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Potagers d'antan

~ – Découvrez les fruits et légumes rares du Québec –

Potagers d'antan

Archives de catégorie : Outils de références

Documentation liée à l’agriculture de variétés anciennes

Plans de 2 potagers d’antan (1933 et 1955)

14 jeudi Avr 2011

Posted by Michel in Outils de références, Types de jardins-potagers

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Image 1: Jardin potager de 1955

Image 3: Potager de 1933

Vous souhaitez voir ou réaliser un potager comme dans l’temps de nos grands-parents ou de nos parents (ça dépend de votre âge)?

Pour visualiser de quelles manières ils étaient aménagés. j’ai numérisé (image 1) un plan d’un « jardin de ferme » dit moderne ainsi qu’un « jardin-ouvrier » (image 3) tels que décrits par J.H. Lavoie, directeur du service d’horticulture, dans le bulletin #115 de 1955 du Ministère de l’agriculture du Québec et intitulé: « le jardin potager ».

(Image 2: Nom de cultivars en 1955)

J’ai également inclus (image 2), le nom des cultivars de légumes et fruits sélectionnés à pareille année. Vous réaliserez qu’il y a 4 espaces distincts et ceci pour respecter l’alternance des cultures. Vous pouvez cliquer sur la photographie pour une meilleure résolution.

Vous constaterez finalement l’utilisation d’engrais chimique. C’était anciennement le nec plus ultra mais nous vous suggérons fortement de remplacer ces derniers par du compost ou des fumiers.

Jardins et potagers en Nouvelle-France

22 mardi Mar 2011

Posted by Michel in Outils de références

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À certains moments, nous devons nous replonger dans notre bibliothèque pour trouver une information précise.

Pour nous, il est très important que nos sources soient crédibles.  En fouillant la semaine dernière, je suis tombé sur ce livre acheté il y a plusieurs années et j’ai cru pertinent vous en faire part.

Jardin et potagers de la Nouvelle-France, écrit par Martin Fournier, retrace la création et l’évolution de ce petit lopin de terre que le colon devait obligatoirement défricher pour survivre: le potager. Du premier colon, en passant par les communautés religieuses, les témoins d’autres pays ou d’individus oubliés, l’ouvrage s’appuie sur des citations et illustrations pour comprendre les habitudes alimentaires teintées par la culture amérindienne, française et britanique en Nouvelle-France.

Un  peu plus de 40 pages sont consacrées aux « recettes anciennes puisées dans notre patrimoine collectif ». Sagamité, soupe aux poireaux de l’île d’Orléans, boeuf en mironton, bouilli d’hiver, beurrée de sucre d’érable, herbes salées du Bas-du-Fleuve, andouillette ne sont que quelques exemples des plats (instructions incluses) qu’on peut recréer chez-soi.

Ce document n’est pas dédié à tous mais bien aux gens intéressés par cette période de l’histoire du Québec ou ceux qui, comme nous, veulent approfondir leurs connaissances sur le contenu des assiettes. Par des mentions telles:

Les groseilliers…rouges, blancs et noirs… étaient très populaires en Nouvelle-France car, en plus de produire des fruits, ils formaient de solides haies piquantes qui coupaient le vent et bordaient les terres de façon efficace.

… nous sont très utiles pour étayer nos propos et comprendre de quelles manières la colonie s’alimentait mais aussi, comment les us et coutumes des gens pouvaient se refléter dans leurs méthodes de culture. 

Il n’y a malheureusement pas de noms précis de cultivars mais le traité nous amène souvent sur des pistes très intéressantes.

La bourse-encyclopédie de Semeurs

11 vendredi Mar 2011

Posted by Michel in Outils de références

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Vous souhaitez élargir vos horizons en matière de sauvegarde de la biodiversité horticole? Dirigez-vous vers la bourse-encyclopédie de Semeurs.

Un site gratuit, à but non lucratif, libre de droits et ouvert à tous les jardiniers amateurs désireux de faire don de leurs semences potagères ou simplement enrichir la base de données.

C’est un lieu de recherche mais aussi de rencontres et de trouvailles où l’information est amenée par les utilisateurs eux-mêmes. Ça ne veut pas dire qu’elle soit validée et véridique mais vous pourrez retracer des spécimens très rares parmis les 7414 disponibles.

En effet, rien ne prouve qu’un cultivar offert est bel et bien le « vrai ». Pour les puristes comme moi, vous aurez la charge de vérifier ses caractéristiques à savoir si elles correspondent bel et bien à ce que vous cherchez. Des erreurs de noms et d’interprétation surviennent souvent. Trop souvent, malgré leurs bonne foi, les gens prennent tout comme véridique.   

