marie Ouellet de Saint-Onésime de Kamouraska au Québec. De forme longue et ovale, elle possède une peau rose pâle  et sa caractéristique principale est sa marbrure rose sous la peau, autour des yeux, comme la photographie l’illustre. Bien qu’il soit impossible pour le moment, de retrouver la trace exacte de ce spécimen dans le temps, la banque de gène d’Agriculture et Agroalimentaire Canada la juge suffisamment intéressante pour la considérée comme une pomme de terre unique du patrimoine du Québec.  Des échantillons, exempts de toute maladie sont disponibles sur le site de cet organisme. 

Saviez-vous qu’à l’époque, faute de moyens, on pouvait se fabriquer de la peinture de pomme de terre? Je vous inscris ici-bas la recette tirée de la Gazette des Campagnes (08 avril 1892, p.79).   

Cette peinture n’a pas la même solidité que celle que l’on fait à la chaux et au lait, mais elle est plus économique. Faites cuire des pommes de terre, pelez-les, écrasez-les, encore chaudes, dans dix livres d’eau bouillantes. Passez ce mélange au tamis de crin et mêlez-y une quantité de blanc d’Espagne que vous colorerez avec de l’ocre ou du noir de fumée pour lui donner une teinte grise.

Important: Aucun végétal qui se reproduit par un bulbe (ex: ail, pomme de terre, oignon égyptien…) ne peut passer les douanes sans une certification phytosanitaire gouvernementale. Ceci, afin d’éviter la propagation de champignons, parasites et autres bactéries nuisibles entre pays. Il est primordial de s’y conformer.  Cette certification est difficle à obtenir et surtout, à maintenir par les entreprises car des contrôles fréquents sont exigés par les autorités. Cela expliquerait pourquoi peu de compagnies offrent des pommes de terre. dans leur catalogue. 

Pour en obtenir des rares, il reste les échanges entre jardiniers, les fêtes des semences, les bazars « végétal » et autres journées thèmes de regroupements ou associations horticoles .

Veine Rose (Image d'Agriculture et Agroalimentaire Canada)

Culture: Vous souhaitez débuter une culture de pommes de terre. Pourquoi ne pas essayer la culture sous carton.

Curiosité au potager: le melon citron à graines rouges

22 lundi Nov 2010

Posted by Michel in Curiosités au potager

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Melon citron (image du livre: Every seed tells a tale)

Il y a quelques semaines, je vous avais fait part qu’il existait des fruits et légumes avec des durées de conservation extraordinaire. Et bien le melon citron (à graines rouges) fait parti de cette catégorie.

En effet, vous pouvez le laisser sur votre comptoir pendant une année sans détérioration. Vous avez bien lu… 1 an. Les anglophones l’appellent « the red seeded citron ». Il vous réserva quand même une surprise car il est immangeable cru. Ah! Ah! Ah!. Vous avez  encore bien lu. Pourquoi donc le cultiver? Et bien, il est excellent confit ou en confiture.

Originaire d’Afrique, plus spéciquement du désert de Kalahari, aucune année n’est spécifiée concernant sa domestication initiale mais on l’aurait retrouvé jusque dans l’ancienne Égypte  il y a 4000 ans. À cause de ses qualités phénoménales de conservation mais aussi de sa grande productivité (peut peser jusqu’;à 12 livres) dans les régions à saisons courtes, on peut lire qu’il était apprêté par toutes les cuisinières vers la fin du 19e jusqu’au début du 20e siècle au Québec… et peut-être même plus loin.

Culture: La température optimale pour la germination est de 75-85 degré Fahrenheit (24 à 29 dégrés Celsius). Semis interne 4 semaines avant la date de plantation au jardin à une profondeur de 1/4 de pouce (2.5 cm). Une température ambiance pour des plantules en santé tourne autour de 75 degrés Fahrenheit (24 degrés Celsium). Les jeunes plants devraient apparaître entre 5 et 8 jours. Pour endurcir vos jeunes pousses, réduisez la température et l’approvisionnement en eau sans laisser totalement séché. Semer au jardin lorsque tout risque de gel au sol est passé espacé de 24 à 36 pouces (0.6 à 1 mètre). Les rangées devraient être aussi espacées de 72 pouces (environ 1 mètre).  Maturité entre 80 et 100 jours

À titre indicatif, il existe aussi la variété à graines vertes.

Shahrokh Khanizadeh, le créateur de fraises

19 vendredi Nov 2010

Posted by Michel in Personnages liés à l'agriculture au Québec

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Shahrokh Khanizadeh en poste depuis 1992 pour Agriculture et Agroalimentaire Canada

La majorité des gens ignorent qu’à l’Acadie, près de Saint-Jean-sur-Richelieu au Québec, Agriculture Agroalimentaire Canada possède des champs pour le développement de nouvelles variétés de fraises en vue d’un éventuel succès commercial.

