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Potagers d'antan

~ – Découvrez les fruits et légumes rares du Québec –

Potagers d'antan

Archives de catégorie : Visites de potager

Rencontre avec des gens passionnés du potager.

Carte postale du mois de juin 2018

18 lundi Juin 2018

Posted by Michel in Agrotourisme patrimonial, Carte postale du mois, Visites de potager

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Maison-mère de l’Hôtel-Dieu et son jardin… date inconnue (photo: La Presse).

Au VIe siècle, les bénédictins (ou ordre de Saint-Benoît) furent les premiers religieux à devenir végétariens en adhérant à ce mode d’alimentation. L’objectif du fondateur, Benoît de Nursie (ou Saint-Benoît) demeurait la recherche de Dieu. Par conséquent, l’énergie des moines devait se diriger vers ce but ultime.

Selon les règles de Saint-Benoît :

Le monastère doit, autant que possible, être disposé de telle sorte que l’on y trouve tout le nécessaire : de l’eau, un moulin, un jardin et des ateliers pour qu’on puisse pratiquer les divers métiers à l’intérieur de la clôture. De telle sorte que les moines n’auront pas besoin de se disperser au-dehors, ce qui n’est pas du tout avantageux pour leurs âmes.

De plus, en agissant ainsi, ils « s’abaissaient » au niveau du petit peuple et par la même occasion syntonisaient leurs valeurs liées à l’humilité, la pauvreté et celles du partage.

En effet, contrairement à l’alimentation de la royauté et de la noblesse, où viande, pain et vin côtoyaient épices, noix et fromage, le paysan devait très souvent se contenter de racines, herbes et petits fruits, voire moins en temps de disette. Il n’est pas surprenant qu’une multitude d’autres communautés religieuses aient emprunté les mêmes courants de pensée et leurs méthodes de production alimentaire lors de leur fondation.

Religieuses dans le jardin du cloître de l’Hôtel-Dieu Vers 1970 (photo: Arbour Landry)

Par exemple, les communautés cloîtrées, comme celle des Hospitalières de Saint-Joseph vivaient dans un espace privé fermé au public jusqu’à la seconde moitié du XXe siècle. Elles étaient séparées du monde extérieur par un mur d’enceinte entourant tout le monastère érigé en 1861 suite à leur déménagement du Vieux-Montréal et ce, jusqu’à leur emplacement actuel au pied du Mont Royal. Ces jardins assuraient subsistance monétaire et alimentaire à l’hôpital et aux hospitalières grâce à la vente de denrées mais aussi des moments de repos et de contemplation. En 1950, une religieuse hospitalière bénéficiait d’un seul jour de congé par an et celui-ci se prenait dans les jardins. Il se devait donc d’être très reposant. Les jardins de l’Hôtel-Dieu jouit aujourd’hui d’une reconnaissance historique. Situé dans l’arrondissement du Mont Royal, on peut le visiter à de rares moments dans l’année et les places s’envolent rapidement.

Toutefois, les lieux ont bien changés mais il reste un petit potager, le jardin de l’hôpital avec ses plantes médicinales et un beau verger (avec de vieux pêchers, pommiers et pruniers) qu’on reboise encore aujourd’hui. L’ancien caveau à légumes sert encore d’entrepôt notamment pour les pommes. Il y a quantité de fleurs et d’arbres de toutes sortes; un véritable oasis caché en pleine ville. Une belle visite pour les curieux et les amoureux du jardinage empreinte d’une atmosphère d’antan.

Plan des lieux de 1734 à 1828 (image: Musée des hospitalières de l'Hôtel-Dieu de Montréal)

Plan des lieux de 1734 à 1828 (image: Musée des hospitalières de l’Hôtel-Dieu de Montréal)

Le petit potager patrimonial de la Maison nationale des Patriotes

04 dimanche Juin 2017

Posted by Michel in Visites de potager

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Mini jardin collectif ancestral de la Maison nationale des Patriotes)

Je reçois régulièrement des demandes d’aide pour toutes sortes de projets. Comme mon père, j’ai de la difficulté à dire « non » car ils sont très souvent intéressants. Je ne peux évidemment tous les accepter et j’en suis souvent peiné.

