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Potagers d'antan

~ – Découvrez les fruits et légumes rares du Québec –

Potagers d'antan

Archives de catégorie : Agrotourisme patrimonial

Carte postale du mois de juin 2018

18 lundi Juin 2018

Posted by Michel in Agrotourisme patrimonial, Carte postale du mois, Visites de potager

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Maison-mère de l’Hôtel-Dieu et son jardin… date inconnue (photo: La Presse).

Au VIe siècle, les bénédictins (ou ordre de Saint-Benoît) furent les premiers religieux à devenir végétariens en adhérant à ce mode d’alimentation. L’objectif du fondateur, Benoît de Nursie (ou Saint-Benoît) demeurait la recherche de Dieu. Par conséquent, l’énergie des moines devait se diriger vers ce but ultime.

Selon les règles de Saint-Benoît :

Le monastère doit, autant que possible, être disposé de telle sorte que l’on y trouve tout le nécessaire : de l’eau, un moulin, un jardin et des ateliers pour qu’on puisse pratiquer les divers métiers à l’intérieur de la clôture. De telle sorte que les moines n’auront pas besoin de se disperser au-dehors, ce qui n’est pas du tout avantageux pour leurs âmes.

De plus, en agissant ainsi, ils « s’abaissaient » au niveau du petit peuple et par la même occasion syntonisaient leurs valeurs liées à l’humilité, la pauvreté et celles du partage.

En effet, contrairement à l’alimentation de la royauté et de la noblesse, où viande, pain et vin côtoyaient épices, noix et fromage, le paysan devait très souvent se contenter de racines, herbes et petits fruits, voire moins en temps de disette. Il n’est pas surprenant qu’une multitude d’autres communautés religieuses aient emprunté les mêmes courants de pensée et leurs méthodes de production alimentaire lors de leur fondation.

Religieuses dans le jardin du cloître de l’Hôtel-Dieu Vers 1970 (photo: Arbour Landry)

Par exemple, les communautés cloîtrées, comme celle des Hospitalières de Saint-Joseph vivaient dans un espace privé fermé au public jusqu’à la seconde moitié du XXe siècle. Elles étaient séparées du monde extérieur par un mur d’enceinte entourant tout le monastère érigé en 1861 suite à leur déménagement du Vieux-Montréal et ce, jusqu’à leur emplacement actuel au pied du Mont Royal. Ces jardins assuraient subsistance monétaire et alimentaire à l’hôpital et aux hospitalières grâce à la vente de denrées mais aussi des moments de repos et de contemplation. En 1950, une religieuse hospitalière bénéficiait d’un seul jour de congé par an et celui-ci se prenait dans les jardins. Il se devait donc d’être très reposant. Les jardins de l’Hôtel-Dieu jouit aujourd’hui d’une reconnaissance historique. Situé dans l’arrondissement du Mont Royal, on peut le visiter à de rares moments dans l’année et les places s’envolent rapidement.

Toutefois, les lieux ont bien changés mais il reste un petit potager, le jardin de l’hôpital avec ses plantes médicinales et un beau verger (avec de vieux pêchers, pommiers et pruniers) qu’on reboise encore aujourd’hui. L’ancien caveau à légumes sert encore d’entrepôt notamment pour les pommes. Il y a quantité de fleurs et d’arbres de toutes sortes; un véritable oasis caché en pleine ville. Une belle visite pour les curieux et les amoureux du jardinage empreinte d’une atmosphère d’antan.

Plan des lieux de 1734 à 1828 (image: Musée des hospitalières de l'Hôtel-Dieu de Montréal)

Plan des lieux de 1734 à 1828 (image: Musée des hospitalières de l’Hôtel-Dieu de Montréal)

Le Verger patrimonial du Témiscouata

24 samedi Mar 2018

Posted by Michel in Agrotourisme patrimonial

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Si vous allez faire un tour du côté du bas du fleuve cet été, sachez qu’un groupe de citoyens engagés font de grands efforts pour sauver un vieux verger.

En effet, depuis 2017, le comité pour la sauvegarde du Verger Patrimonial du Témiscouata tente de protéger les 120 pommiers restants âgés de 80 ans et plus. L’histoire remonte à 1932 lorsque la communauté des Frères de Notre-Dame-des-Champs décide de s’installer à Sully (voir photo ici-bas), aujourd’hui Pohénégamook (créé en 1973 de la fusion de Saint-Éleuthère (1903), Saint-Pierre-d’Estcourt (1922) et Sully (1916)). Les religieux décident de planter environ soixante pommiers pour constituer un verger-école pour « l’école moyenne d’agriculture de la Maison-Notre-Dame-des-Champs« .