Par ailleurs, vous pouvez faire vous-mêmes des demandes au réseau ou offrir vos propres récoltes. Certains membres possèdent des inventaires impressionnants. C’est un site d’échanges intéressant avec de  nombreuses options pour le jardinier-internaute. À majorité européen, vous retrouverez aussi des variétés du Québec ou adaptées aux régions plus froides.  À conserver dans vos favoris.

Bonne fin de semaine!

Les pommiers de chez-nous

02 mercredi Mar 2011

Posted by Michel in Outils de références

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Les pommiers de chez-nous

Pour faire du pouce sur l’article d’hier, je vous suggère un livre hyper spécialisé du gouvernement fédéral (Agriculture et Agroalimentaire Canada) sur la pomme du Québec: les pommiers de chez-nous. 

Décrivant 254 variétés cultivées dans l’est et le centre du Canada, les auteurs Shahrokh Khanizadeh et Johanne Cousineau, deux spécialistes en la matière, ont amené l’exercice jusqu’à décrire chacun des cultivars selon les caractéristiques suivantes:

  • rusticité
  • résistance à la tavelure
  • fruit de type MacIntosh ou non
  • pouvant ou non être utilisé comme porte-greffe
  • est-ce un pommetier, pommetier ornemental ou ressemblant à un pommetier
  • bon ou non pour le jus, le cidre ou la transformation
  • triploïde (c’est-à-dire avec 51 chromosomes au lieu de 34)
  • Hâtive ou d’été

Bilingue, avec de magnifiques photographies (avec ou sans droits d’auteur), on retrace l’origine et l’historique de chaque pommier.Vous retrouverez des couleurs, saveurs et une diversité comme vous n’en aurez jamais imaginé sur ce fruit. J’avoue que le prix n’est pas donné: 100$ l’unité et 250$ si vous optez pour une version avec photos sans droit d’auteur. Mais vous pouvez vous rabattre sur la version CD-ROM classique à 45.00$.  

Les pruniers de chez-nous

Les fraisiers de chez-nous

Pour terminer, Agriculture et Agroalimentaire Canada a également produit deux autres volumes, moins dispendieux (77$ et 25.95$ respectivement) tout aussi poussés: « les prunier de chez-nous » et « les fraisiers de chez-nous ». Ce sont assurément des bibles pour ceux qui, comme nous, font des recherches mais aussi pour les producteurs et arboriculteurs qui souhaiteraient identifier ou se lancer dans la culture de pommiers ou pruniers d’antan. Disponible à l’adresse suivante.

La beauté des tomates anciennes

17 lundi Jan 2011

Posted by Michel in Outils de références

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Tomates anciennes (image: Claudine Brizou)

Vous aimez les tomates? Et bien vous serez servi avec Tomodori, une ressource impressionnante sur des centaines de tomates anciennes. Couleurs, formes, grosseurs, textures et sûrement saveurs sont au rendez-vous. Cette banque d’information est mise à jour par des membres où vous retrouverez photographies, souvent de belles qualités, historiques, anectodes, caractéristiques spécifiques à chacune des variétés, bref, n’hésitez pas à le consulter.  Tomodori a justement produit deux animations dynamiques mettant en vedette plus d’une centaine de ce beau fruit. Nous parions que vous ne cultiverez plus jamais des tomates « commerciales ».

Alors, cliquez sur les liens vidéos, agrandissez l’image et monter le son!

1) Tomates et couleurs (version 1)
2) Tomates et couleurs (version 2)

Les fruits du Québec, Histoire et tradition des douceurs de la table

12 mercredi Jan 2011

Posted by Michel in Outils de références

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Ayant fait, moi et ma conjointe, chacun une Maîtrise universitaire, nous avons dû produire un projet de recherche (essai ou mémoire) pour l’obtention de notre diplôme.

Pour ma part, cette partie de ma formation m’a amené à identifier une question découlant d’une problématique liée à mon domaine d’études. Pour y répondre, l’une des premières étapes a été la recension des écrits sur le sujet.

Ainsi, lorsque nous nous sommes penchés sur l’étude des anciennes variétés du Québec, notre réflexe premier a donc été aussi de scruter la documentation sur ce thème pointu. Elle était bien mince ou du moins bien cachée. Et lorsqu’une source crédible nous arrivait entre les mains, nous nous précipitions aux pages des références pour constater le sérieux de la réflexion et du bien-fondé des propos. Mais aussi (hi!, hi!, hi!) gagner du temps en identifiant directement les documents les plus susceptibles de rejoindre nos intérêts et les consulter.

Quand même, si quelqu’un s’est donné la peine de fouiller, pouquoi refaire les mêmes efforts. La misère est optionnelle, non?