En fait, je sais que je ne peux changer le monde. Ça exige trop d’énergie. Sans vouloir offusquer les demandeurs, ceux-ci sollicitent souvent une contribution (en tout ou en partie) de temps (formation, stage, conférence), des semences, de déplacement, de recherches, de dons monétaires, etc., sans se préoccuper de me présenter quel serait mon intérêt. Et ici, je ne parle pas d’argent mais plutôt de ma valorisation intrinsèque…. mon « gaz-qui-me-fait-avancer ». Je veux plutôt changer mon monde car je l’aime et il est à ma portée. On a chacun l’occasion de le faire à notre niveau. Pour cette raison, j’ai sauté sur une proposition de participer à une initiative très locale.

En effet, une administratrice du conseil d’administration de la Maison Nationale des Patriotes, Douce Labelle, aussi responsable du regroupement, le Mouvement Vert, m’a approché pour m’inviter à me joindre à leur nouveau projet.

En effet, désireux de donner une autre dimension à leurs installations de Saint-Denis-sur-Richelieu, la direction a cru pertinent ajouter une petite section « potager » aux alentours de ce lieu historique. Rien de très extraordinaire mais les petits pas mènent loin. Vous comprendrez ici mon attachement à la sensibilisation aux variétés ancestrales du Québec. Avec peu de moyens, ils ont réussi à mobiliser plusieurs personnes pour tenter cette modeste première expérience. Inutile de partir en fou et cela, pour respecter les cadres réglementaires et voir les réactions des visiteurs. Alors ce samedi 04 juin, je m’amène avec mes plants, graines, branchages, cordes, couteaux, pelle, bref, tout le bataclan pour garnir les bacs construits et remplis plus tôt le mois dernier. Après un cours rapide auprès de l’animatrice sur place, celle-ci vous attend maintenant pour vous montrer et peut-être, vous faire goûter ces spécimens de notre propre potager.

Construction du nouveau potager de la Maison Nationale des Patriotes

Ici-haut, Mylène Bonnier responsable de l’action éducative et culturelle de la Maison Nationale des Patriotes. En bas à gauche, Martin Chabot (sur le camion). Photo en bas au centre, don de terre gratuite de Michel Leblanc (Transport Michel Leblanc enr.). Et finalement, photo en bas à droite, Michel Leblanc (dans sa pelle mécanique) et Martin Chabot, conjoint de Douce Labelle. Désolé si j’oublie des personnes.

Le jardin forestier d’Annie et Jules

21 dimanche Sep 2014

Posted by Michel in Visites de potager

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Noix du noyer noir

Fruits du noyer noir. La noix est entourée d’un brou qu’on doit enlever avant de l’atteindre.

Le 19 août 2014, ma conjointe Véronique me fit une invitation bien particulière à l’heure du souper.

En effet, dans le cadre de son travail de journaliste, celle-ci visita lors de cette journée un couple septuagénaire fort chaleureux pour un sujet sans lien direct avec cet article. Pour préserver leur désir de confidentialité, leur nom de famille et leur localisation géographique ont été volontairement préservés. À la fin de leur entretien, le mari invite Véronique à lui montrer ses arbres dont il est très fier. Sans qu’il sache son intérêt personnel pour le sujet, elle se rend vite compte de la richesse et de la biodiversité spectaculaire présent sur ce terrain de ville, eux qui y résident depuis les années 1950. Aussitôt, elle leur demande si elle peut m’inviter à voir ce coin de paradis; ce qu’ils acceptèrent avec joie.

Pommiers colonnaires cultivés depuis déjà une trentaine d'années.

Pommiers colonnaires cultivés depuis déjà une trentaine d’années.