Maison Notre-Dame-des-Champs (date inconnue / image: Bibliothèque et archives nationales du Québec)

Malheureusement, sur le lot, seuls six pommiers survécurent. En 1934, ils replantent 200 autres pommiers. Ce sont les survivants de cette époque qu’on tente de préserver aujourd’hui. Situé aujourd’hui sur la propriété de la commission scolaire du Fleuve-et-des-Lacs, en face de l’École secondaire du Transcontinental, l’institution met à la disposition des citoyens cette parcelle de terrain pour « favoriser l’émergence des projets novateurs« . Remis en production depuis 2015, ce lieu a subi d’importants travaux (taille des arbres, entretien, recherches historiques…) pour être remis en état.

Verger patrimonial du Témiscouata (image: webtemis.com)

Toutes sortes d’activités (visites, vente de pomme, auto-cueillette, journée champêtre, fête des récoltes, exposants d’artisans…) s’y déroulent.

Toutefois, il est important de noter, suite aux commentaires de sa présidente actuelle, Madame Francine Caron que:

ce verger n’est pas un lieu public. Il appartient à la Commission scolaire du Fleuve-et-des-Lacs. Notre organisme bénéficie d’une entente qui nous permet de l’exploiter et d’y réaliser certaines activités communautaires.

Ils recherchent justement des membres bénévoles pour s’impliquer. Pour en savoir davantage, visionnez la capsule vidéo ici-bas où Madame Francine Caron dresse un historique plus complet du lieu et des initiatives développées pour sa préservation. Vous pourrez du même coup voir la beauté des lieux. Consulter aussi leur page Facebook (mis à jour régulièrement) pour connaître les initiatives estivales et hivernales ou encore, contactez-les par courriel à l’adresse suivante pour davantage d’information: vergermaisonnotredamedeschamps@hotmail.com

Yves Auger, chasseur de pommiers ancestraux

10 samedi Fév 2018

Posted by Michel in Agrotourisme patrimonial, Fruits du Québec, Personnages liés à l'agriculture au Québec

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Yves Auger (photo: CETAB+)

Depuis les années 1980, au printemps et à l’automne, l’arboriculteur Yves Auger arpente les Appalaches à la recherche des pommiers de nos ancêtres (écossais, anglais, français et aussi ceux sur les sites des communautés religieuses). Souvent cachés sur des terrains abandonnés, ces spécimens ont grandi à l’état sauvage et leur apparence en dit long sur leur résistance et leur potentiel commercial. « S’ils ont pu survivre des centaines d’années dans des endroits inhospitaliers, la génétique est là! » explique t-il dans la capsule de l’émission « secrets de jardinage » qu’on vous suggère ici bas et offert par la télé-communautaire des Bois-Franc.

De fait, souvent nos aïeux plantaient des pépins de pomme dans l’espoir qu’un jour, ils puissent récolter de beaux fruits. Malheureusement, il est improbable qu’en semant les graines d’une variété, nous puissions obtenir la même. C’est ainsi que, de manière imprévue, les plants ont pu générer des rejetons uniques aux caractéristiques diverses (rusticité, grosseur, couleur, goût des fruits, maturité précocité, défenses naturelles contre des maladies…). Et c’est ce qui motive ce « chasseur de pommiers anciens ». En les retrouvant dans leur environnement naturel, il peut les comparer aux autres à proximité. Si l’un d’entre eux montre les signes recherchés, il revient sur les lieux au printemps suivant pour y prendre des boutures. Jusqu’à maintenant, il a pu retrouver une centaine de cultivars perdus comme par exemple, la RUBI, un pommier apportés par les premiers colons. Résistant au feu bactérien et à la tavelure, les fruits, récoltés en octobre, s’avèrent juteux, croquants et sucrés. On les multiplie depuis 2016 dans un verger expérimental situé au pied des Appalaches et maintenant labellisé bio depuis 2013. Pour ceux que ça intéresse, on les nomme souvent du nom des familles chez qui on a prélevé des boutures. Les Belle d’Isabelle, McKillop, Verte délicieuse, Rouge d’autrefois, Sophie, Jaune d’autrefois et Rouge des Bois-Franc revivront grâce à cet homme.