C’est ainsi qu’en 2002, nous faisions l’acquisition du livre « Les fruits du Québec, Histoire et tradition des douceurs de la table ».  Écrit par Paul-Louis Martin, historien et ethnologue, il est aussi le propriétaire de la maison de la prune située à Saint-André de Kamouraska dans le Bas Saint-Laurent. Il traite avec beaucoup de rigueur (photographies d’époque, faits véridiques, documents et propos de personnages historiques) de l’évolution de la culture fruitière au Québec, du temps de la colonisation jusqu’à la production industrielle moderne.

Son must, selon le point de vue de ce blogue évidemment, est, entre autre, de décrire les anciens cultivars tels:

  • Les poires: Savignac, Beauté flamande, Bon-Chrétien d’été, favorite de Clapp, Doyenne blanche de Montréal ou Louise Bonne de Jersey
  • Les pommes: Fameuse, Saint-Laurent d’été et d’hiver, Bourassa, Grise de Montréal, Calvilles rouges et blanches, Alexandre, Duchesse, McIntosh, Jaune transparente
  • Les pommettes: Belle de Montréal, Cirée de Montréal, Rouge transcendante, Jaune de Sibérie et Dolgo
  • Les raisins
  • Le melon de Montréal
  • Les prunes: Sauvage, Damas bleue, Reine-Claude de Montmorency et Lombard
  • Les cerisiers: Montmorency, de France et de La Duc de Mai
  • L’abricot et la pêche de Montréal

Sans oublier les petits fruits mais de manière plus générale (fraise, framboise, bleuet, gadelle, groseille, canneberge, airelle et autres petits fruits sauvages).

Aux coûts de 34.95$ en version papier ou 26.21$ en format électronique aux Éditions Septentrion, c’est une belle acquisition de plus de 200 pages à inclure dans votre bibliothèque (murale ou virtuelle), pour l’amateur ou le passionné d’histoire horticole.

Pour un aperçu, dirigez-vous sur Google-livres.

En tous cas, il nous sert fréquemment à identifier des pistes de recherche.
Bonne lecture!

La chasse aux anciens catalogues de semences

08 mercredi Déc 2010

Posted by Michel in Outils de références

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Catalogue WM Ewing & Co's 1899 (Montréal)

Nous vous entretenons souvent de catalogues de semences anciens et nous souhaitions vous en glisser un mot aujourd’hui car ils nous aident grandement dans nos recherches. Les Américains collectionnent beaucoup ce type d’antiquité . Chez-nous au Québec, c’est marginal et surtout difficile à trouver car il y avait peu de compagnies comparativements aux États-Unis. Si vous rajoutez en plus la langue française et bien là… bonne chance. Ils sont encore plus rares. Et s’ils datent finalement d’avant 1900, ils deviennent très intéressants pour des collectionneurs comme nous.

En fait, ce n’est qu’une simple question d’offre et de demande.  Par exemple, un catalogue de 1890 de BURPEE, une entreprise de vente de semences américaine établit depuis 1881 pourrait se vendre entre 20 et 40$ U.S.. Je ne suis pas un estimateur d’antiquité mais je commence à avoir l’oeil.

Par contre, le grand nombre d’exemplaires en circulation (toutes années confondues) fera baisser le prix par rapport à un autre moins distribués; donc plus rare. C’est aussi simple que ça. Ah oui, j’oubliais… la condition du document joue pour beaucoup.

Robert Buist Company 1898 (Philapdelphie)

Au Québec, le peu d’intérêt pour ce genre d’objet le rend encore abordable.  C’est une question de culture j’imagine. Les américains semblent plus sentimentaux face à ces livres car, ils faut l’avouer, ils sont souvent très jolis. Les dessins à la mains, tant les fleurs, légumes, fruits que les objets ou les reconstitutions de scènes, évoquent une époque  aujourd’hui révolue. La page fronticipice donnait le ton. Souvent en couleur, les compagnies voulaient en mettre plein la vue et surtout, attirer l’oeil sur leurs produits. Ces petites oeuvres d’art s’adressaient à un public aisé ou aspirant le devenir.

Chez-nous, une bonne partie des entreprises de semences de la fin du XVIII et début XIXe siècle étaient anglophones. Elles importaient leurs graines d’Europe (Angleterre, France…) et des États-Unis (Massachusset, New-York…) . Très peu d’entreprises au Canada se lançaient dans la production de semences à cause principalement du climat mais aussi parce qu’une grande majorité des cultivateur récoltaient leurs propres semences.

