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Potagers d'antan

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Archives de catégorie : Fleurs d’antan

Le fantôme de Miss Willmott

26 mardi Oct 2021

Posted by Michel in Biodiversité, Fleurs d'antan

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Joyeuse Halloween! Pour cette occasion, je ne pouvais passer à côté de cette anecdote historique.

Miss Ellen Willmott. (Photo: www.bethchatto.co.uk)

En effet, le monde du jardinage se parsème de personnages inusités qui, au fil du temps, ont laissé leurs empreintes. Parmi ces légendes, l’ascension vertigineuse et la descente de Ellen Ann Willmott (1858-1934), une riche héritière anglaise dont la passion dévorante pour les plantes et les aménagements paysagers l’amena, à la fin de sa vie, seule et ruinée.

Aînée d’une famille de classe moyenne supérieure, le père, Frederick Willmott, eut une carrière prospère comme avocat. Ses excellents revenus combinés à l’argent de sa belle-famille lui permis d’acheter en 1875 un domaine à la campagne de 30 acres, auquel il ajoutera 22 acres supplémentaires. L’amour des végétaux et des jardins transpirait chez les Willmott et plus spécifiquement du côté de Ellen. Ensemble, ils replantèrent les vergers et créèrent des parterres de fleurs, un potager, des vignes et des serres. Déjà à 21 ans, Ellen avait eut l’autorisation de gérer la construction d’un vaste jardin alpin. Des jeux d’eau furent incorporés, y compris plusieurs hectares de piscines, cascades et grottes. Durant cette même année, elle reçu un cadeau d’anniversaire de 1 000 £ (environ 25 500$ en dollar canadien d’aujourd’hui) de sa marraine sans enfant, la comtesse Helen Ann Tasker (1823-1888); cadeau qui se répétera au fil des ans jusqu’à la mort d’Helen. Au décès de la comtesse, elle léguera à chacune des sœurs (Ellen et Rose), l’équivalent de 140 000 £ (soit environ 8.5 millions en dollars canadiens d’aujourd’hui). Le coût de la vie n’étant pas le même à cette époque, la valeur de cette somme en 2021 se considérerait facilement au-delà de 225 millions. WOW!

Warley Place… jadis … au temps de Ellen Ann Willmott (photo et date inconnue)

Pour donner un exemple de sa nouvelle richesse, pour marquer son 30e (1890) et son 45e (1905) anniversaire, elle achètera deux propriétés européennes : Le Château de Tresserve, près d’Aix-les-Bains en France (1890) et La Boccanegra à Vintimille (1905), en Italie. À la mort de ses deux parents en 1898, elle héritera aussi de Warley Place et en devient l’unique occupante. À partir de là, elle pu poursuivre sa passion pour les végétaux sans contraintes financières ou familiales.

Ainsi, elle agrandi et développa les jardins de Warley Place en employant près de 104 jardiniers, tous des hommes; les jardinières n’étant pas autorisées. Les plantes furent commandées aux principales pépinières en nombre impressionnant, comme en témoignera 6 000 étiquettes de plantes différentes dans ses jardins recueillies lors de fouilles. Ses propriétés en France et en Italie reçurent un traitement similaire où elle y créera des jardins exotiques adaptés au climat et au terrain. Des sommes impressionnantes ont également été investies dans la décoration et l’ameublement extérieurs. Le mot d’ordre « qualité » et aucune dépense ne fût épargnée. Les jonquilles, l’une de ses premières passions ont été plantées par milliers à sa propriété de Warley Place où elle y cultivera et y multipliera de nombreuses variétés rares. Sa réputation lui valu une nomination au comité de la jonquille de la «  Royal Horticultural Society (RHS)  » de Londres moins d’un an après son adhésion. Elle siégera justement sur de nombreux comités où peu de femmes étaient admises. Dans un monde quasi masculin, elle remportera plusieurs médailles. Elle fût, entre autre, nommée l’une des trois fiduciaires chargées de superviser la création du nouveau site de la RHS à Wisley et l’une des premières femmes botanistes à devenir membre de la Linnean Society. Bien qu’il ne s’agissait pas d’un succès commercial, l’œuvre d’Ellen Ann Willmott, « The Genus Rose », fût largement acclamée.