Pomme RUBI (image: la terre de chez-nous)

Œuvrant pour le Centre d’Expertise et de Transfert en Agriculture Biologique et de Proximité (CETAB+) du cégep de Victoriaville, Monsieur Auger a publié en 2013 un document intitulé « Variétés ancestrales et biodiversité au potager » dans lequel il explique les avantages d’utiliser d’anciennes variétés dans les vergers actuels.

Saviez-vous que? Vous pouvez acheter en vente directe, lorsqu’il y a des surplus,  les trouvailles découvertes par Monsieur Auger au kiosque de la ferme-école les mercredis de 11 h à 18 h et les jeudis de 15 h à 18 h, au Cégep de Victoriaville, côté du Boulevard Jutras. Ce verger historique, appelé « Verger des Frères du Sacré-Coeur » et cultivé de manière extensive intègrera bientôt un centre d’interprétation.

Des granges, monuments historiques

22 vendredi Avr 2016

Posted by Michel in Agrotourisme patrimonial

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Vous prévoyez voyager dans les campagnes du Québec cet été? Profitez-en pour faire de petits détours si vous passez dans l’une des municipalités où ont été construit des attraits peu banals: des granges. On se désole souvent de constater le manque d’intérêt (ou de subventions de nos gouvernements) pour préserver ces vestiges d’une autre époque.

Toutefois, il est « quelque peu » réconfortant de savoir qu’une poignée de ces bâtiments agricoles ont été préservés et même classés « patrimoine historique » par le gouvernement provincial. Parmi ceux-ci on retrouve de véritables joyaux notamment:

LA GRANGE ADOLPHE-GAGNON (1835-1889)

Grange octogonale Alphonse-Gagnon (source: en haut: Radio-Canada et en bas: museeagricole.wix.com)

Grange octogonale Adolphe-Gagnon (source: en haut: Radio-Canada et en bas: museeagricole.wix.com)

Construite en 1888, cette grange-étable octogonale située dans le Bas-Saint-Laurent, à Saint-Fabien, est la seule à posséder quatre niveaux. Ce concept futuriste a valu à la veuve, Angèle Soucy, le Mérite agricole.

 

LA GRANGE LAJOIE

Grange Lajoie - en haut 2006 (source: Ministère de la Culture et des Communications) - en bas 1977 (source: Jean-Francois Rodrigue)

Grange Lajoie – en haut 2006 (source: Ministère de la Culture et des Communications) – en bas 1977 (source: Jean-Francois Rodrigue)

Dans le coin de Charlevoix et plus spécifiquement à Saint-Urbain, cette grange possède un toit de chaume. Elle fut bâtie par Ernest Lajoie vers la moitié du 19e siècle selon des techniques de construction du Régime français.

 

LA GRANGE ALEXANDER-SOLOMON-WALBRIDGE (1828-1897)

Grange Alexander-Solomon (source: en haut: Wikipedia, en bas (2009) Annie Tetreault)

Grange Alexander-Solomon-Walbridge (source: en haut: Wikipedia, en bas (2009) Annie Tetreault)

À Saint-Ignace-de-Stanbridge (Hameau de Mystic) en Montérégie, la grange Alexander-Solomon-Walbridge, bâtie en 1882, se distingue de manière singulière avec son toit en forme de collerette et son contour dodécagonal. Elle est la plus ancienne de cette forme encore préservée au Québec. Elle a deux étages soit celui du fenil et de l’étable.

 

LA GRANGE DAMASE-AMEDEE-DUFRESNE (?-1907)

image

À Austin, en Estrie en bordure du lac Memphrémagog, cette grange circulaire, construite en 1907, selon un plan populaire du 19e siècle des États-Unis, se distingue également par son toit conique et ses rampes d’accès couvertes. Contrairement à d’autres propriétaires de granges patrimoniales, celle-ci fut érigée par un charpentier payé par Damase-Amedee Dufresne.

 

LA GRANGE-ECURIE DES PRÊTRES CHAUMONT

Grange-écurie des prêtres Chaumont 2015 (source: Isabelle Huppé)

Grange-écurie des prêtres Chaumont 2015 (source: Isabelle Huppé)

Située au coeur de Sainte-Anne-des-Plaines dans les basses Laurentides, la grange-écurie des prêtres Chaumont se remarque à peine mais une fois devant, elle se remarque avec son toit à deux versants asymétriques. Érigée comme dépendance agricole vers la fin du 19e siècle, elle forme un ensemble avec la maison des prêtres Chaumont construite en 1884.