Je suis donc deux jours plus tard entouré de tulipier, érable drummondii, amélanchier, ginko biloba, cognacier, charme de Caroline, métaséquoia, maackia, robinier, katsura, hop tree, platane, bambou 3 couleurs, etc… Et ce, sans compter une série d’arbres fruitiers notamment, pour n’en citer que quelques-uns, sureaux, pommiers colonnaires, pruniers, cerisier de France et même un figuier dont j’ai pu goûter le fruit mûr à point… un pur délice. Sans compter le potager rempli de lanternes chinoises, framboisiers, asperges, betteraves et autres denrées s’intégrant à cet univers végétal.

Une feuille de maackia. Pas facile à ramasser à l'automne car elles tombent toutes en même temps et prennent beaucoup de place.

Une feuille de maackia. Pas facile à ramasser à l’automne car elles tombent toutes en même temps et prennent beaucoup de place.

Au fil du temps, ils ont planté et expérimenté toutes une série de plantes et d’arbres peu connues des gens « ordinaires ». J’utilise cet adjectif car bien que je sois un amateur de fruits et légumes anciens, je me suis senti rapidement dépassé. On est loin de la haie de cèdre et même là, l’originalité à laissé sa place à une haie en palissade conçue avec un pommetier. Jules nous raconta que cette passion s’est transformée au point où il tente toutes sortes d’expériences de transplantation et de reproduction par semences depuis belle lurette. Durant notre conversation, j’apprends qu’il a même aidé le Ministère de l’agriculture du Québec dans les années 2000 dans la production de noyers noirs.

Pommetier produisant des pommettes miniatures établi comme haie. Celle-ci doit être taillée régulièrement car elle croît très vite.

Pommetier produisant des pommettes miniatures établi comme haie. Celle-ci doit être taillée régulièrement car le style « palissade » fait en sorte qu’elle croît très vite.

En effet, propriétaire d’une terre à bois, il y planta, il y a 30 ans, près de 1000 individus. Après une série d’essais-erreurs, il pu apprendre la manière d’en reproduire à l’aide des graines. Une anecdote intéressante de Jules nous rappela qu’à l’époque de la 2e guerre mondiale, le noyer noir a été coupé de manière abusive pour produire les crosses des fusils des soldats. Cela fit en sorte que l’espèce a pratiquement disparu au Québec. Pour le réintroduire sur ses terres, il fit un détour dans les forêts américaines dans les années 1980, aux limites de la frontière des États-Unis pour rapporter une énorme cargaison de noix. Le fruit comestible s’avère riche en protéine et mériterait à coup sûr une attention de notre part pour ceux et celles désireux joindre l’utile à l’agréable soit planter un arbre d’ombre et produire des aliments.

Même s'il grandi dans les zones tempérés, Jules est parvenu a cultiver un métaséquoia, dernière espèce de l'ère du Pilocène... Ça veut dire que c'est très vieux.

Même s’il grandi dans les zones tempérées, Jules est parvenu a cultiver un métaséquoia, dernière espèce de l’ère du Pilocène… Ça veut dire que c’est très vieux.

Quoi qu’il en soit, soyez assurés que les écureuils aussi se feront une joie de vous en départir. Jules nous montra justement le trou laissé par l’animal dans un fruit aussi dure qu’une roche. Il se remémora aussi les efforts gâchés par ces petites bêtes lorsqu’ils déterrèrent la majorité de ses noix plantés en forêt. Pour l’extirper la semences, notre homme s’est confectionné lui-même un outil permettant une extraction plus facile car, selon ses dires, le marteau s’avère inefficace et on risque de se blesser.

Après 2 heures et demi de conversation, le couple nous invite à prendre un rafraîchissement. Jules nous montre une de ses récentes réalisations: un camion de style antique confectionné avec toutes les essences de bois cultivé. Sa création lui aura demandé 10 ans. Y’a pas à dire… y’en a qui sont patients. Si vous agrandissez la photo, vous remarquerez qu’il a intégré dans la boîte du camion une grande variété de noix et graines des arbres qu’il affectionne.

Merci à vous deux pour cette leçon d’inspiration. Le plant de ginko biloba offert en cadeau trouvera une place de choix dans notre jardin qui, je l’espère saura se rapprocher de l’esprit qui a animé ses donateurs et inspirer nos lecteurs à créer eux aussi leur coin de paradis.