En effet, le centre de recherche et de développement en horticulture  a mis au point depuis des dizaines d’années des cultivars de fraises aux noms évocateur tels Oka, Saint-Pierre, Chambly, l’Acadie, Yamaska, Clé des champs, Joliette, Rosalyne, Saint-Laurent d’Orléans, l’Authentique pour n’en nommer que quelques-uns.

Derrière toutes ces nouvelles venues, se cache Monsieur Shahrokh Khanizadeh. En lisant son curriculum vitae, vous remarquerez qu’il possède un bagage très impressionnant.

Pourquoi de tels noms de fraisess? Simplement parce qu’il est un féru de patrimoine.

En plus de créer des fraises, ce chercheur est l’un des auteurs du livre très spécialisé les fraisiers de chez-nous. Pour les maniaques, comme moi de la provenance des fruits, ce sont des bibles à consulter s’échelonnant entre 1989 et 2004. Il est justement en spécial à 15.00$ incluant une affiche représentant 171 cultivars de fraises avec fleurs et fruits coupés pour une meilleure identification. Vous pouvez vous en procure un exemplaire en suivants le lien plus haut.

Pour les gens visuels, un reportage fait le 27 juin 2007 par l’émission l’épicerie vous montre quelques-uns de ces cultivars sélectionnés par ce phytogénéticien, physiologiste et statisticien.

Il n’y a pas à dire, c’est un véritable patrimoine gustatif en devenir.
Bonne fin de semaine!

Curiosité au potager: L’amande de terre

18 jeudi Nov 2010

Posted by Michel in Curiosités au potager

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Souchet comestible ou amande de terre

Nous tenons à remercier mos familles, amis et collègues de travail sur lesquels nous expérimentons constamment. Nous sortons souvent des sentiers battus en leur faisant déguster une foule de produits « bizarres » de notre potager. Même s’ils ne sont plus surpris de nos trouvailles, nous sommes toujours amusés par leurs réactions: dégoût, scepticisme, crainte, encore-encore-encore mais jamais d’indifférence. Cette fois-ci, ils ne pouvaient avoir foi qu’en notre parole et réputation concernant ce vieux légume oublié: l’amande de terre. Cette espèce originaire de la zone méditaréenne est apparentée au papyrus. On la retrouve aussi loin que 2000 ans avant J-C car elle aurait été retrouvée dans des tombeaux égyptiens de la XIIe dynastie. Connue  aussi sous le nom de souchet comestible, elle n’a rien de très sexy par son apparence. Certains ont même cru que nous tentions de leur faire manger des insectes. En terme de comparaison, le goût ressemble à celui de l’amande, d’où son nom. Lorsqu’on la croque, la texture surprend et fait penser au coconut car assez fibreux.Certaines de nos collègues de travail ont adoré et d’autres, refusé d’y goûter. Les conservateurs n’apprécieront pas en prétextant toutes sortes d’excuses pour se défiler. Faites donc sourire vos convives! lors d’une soirée en l’apprêtant de différentes manières . Par exemple, on dit qu’elle est cultivée en Espagne et servirait d’ingrédient dans la préparation d’une boisson nommée « horchata de chufa »…

Elle se consomme aussi crue, grillée à l’apéritif, en salade et elle peut même substituer l’amande dans les pâtisseries lorsque séchée et broyée. Que de possibilités!!! L’entreprise « Tigernuts » située en Espace mentionne:

Même lorsqu’ils sont séchés après les avoir recoltés ils sont durs, quand on les fait tremper dans l’eau pendant 4 heures, ils se réhydratent et sont, à nouveaux, mous et savoureux. Ils sont prêts à être consommés n’importe où.

Une vraie découverte au jardin!

La tomate Blanche du Québec

17 mercredi Nov 2010

Posted by Michel in Fruits du Québec

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Tomate Blanche du Québec (image tirée du site http://www.seeds-organic.com)

Nous voudrions faire une mise au point sur cette tomate très rare. Mis-à-part les descriptions multiples concernant ses caractéristiques et sa physionomie, nous n’avons pu mettre la main sur de l’information crédible quant à son historique véritable. Nous gardons donc une certaine réserve sur son authentique provenance à savoir de la province du Québec.  Rien de nouveau sous le soleil car les semences voyagent.