Vous êtes intrigués de consulter l’historique d’autres granges classées patrimoniales? Consultez le répertoire culturel du patrimoine du Québec pour en connaitre davantage. Qui sait! Il y en a peut-être même une près de chez vous bien cachée.

Le centre d’interprétation de l’agriculture et de la ruralité

10 lundi Juin 2013

Posted by Michel in Agrotourisme patrimonial

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Centre d’interprétation de l’agriculture et de la ruralité

Lors de nos vacances en 2012 au Saguenay – Lac-Saint-Jean, le hasard nous a amené à visiter le nouveau potager du Centre d’interprétation de l’agriculture et de la ruralité, un endroit méconnu. Qu’est-ce qui nous a incité à vous raconter cette visite?

En fait, ce n’est pas tant le potager en lui-même, bien qu’il occupe une très grande superficie, mais l’individu derrière sa mise sur pied.

De fait, j’ai comme principe de dire que la richesse d’une terre ne tient pas seulement à son sol, ses fruits et légumes ou sa situation géographique mais aussi, en grande partie, à ceux qui la cultive.

À gauche, Claude Van der Heyden (photo: www.hebdosregionaux.ca)

À gauche, Claude Van der Heyden (photo: http://www.hebdosregionaux.ca)

Dans ce cas-ci Monsieur Claude Van der Heyden, belge d’origine est venu s’installer à Montréal dans les années 1970 mais il décida de déménager au Saguenay quelques années plus tard.  Lors de notre passage, nous avions bien failli le rater car celui-ci, en plus de ses fonctions courantes d’adjoint aux opérations, occupait aussi des tâches au bureau de poste de la localité de Métabetchouan-Lac-à-la-Croix sur l’heure du dîner.

Néanmoins, il a pu nous raconter combien il s’investissait dans ce nouveau potager où bénévoles  et  employés trimaient dur pour sensibiliser le public aux variétés du Nord du Québec adaptées à cette région.

Leur « volet production » permet d’ailleurs à des familles de s’inscrire et de recevoir chaque semaine, durant la belle saison, des paniers de denrées incluant de nombreux cultivars d’anciens fruits et légumes.

En plus des activités courantes (animalerie, musée, animation scolaire…), n’hésitez pas à visiter leur labyrinthe végétal entre les mois d’août et octobre; refait avec un nouveau thème chaque année. Lorsqu’on recontre des gens passionnés… ça paraît dans leurs yeux. Et ça nous incite encore davantage à vouloir les aider en transmettant à notre tour cette étincelle.

Visite de la petite famille au centre de l'agriculture et de la ruralité

Visite de la petite famille au centre de l’agriculture et de la ruralité

 

La renaissance du potager du domaine Cataraqui

29 samedi Sep 2012

Posted by Michel in Agrotourisme patrimonial

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Potager du domaine Carataqui (source: les urbainculteurs)

Em 2012, les urbainculteurs ont remis en valeur l’ancien potager du domaine Cataraqui  situé à Québec, plus spécifiquement à Sillery.

De fait, cette immense surface cultivée entre 1850 et 1970, laissée à l’abandon depuis plus de 40 ans, a fait peau neuve et les anciens végétaux ancestraux ont pu côtoyer les cultivars plus modernes. Les organisateurs ont voulu remettre à l’honneur cette parcelle de ce terrain et l’ouvrir au public. À la fin de la saison, l’ensemble des récoltes a été remise à un organisme communautaire.

Potager du domaine Cataraqui (source: les Urbainculteurs)

Pour les férus d’histoire, sachez que le domaine Cataraqui a été créé par James Bell Forsyth en 1831. Ce marchand de bois achète cette terre appartenant aux Jésuites. Il la renommera du nom de son lieu de naissance « Kingston », anciennement le site du fort Cataraqui.

D’un propriétaire à un autre, le domaine deviendra la propriété du gouverement du Québec en 1975 qui le reconnaît monument historique le 08 octobre de la même année. Il deviendra jardin-musée en 1995 et la « maison officielle du gouvernement du Québec ».