Camion de multiples essences de bois

Le potager d’Ema De Matos (1935-2015); surprenant et gourmand

10 jeudi Jan 2013

Posted by Michel in Visites de potager

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Emma De Matos avec l'une de ses variétés d'hibiscus (photo: Le Courrier de Saint-Hyacinthe - Robert Gosselin)

Ema De Matos avec l’une de ses variétés d’hibiscus (photo: Le Courrier de Saint-Hyacinthe – Robert Gosselin)

Une autre de nos belles rencontres durant l’été 2012 fût sans contredit celle survenue avec Madame Ema De Matos. Maskoutaine (ville de Saint-Hyacinthe) depuis 13 ans, vous n’aurez aucun mal à situer sa demeure si jamais vous passez devant chez-elle.

En effet, après avoir rencontré Josée Landry et Michel Beauchamps, un couple de Drummondville ayant eu des démêlés avec leur municipalité concernant l’aménagement de la façade de leur maison en potager, nous nous sommes mis à la recherche de gens ayant eu aussi l’idée de transformer la devanture de leur résidence. Et TADAM!

Façade de chez Emma De Matos

Façade de chez Ema De Matos

Résidente plus spécifiquement du secteur Douville, elle n’a pas attendu cette tendance du jardinage urbain pour s’y mettre. Pas un brin de gazon devant son bungalow. Au lieu de cela, une collection aussi inusité que magnifique d’hibiscus de tous genres.En fait, cette dame originaire du nord du Portugal entretient pas moins de 92 plants de cette fleur mythique connue depuis l’Antiquité et importée en Europe au 12e siècles par les Maures d’Espagne.  Arrivée au Québec depuis plus de 50 ans, Mme De Matos passe une bonne partie de ses journées à l’extérieur pour entretenir ses hibiscus qu’elle démarre la plupart du temps grâce à des semences qu’elle fait venir d’Ontario ou des États-Unis. Ses deux premiers plants, haut de près de 7-8 pieds et en provenance de Californie produisent d’immenses fleurs rouges foncés. Selon ses dires:

J’ai amené ces deux plants avec moi après avoir habité Saint-Denis-sur-Richelieu pendant 32 ans. J’ai bien essayé d’en faire des boutures pour en partir d’autres plants ou en donner  à d’autres personnes, mais ça n’a jamais fonctionné.

Emma De Matos avec ses hibiscus

Ema De Matos avec ses hibiscus (photo: Le Courrier de Saint-Hyacinthe – Robert Gosselin)

Ces plants sont donc assez uniques, souligne cette dernière. Qu’ils soient crème avec un centre rose, mauves, blancs, rouges vifs, fuchsias ou roses, ses hibiscus ne peuvent faire autrement qu’attirer l’attention des personnes qui circulent sur cette rue tranquille de Douville. En bordure du trottoir, du thym décoratif et couvre-sol remplacent le traditionnel gazon. La Ville de Saint-Hyacinthe n’a jamais causé de problèmes à la dame de 77 ans.

La Ville a planté des arbres sur la ligne de gazon près du trottoir et ils ont fait bien attention de ne pas malmener mes plantes. Ils les trouvaient même très beau. Au lieu de couper du gazon et de pourrir l’air avec nos tondeuses, j’aime bien mieux avoir toutes ces belles plantes.

Potager d'Emma De Matos

Potager d’Ema De Matos

Mais croyez-vous que cette dame allait s’arrêter au parterre? À l’arrière de la maison, l’étonnement se poursuit. Un immense potager s’étend en roi et maître qu’elle partage  avec huit personnes. Que ce soit des voisins, amis, une de ses filles ou petite-fille, tous ont leur petite parcelle de paradis. Légumes et arbres fruitiers y font bon ménage.

Avec mon âge, je partage mon terrain depuis 4 ans. J’ai toutes les fines herbes possibles, des tomates, des melons que j’adore et de beaux raisins de table.

Elle nous fait faire le tour de ce potager de rue. Kiwis rustiques… et oui, oui, des kiwis au Québec c’est possible!, figuiers, courges portugaises, courges butternut, artichauts, tomates italiennes et aubergines ne sont que quelques-unes des curiosités que nous dénichons dans cet espace gourmand!