En effet, nous avions contacté en 2006 François Lebel, collectionneur, pour connaître la provenance de ses semences. Ce dernier nous a confirmé qu’il les avait eues par Christian Lemaire, un autre collectionneur français, qui les avait obtenues lui-même lors d’une foire d’échanges dans son pays. Wow! quel périple. Et lorsque l’on sait qu’il existe une ville appelée « Québec » en France, il se pourrait qu’il y ait eu confusion. Nous avons été jusqu’à demander l’avis d’un personnage reconnu en Europe dans le domaine de la culture des légumes rares et oubliés, Jean-Luc Danneyrolles. Malheureusement, lui non plus n’a pu confirmer ou infirmer sa véritable provenance ni son année d’introduction.

Chose certaine, cette variété n’est pas répertoriée par Agriculture Canada mais inscrite dans la liste des tomates canadiennes à protéger par le Semencier du patrimoine. Nous lui accordons aindi du crédit. Si vous avez des renseignements complémentaires, elles seront les bienvenues.

Ce cultivar supposément québécois (jusqu’à preuve du contraire), fait belle figure au jardin et dans l’assiette par sa couleur jaune pâle. Doux au goût, juteux et peu acide, son fruit est moyen, rond, légèrement applati mais avec une tendance à l’éclatement lorsque l’irrigation est irrégulière. Il pèse entre 100 et 150 grammes.  Le plant mesure entre 75 et 90 cm de hauteur, est compact, productif  et orné d’un feuillage rugose. Culture: Variété déterminée  Semis intérieurs 6 à 8 semaines avant la date du dernier gel. Nous vous suggérons une recette de terreau de semis obtenue lors d’une conférence de Yves Gagnon, jardinier biologique « Du Jardin du Grand-Portage« . 33% de compost, 33% de mousse de tourbe et 33% de vermiculite. Ensuite, lorsque les plants ont 4 feuilles (2 cotylédons et 2 vraies feuilles), transplantez dans un terreau de croissance soit: 65% de compost, 15% de vermiculite et 20% de mousse de tourbe. Finalement, je vous suggère ce lien pour connaître le secret d’un vrai pro de la tomate, Roger Doucet, un agronome à la retraite qui a produit une foule de tomates typiquement québécoises. Nous vous en reparlerons davantage dans un prochain article. Maturité environs 75 jours.

Semer autrement…

16 mardi Nov 2010

Posted by Michel in Non classé

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Un jour, lorsque je préparais mon essai de Maîtrise à l’université, l’un de mes professeurs m’a dit: « Arrêtes de lire pis écris ». Encore aujourd’hui, cette phrase résonne en moi. Je ne sais pas pourquoi. Peut-être l’intonation de la voix, le sérieux de son propos, le conseil paternaliste. Qui sait ce que mon cerveau a retenu. Je l’entend  renchérir: « Si tu fais une ou deux pages par jour, c’est très bien, 5 s’est fabuleux et 10 un exploit ». Pour ceux qui ne le saves pas, l’aboutissement d’un titre de Maître au Québec sous-entend l’écriture d’un travail de recherche avec un mémoire ou un essai, dépendamment du type de maîtrise choisit. Plusieurs n’y parviendront jamais. Ils entrent sur le marché du travail, ont des enfants, s’égarent dans une liberté non méritée. Bref, le temps s’écoule et distance le dépôt du papier. Je remercie aujourd’hui ce professeur qui, sans le savoir, a contribué à m’assurer une méthode de travail productive très simple. Il termina son court laïus par « Écris, même si c’est affreux ». »Tu auras le temps d’y revenir mais surtout… écris ». 

Je me suis souvenu de ce professeur lorsqu’une pile de documents s’est effrondrée il y a quelques mois. Elle contenait toutes sortes de renseignements éparpillées. après des années de recherche, Aujourd’hui,. c’est le temps d’écrire. Sans savoir si ma ligne de pensée  est logique ou ma grammaire ajustées… j’écris; parfois même plusieurs brouillons. Et j’y reviens.Je travaille souvent 4 ou 5 textes à la fois. les conserve. J’y reviens. J’écris. Je consultes mes documents, les retravailles au besoin. J’écris. C’est pour cette raison qu’une journée vous pouvez revenir revoir un articles déjà lu et ce dernier s’est transformé.

Ma conjointe me trouve bon. Je ne sais pas si c’est d’être bon mais moi j’écris… comme si je semais autrement.

À tous les écrivains, continuez!
À tous les lecteurs,, continuez à nous encourager!

Je termines aujourd’hui avec un blogue qui poursuit le message, c’est-à-dire qui apporte sa contribution à sa façon, sérieux (sans être monotone), assidu, libre, traitant de la vie végétale qu’elle soit du Québec ou d’ailleurs.  Merci à Jasmine Kabuya Racine de nous transmettre  sa passion. Continues!

Je suis au jardin
http://www.jasminekabuyajardin.com/

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