Malgré cela, sa plus grande réussite personnelle aura peut-être été celle de devenir en 1897 la récipiendaire de la RHS Victoria Medal of Honour. Sa renommée et son cercle de contacts, à la fois horticoles et sociaux, s’accrurent; la royauté et l’aristocratie devinrent des visiteuses fréquentes de Warley Place, et Gertrude Jekyll, paysagiste anglaise reconnue, comptait parmi ses amis proches. Les nombreuses plantes qui portent son nom ou l’appellation Warley Place (willmottiae ou warleyensis) témoignent de son envergure pour l’époque. Bon nombre de jardiniers connaissent l’Eryngium giganteum biennal, souvent connu sous le nom de « Miss Willmott’s Ghost » ou « le fantôme de Madame Willmott ». Selon les écrits, préférant les jardins de style naturaliste, elle n’hésitait pas à laisser tomber quelques graines dans les jardins quelle jugeait trop formels. On explique qu’elle conservait toujours quelques semences de ce panicaut (E. giganteum) dans ses poches. Plante robuste, elle pousse sans grande attention et domine toutes les autres. Elle créait ainsi une certaine confusion dans l’aménagement tout en assurant une signature singulière de la part de la visiteuse. En voyant cette plante pousser dans leur parterre, les gens savaient que Miss Willmott avait laissé sa carte de visite.

(En haut): Illustration du E. giganteum dans la revue The Garden du 5 Novembre1887. (En bas): le panicaut Eryngium giganteum ou appelé Miss Willmott’s Ghost.

Toutefois, comme ce panicaut se ressemait chaque année et cela, longtemps même après le décès de la dame, on a commencé à l’appeler «Miss Willmott’s ghost»: le fantôme de Miss Willmott.

Évidemment, un tel train de vie devait tôt ou tard la rattraper. Malgré les conseils bien intentionnés de son entourage pour la raisonner, elle refusa de reconnaître son problème d’argent. Lorsque ses dettes devinrent incontrôlables, elle accepta des mesures pour redresser la situation. Le personnel fût licencié, les objets de valeur cédés et ses propriétés de France et d’Italie vendues. Malgré ces revers, elle travailla sans relâche pour entretenir les jardins de Warley où elle y vécut jusqu’à sa mort, seule, à l’âge de 76 ans. Warley Place et le contenu restant furent vendus pour payer ses dettes. La propriété a ensuite été démolie et les jardins sont maintenant devenus une réserve naturelle gérée par l’Essex Wildlife Trust.

Warley Place jadis (en haut) et les ruines visibles de nos jours, parmi les digitales (photo: http://www.hardy-plant.org.uk)

Il subsiste encore quelques héritages botaniques d’Ellen a Warley Place, Tresserve et Boccanegra, mais aussi au Château Spetchley près de Worcester, notamment une impressionnante collection de jonquilles. Une autre caractéristique majeure encore visible, sans aucun doute inspirée de la collaboration entre les deux sœurs (Rose et Ellen), consiste aux grands lits-fontaines; quatre « salles » symétriques bordées de haies d’ifs s’alignant autour d’une fontaine.

On sait par contre que de nombreuses plantes ont été introduites à Warley Place dû aux belles vieilles étiquettes à pointes en métal coulé encore parfois déterrées dans les parterres de fleurs. Contre le mur du potager à la frontière sud, et donnant sur les lits de la fontaine, se dresse un petit temple dorique, adapté par Ellen pour commémorer la vie de sa sœur, Rose, décédée en 1922, à l’âge de 60 ans. Gravées autour de la frise, inaperçues de nombreux visiteurs, se trouve les lignes suivantes, tirées du Rubaiyat d’Omar Khayyam (en anglais):

How oft hereafter in this same garden rising
The moon of Heaven is rising once again
Shall she look after me in?

Traduction libre:

La lune céleste se lève à nouveau. Combien de fois dans ce même jardin qui se lève, prendra-t-elle soin de moi en vain ?

Un hommage à une sœur perdue et une collègue jardinière.

Ellen (à gauche) et Rose (à droite) prenant le thé devant la « Root House » à Spetchley (photo: http://www.hardy-plant.org.uk)

Pour en savoir davantage sur cette femme unique, lisez:  « Miss Willmott of Warley Place: Her Life and Her Gardens » (en version anglaise seulement). Quant à une description plus complète de cette plante-héritage, consulter le site du jardinier paresseux.

IMPORTANT: Aux travers de mes recherches, de nombreuses sources se contredisent concernant les dates, les montants d’argent et les relations avec Ellen Ann Willmott. Je ne peux donc pas certifier avec exactitude tous les faits publiés. Je vous suggère une recherche beaucoup plus approfondie si jamais vous songiez à me citer. Ça laisse planer encore davantage le mystère autour de cette femme.