Légumes cueillis en 2012 (source: les urbainculteurs)

En 2008, un montant de 9,4 millions de dollars sera investi pour rénover le bâtiment principal, construire un nouvel édifice et restaurer les jardins historiques. Il sera réinauguré le 29 septembre 2010.

Reste à savoir si le projet reviendra en 2013… Nous l’espérons.

Nous remerçions les urbainculteurs pour leur permission de reproduire les photographies.

Carte postale de septembre 2012

15 samedi Sep 2012

Posted by Michel in Agrotourisme patrimonial, Carte postale du mois

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Charrue à deux chevaux 1935-1937 (source: Centre d’interprétation de l’agriculture et de la ruralité)

Pour qu’une terre forestière devienne fertile, il fallait en moyenne entre 2 et 3 ans de dur labour. La photographie ci-haute, retouchée avouons-le, a été prise à Métabetchouan, une région du Saguenay Lac Saint-Jean. David Fortin qui conduit sa charrue à deux chevaux illustre bien l’adresse qu’il fallait employer pour parvenir à matter cette terre du Nord du Québec.

Pour préserver cette tradition ancestrale, la municipalité de Saint-Valérien-de-Milton organise, du 12 au 14 octobre 2012, pour une 18e année, le festival du labour. Avis aux intéressés car le vendredi 12 octobre, entre 10:00 et 16:00,vous pourrez bénéficier d’une formation de labour gratuite avec l’aide d’instructeurs et de chevaux lourds.

Bien entendu, d’autres activités sont prévues telles parade des laboureurs, concours de labours (classes: amateurs / professionnels / femmes / 65 ans et + / sulky) ), soirée dansante, jeux des drapeaux, « tour de labour en famille », etc. Une belle manière de vous immerger dans ce patrimoine de nos ancêtres tout en vous divertissant.

Maison de l’apothicaire et floralies ancestrales

06 mercredi Juin 2012

Posted by Michel in Agrotourisme patrimonial

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Floralies ancestrales (image: www.villagequebecois.com)

Selon la définition de wikipédia:

Les apothicaires et apothicairesses étaient les précurseurs des pharmaciens. Ils préparaient et vendaient des drogues et des médicaments pour les malades. « Apothecarius » vient du latin et signifie « boutiquier » ce qui correspondait essentiellement aux pratiques des XIIIe et XIVe siècles, où la boutique était l’élément qui différenciait le commerçant sérieux du charlatan de passage. La profession s’autonomisa au XVIIIe siècle et l’apothicairerie fut progressivement remplacée par la pharmacie à partir du XIXe.

Et bien, si vous planifiez des vacances dans le coin de Drummondville et que le sujet vous intéresse, visitez une vraie maison d’apothicaire d’époque avec son jardin au Village québécois d’antan. Lors de notre visite, nous avions pu y admirer le jardin d’inspiration avec le nom des plantes marqué au pied de chacune d’entre elle.

Par contre, si  les plantes médicinales vous laissent indifférent, reprenez-vous avec leurs floralies ancestrales.7000 fleurs, fines herbes, plantes  indigènes et arbres fruitiers du 19e siècle côtoient les potagers des maisons de nos arrières grands-parents.  Amenez votre carnet de notes et votre appareil photo pour conserver ces souvenirs si jamais vous souhaitez vous en inspirer chez-vous.

Le tourisme « agro-héritage »

18 vendredi Mai 2012

Posted by Michel in Agrotourisme patrimonial

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Seriez-vous prêts à rouler 300 kilomètres pour acheter vos plants de tomates ancestraux? Pour les mordus, la réponse est OUI sans équivoque. Pour les autres, quel élément déclencheur attire ces gens à se rendre si loin?

Parlez-en aux propriétaires de Vickis Veggies, une ferme située à Prince Edward County en Ontario. Depuis quelques années, cette entreprise agricole ajoute une plus-value à sa récolte de tomates en organisant une grande dégustation extérieure. En invitant les amateurs à goûter entre 120 et 240 variétés chaque année, leur  « Heirloom Hurrah Tomato Tasting! » génère une rentrée d’argent supplémentaire d’au moins 6 000$ en un week-end.  Et ça marche car les gens viennent de partout, jusque de Montréal pour une expérience gustative unique. Sur place, ils achètent bien sûr des tomates hors de l’ordinaire mais ils reviendront l’année suivante chercher les plants en sachant qu’ils les apprécieront. Les propriétaires se rappellent leur première année car ils se sont faits surprendre en écoulant tout leur stock en une seule journée; chose qu’ils extrapolaient faire en 2 jours. À titre indicatif, c’est justement leur vente annuelle de plants de tomates durant ce long week-end (cliquez sur l’affiche ci-contre).