Briser l’isolement, activité physique, diminution des gaz à effet de serre, protection de la biodiversité, production locale ne sont que quelques-uns des avantages d’une telle initiative. Combien d’autres qui, comme Ema De Matos, changent le monde vers quelque chose de meilleur? Une chose est sûre, il y en a beaucoup plus qu’on pense.

Ema de Matos (1935-2015)MISE À JOUR (2015): Nous avons le regret d’informer du décès d’Ema de Matos le 21 août 2015. Nous voulons offrir nos sincères condoléances à la famille. Nous espérons que ce petit article saura raviver le souvenir d’une femme unique.

Le potager de la discorde

27 lundi Août 2012

Posted by Michel in Visites de potager

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Résidence de chez Josée Landry et Michel Beauchamps (fin août 2012)

En 2012, Josée Landry et Michel Beauchamps ne se doutaient sûrement pas que leur potager allait générer une telle controverse au sein de la communauté de Drumondville et qu’elle allait même faire le tour du monde.

En effet, après s’être informés de la règlementation municipale concernant l’aménagement en façade de leur maison, ils se sont décidés à y aménager leur potager afin qu’il puisse profiter du plein soleil et de la protection contre les vents grâce aux grands arbres de leur voisinage.

De fait, l’arrière du terrain n’aurait pu y accueillir autant de biodiversité car trop ombrageux mais aussi occupé à 95% par la piscine, le patio, la remise et le coin BBQ. « J’avais un magnifique espace innoccupé en avant ». « Pourquoi ne pas en profiter » déclara Monsieur Beauchamps.

Quelle ne fût cependant leur surprise de recevoir durant l’été des avis répétés de la municipalité les obligeant à déconstruire leur aménagement avant le mois de septembre 2012. « J’avais respecté la règlementation en vigueur », disait-il. « J’ai rencontré l’urbaniste, les conseillers municipaux, rien n’y faisait ». « On ne pouvait pas me répondre, ni me justifier pour quelles raisons je devais détruire mon potager construit de nos mains aux coûts de plusieurs centaines de dollars » renchérissa t-il. « C’est très beau et bien entretenu ». Maintes personnes les encourageaient à poursuivre leur combat et il n’en fallu pas plus pour qu’après quelques photos bien placées sur Internet, la nouvelle éveilla l’intérêt de milliers de personnes. « Nous avons reçu plus de 8000 visites sur leur blogue en une seule journée » semblait s’étonner Monsieur Beauchamps visiblement surpris par une telle réception et les visites continues devant chez-lui.

Il n’en fallait pas plus pour intéresser les médias sociaux, la télévision, la presse écrite et la pression des citoyens pour que la ville et plus spécifiquement la mairesse, Madame Francine Ruest Jutras comprennent que le débat valait la peine qu’on revoit la manière d’encadrer l’aménagement en façade des résidences. Un sursis leur a donc été accordé…. jusuq’en mars 2013"… pour le moment. Ceci, pour diminuer la pression.

Après avoir rencontré le couple en fin de semaine dernière suite à leur invitation, ils ont manifesté leur étonnement face à la main mise de la pelouse dans la vie des citoyens propriétaires mais aussi été subjugué par les préjugés, souvent saugrenus concernant un potager en façade. Ils se sont dits d’autant plus surpris qu’avec les discours actuels concernant le développement durable, la diminution des gaz à effets de serre, la protection de l’environnement, la production de fruits et légumes locaux, ils ont dû recourir à un BED-IN pour faire prendre conscience aux gens qu’il y a encore tant de chemins à faire pour changer les mentalités si encrées dans l’uniformité.

Visiter leur blogue le potager urbain pour mieux comprendre leur cheminement mais aussi connaitre les prochaines actions de ces deux personnes forts sympathiques. Imaginez… c’était la première fois qu’il faisait un potager. Nombreux sont ceux qui se seraient découragés avant. Bravo! Re-bravo! et re-re-bravo!

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