Fleurs d’antan: la capucine

08 dimanche Juil 2018

Posted by Michel in Fleurs alimentaires ancestrales, Fleurs d'antan

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Illustration botanique de la capucine

Originaire de la cordillère des Andes, entre la Bolivie et le Pérou, la petite capucine (Tropaeolum minus), nasturtium en anglais, fût apportée en Europe aux alentours de 1580. Accolée par les gens des surnoms inexacts de « cresson d’Espagne » et « cresson des Indes » augurant de l’origine du pays par lequel la plante immigrante avait traversé, les Quechuas l’utilisait à la fois comme plante alimentaire et médicinale. Par exemple, Elisabeth Christina von Linné (1743-1782), botaniste et fille de Carl von Linné (1707-1778), père de notre système de classification moderne des plantes, découvrit qu’en mangeant les fleurs ou les feuilles, elle pouvait combattre le scorbut. Depuis, on lui a trouvé d’autres vertus notamment comme tonifiant du cuir chevelu, anti-irritant et antibactérien. Quant à elle, la grande capucine (tropoeolum majus) a été supposément introduite en Hollande en 1684 dans le jardin du comte de Beverning près de Leyde par l’empire colonial néerlandais où, par la suite, on la cultivera surtout dans les jardins de monastères.

D’ailleurs, elle tire son nom vulgaire de l’apparence de sa fleur en forme de « capuce », soit le nom du capuchon taillé en pointe porté par certains moines. Les histoires racontent qu’elle débute vraiment sa période de gloire à la cour du roi de France avec Louis XIV (1638-1715) où ce dernier l’offre en bouquets à Madame de Maintenon (1635-1719), sa fleur favorite. Mère de ses enfants non officieux et femme très pieuse, le roi attentionné savait qu’elles poussaient autour des églises et des jardins de curé; d’où l’attention.

De plus, la couleur de la fleur jouait un rôle important dans la symbolique sentimentale. Par exemple, le blanc se voit synonyme de pureté, le jaune la déclaration du premier amour, l’orange à une volonté de séduction et le rouge à l’amour ardent.

Jeune fille déguisée devant des capucines retombantes (origine et date inconnues)

À l’époque, on l’a aussi comparé à l’ouvrière comme en témoigne cette petite histoire tirée de la Bibliographie Catholique, revue critique des ouvrages de religion, de philosophie, d’histoire, de littérature, d’éducation, etc . (1857, p.144)

Babet à bien des occupations diverses; il n’est pas impossible qu’elle ait oublié d’arroser sa plante, qu’elle néglige de la remplacer à temps par une nouvelle graine. Bah!, bah!, dit la capucine. Ne t’inquiète pas de moi chère enfant, si tu manques un ou deux matins à me donner de l’eau, je serai patiente comme tu es patiente, j’attendrai et tu ne me verras pas la mine moins joyeuse. Je travaillerais aussi fort comme tu travailles, jetant moi-même la graine en terre sans que tu y mettes la main. Que ferais-je de plus pour toi? Tu n’es pas seulement couturière Babet, tu es cuisinière aussi. Et bien! Cueilles mes boutons, prends mes graines, mets-moi en salade, baigne-moi dans le vinaigre, changes-moi en conserve; ce n’est pas assez d’orner ta fenêtre, de réjouir tes yeux, je veux encore donner du piquant à ton dîner.

Capucines grimpantes avec Gordon Eby vers 1910 (photo: semencier du patrimoine no. 31.1)

De fait, tout ou presque de la plante se mange. Les feuilles dans la salade goûtent le cresson piquant, les fleurs le radis et les boutons floraux marinés remplacent les câpres. Ce n’est donc pas un hasard si nos anciens catalogues de semences canadiens d’avant 1910 l’incluaient dans la section des légumes. Vivace en terre d’origine, elle se cultive aisément comme annuelle en région nordique à partir de semis directs. Disponible dans de nombreux coloris, on retrouve des variétés retombantes pour les balconnières, naines pour vos platebandes ou rocailles et grimpantes pour les tonnelles, galeries, clôtures ou encore les treillis. Vous plantez la graine et c’est tout. Vous ai-je dis qu’elle éloignait aussi les pucerons de votre potager? Tout un spécimen. Plantez-la donc autour de votre potager. Une autre merveilleuse plante multi-usage pour la construction d’un aménagement d’un « ancien jardin » comme en témoigne la photo ci-contre.