En fait, l’un des facteurs de réussite de ces niches « héritage » très pointues résulte souvent de produits de qualité  uniques inclus dans une activité agrotouristique de type « nostalgique ». Qu’est-ce que ça veut dire?

En effet, on voit poindre depuis plusieurs années une tendance du côté de la clientèle « baby-boomers » mais aussi dans le public en général à revenir à leurs racines et aux souvenirs qu’elles génèrent. Les nouveaux retraités veulent se rappeller les saveurs d’antan, les images en noir et blanc, les émotions vécues autrefois. Les jeunes veulent reprendre contact avec une époque moins rapide et toucher à des valeurs véhiculées jadis.

PUB IGA Produits du Québec avec un camion Ford des années 1950

Bref, doit-on se surprendre de ce courant de retour à la terre chez plusieurs citadins, de ces images d’antan véhiculées  de la part des magasins d’alimentation pour vanter l’achat d’aliments du Québec (voir ici-haut), des qualificatifs marketing « paysan », « héritage », « heirloom » pour mousser la vente de marchandises de toutes sortes, etc. L’espoir suscité par une expérience de retour dans le passé pourrait donner cet incitatif supplémentaire à se déplacer quelques heures voire quelques jours vers ces points d’intérêts; générant par le fait même une nouvelle forme d’activité économique locale. Qu’en pensez-vous?

Bon congé des patriotes! On revient mardi prochain. Entre-temps, on plantera en masse car la température s’annonce très clémente.

Quand l’histoire et l’agrotourisme s’unissent

19 jeudi Jan 2012

Posted by Michel in Agrotourisme patrimonial

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Claire Mercier et Normand Benoît, propriétaires de Rose des Champs (source: Le Reflet du Lac, 27 juin 2011)

Une petite nouvelle est passé inaperçue l’an passé.

En effet, le Conseil Agrotouristique des Canton-de-l’Est (CACE) a mis sur pied à l’été 2011, en collaboration avec 9 entreprises de ce secteur, un projet alliant l’histoire et l’agrotourisme: des panneaux d’interprétation historique.

En partant du constat qu’il y avait une grande force chez les commerçants pour expliquer aux visiteurs les processus de fabrication de leurs produits, l’organisme s’est aperçu aussi qu’il en était autrement en ce qui avait trait à l’histoire de leur propre terroir; liée intimement à l’aboutissement de leur production. Pour palier à cette lacune et avec l’aide financière du Ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec, ils ont conçu 3 panneaux d’interprétation historiques bilingues par site. On pourra y lire, entre autre, des textes sur l’histoire agricole, l’élevage mais aussi voir des documents et photographies d’époque. Chaque panneau ayant une couleur propre à chacune des entreprises; une première au Québec.

Ci-dessous quelques anectodes tirées de ces panneaux d’interprétation historiques:

Au coeur de la pomme:
Le verger se situe sur les terres de l’ancienne ferme laitière d’Adélard Godbout, premier minitre du Québec en 1936 et de 1939 à 1944. M. Godbout est reconnu pour avoir, entre autre, accordé le droit de vote aux femmes.

Verger Champêtre:
C’est en 1979 que Mario Mailloux et sa famille acquièrent le ferme où se situe le Verger Champêtre. Depuis 1860, elle était transmise de père en fils au sein de la famille Beaudry. Son dernier propriétaire, Rénald Beaudry, n’avait pas de relève.

Union libre cidre et vin:
Daniel Westover (1809-1886) – fils d’Asa Westover, un des pionniers de la région, arrivé en 1778 – plante en 1976, à l’âge de 67 ans, au-delà de 300 pommiers de toutes sortes à Meig’s Corner. Naît alors le premier verger du Canton de Dunham.

Vignoble de l’Orpailleur:
En 1796, Thomas Dunn et ses 34 associés érigent le tout premier canton au Bas Canada (Dunham). Ils le subdivisent en lots de 210 acres qu’ils vendent au coût de 200$ chacun. Ces lots trouvent preneurs principalement auprès de loyalistes venus des états américains voisins

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