Fleurs d’antan: la pivoine

30 samedi Juin 2018

Posted by Michel in Fleurs d'antan

≈ 2 commentaires

Je laisse de côté les fruits, légumes et fines herbes pour quelques semaines m’attarder sur les fleurs. J’ai amassé pas mal de trucs dans ma boîte d’articles brouillons à leur sujet et je me sens d’inspiration. Elles nous côtoient depuis toujours et pas juste comme plante d’agrément. J’opterai pour un angle typiquement « potagers d’antan » comme toujours. Bonne lecture!

Inga Jewel penchée vers un massif de pivoines, 29 juin 1943 (photo: Conrad Poirier)

Durant ma jeunesse, je me souviens des énormes pivoines ornant le bureau des enseignantes au mois de juin. Cette pensée a refait surface la semaine dernière après avoir souligné la fin du primaire de ma fille. Leur odeur enivrante et le colori des fleurs me rappellent tellement le début des vacances scolaires. J’imagine qu’à leur tour, mes rejetons se créeront leur propre mémoire visuelle et olfactive.

Bosquet de pivoines au Jardin botanique de Montréal, 29 juin 1943 (photo: Conrad Poirier)

Quoi qu’il en soit, l’enchantement de cette plante remonte très loin dans temps soit jusqu’aux botanistes occidentaux de la fin du 17e siècle où déjà, les jardiniers chinois réussissaient à créer des variétés à partir d’espèces indigènes de leur pays. Dans son livre de 1753 intitulé Species Plantarum, le naturaliste suédois Carl Von Linné lui donnera le nom latin aujourd’hui reconnu de pæonia en référence au plus ancien guérisseur des Dieux de la Grèce antique dénommé Péon. En herboristerie la plante s’utilise justement de manière traditionnelle pour soigner la toux nerveuse car on en fait des sirops calmants. Les fleurs entrent aussi dans la composition de suppositoires pour soulager les douleurs anales et intestinales. Évidemment, consultez une ressource professionnelle pour un accompagnement adapté.

Par ailleurs, Pline l’ancien (23-79), un naturaliste romain, considérait la pivoine officinale (pæonia officinalis ou petite pivoine herbacée d’Europe) comme étant la plus ancienne des fleurs cultivées. Admirées à Versailles, elle compta très vite parmi les «fleurs du roi». Facile à multiplier, les nobles l’ont ajouté à leur collection jusqu’aux jours où il y en avait partout… même chez les « pauvres ». Évidemment, pour ne pas s’associer aux miséreux, les « riches » les arrachèrent aussitôt de leurs parterres et platebandes.

Elle s’est donc rapidement retrouvée chez-nous au Québec. Si vous vous attardez à admirer les devantures d’anciennes maisons, il y en a sûrement une quelque part. Son espérance de vie et sa résistance l’aident à perdurer dans le temps. D’une viabilité estimée entre 30 et 100 ans, voire, selon certaines sources, jusqu’à 500 ans pour de très vieux cultivars, ce n’est pas un hasard si elles accompagnent nos anciens bâtiments. Elle demande peu d’entretien et s’acclimate de tous les types de sols si ce n’est un site avec un minimum de 6 heures d’ensoleillement. Lors d’une entrevue radiophonique, à l’émission « La semaine verte », du 11 juin 2011 à Radio-Canada, Martinus Mooijekind, alors président de la Société québécoise de la pivoine, y faisait mention des plus anciennes pivoines cultivées au Canada telles la Sarah Bernhardt (1906), la Kansas (1940) et la Mother’s choice (1950). Mais il y en a d’autres encore plus anciennes si vous cherchez un peu. Par exemple, dans le catalogue de semences Dupuy & Ferguson de 1929, on en dénombre pas moins de 175 variétés avec des appellations telles Duchesse de Nemours (1856), Madame Auguste Dessert (1899), Eugène Verdier (1864), Lamartine (1860) et Victor Hugo (1885). Je n’ai aucune idée si ces dernières existent encore. Pour les intéressés, sachez que la société canadienne des pivoines propose des échanges de graines de multiples variétés entre membres. Pour les plus pressés, vous pouvez facilement en trouver sur Internet et commander des racines en ligne chez plusieurs entreprises québécoises. Il en existerait près de 5000 variétés. Elle prend entre 3 et 5 ans pour s’établir mais elle devient une plante merveilleuse et incontournable pour recréer un aménagement paysager d’antan comme le montre la photo ici-bas.

Promeneuse dans une allée bordée de fleurs, des pivoines, sur le parterre de l’Hôtel de ville de Westmount, 14 juin 1938 (photo: Conrad Poirier)

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