Aujourd’hui Internet et l’informatique ont remplacé les belles images, les photographies en noir et blanc usées, les dessins faits mains. Ils sont distribués en format PDF, standardisés et imprimés à volonté. Il y a encore cet engouement de plusieurs irréductibles de recevoir par la poste LE catalogue en papier. Je ne les blâme pas car l’objet en tant que tel n’est pas très différent des anciens catalogues mis-à-part les photographies numériques, la couleur et la texture du papier glassé. Ils ont les mêmes informations et se centrent sur le même objectif: attirer votre attention sur LA semence à votre goût.  

Catalogue Rennie’s 1920 (Montréal)

Il existe certains endroits où vous pouvez consulter de vieilles copies de catalogues. Par exemple, les sociétés d’histoire sous l’appelation « agriculture ». Les musées, les archives des communautés religieuses, les collectionneurs comme moi, les écoles de formation en agriculture, les associations horticoles, les sites d’enchères ou petites annonces et j’en passe.  Parfois, les bric-à-brac d’une vente de garage, les antiquaires ou vente de succession d’une personnes âgées qui « casse » maison. Il y a une foule d’endroits qui pourraient dévoiler un trésor; suffit de savoir que c’en est un.   

Vous avez de vieux catalogue de semences du Québec et même ailleurs au Canada avant 1960, nous sommes preneurs… même très usés. Contactez-nous!

Le premier verger-conservatoire au Québec

30 mardi Nov 2010

Posted by Michel in Outils de références

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Guide de sensibilisation sur le patrimoine fruitier de la Côte-du-Sud du Québec

En 2004, est né le premier verger-musée du Québec. Chapeauté par RURALYS, un organisme de protection multidisciplinaire du patrimoine, l’objectif premier a été de rechercher et répertorier les variétés anciennes de la Côte-du-Sud, à une heure de Québec.

Par la suite, les multiplier et finalement les diffuser (tant sous l’aspect historique que les plants eux-mêmes). Pour le moment, se sont 25 anciennes variétés de poiriers, pommiers et pruniers sur un inventaire de 34 spécimens qu’on vous offre pour le moment. Grâce au support du programme de techniques de production horticole de l’Institut de Technologie Agroalimentaire de La Pocatière, les arbres sont greffés pour la plantation au verger. Ces plants sont ensuite vendus directement au verger mais également dans les centres jardins des environs. Car c’est bien beau de multiplier des arbres mais le public doit prendre la relève et redécouvrir ses saveurs d’autrefois.  

Pour les intéressés à mettre sur pied leur propre petit verger personnel, RURALYS a justement créé un guide intitulé: «  Cultiver un patrimoine oublié, les variétés anciennes d’arbres fruitiers de la Côte-du-Sud ». De 33 pages, cette édition de mai 2008 traite des cultivars favoris et bien adaptés de pommes (Alexandre, Astrachan, Calville, Duchesse D’Oldenburg, Fameuse, Jaune transparente, Saint-Laurent d’hiver et Wealthy), de prunes (Damas bleue, Damas jaune, Lombard, Mirabelle, Mont-Royal et Reine-Claide de Montmorency) ainsi que des poires (Beauté flamande et Favorite de Clapp). J’adore aussi la section « créer et entretenir un verger domestique: quelques conseils ».

Ayant nous-mêmes débuté un petit verger depuis 1996, nous semons plusieurs arbres et arbustes fruitiers ancestraux chaque année et ce fût une source inspirante pour débuter nos recherches mais aussi pour la plantation et la conservation de nos arbres. C’est, selon nous, un investissement à long terme. On peut se procurer le guide en version papier en contactant Catherine Plante, agente de développement au 418-856-6251 poste 4 ou par courrier électronique cplante@ruralys.org. Sinon, vous n’avez simplement qu’à cliquer sur le nom du livre pour le format PDF (4.3 Mo).

Pour en savoir davantage, un reportage de 10 minutes diffusé le 07 janvier 2007 à l’émission hebdomadaire « La semaine verte » est encore disponible pour visionnement.  On y apprend entre autre que dans la région de la Côté-du-Sud, au passé riche en arboriculture, pouvait compter pas moins de 300 variétés d’arbres fruitiers. WOW!

Chronique livre: Cuisiner les légumes oubliés du Québec

26 vendredi Nov 2010

Posted by Michel in Outils de références

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Après 2 ans de procrastination,  j’ai  fait un détour à la bibliothèque pour l’emprunter. Je me suis décidé à le consulter suite à une conversation survenue avec ma conjointe au sujet de notre souper du temps des fêtes. Comme nous recevrons notre belle-famille, nous voulions quelques idées intéressantes et, pourquoi ne pas conjuguer le côté pratique à l’agréable. 

En passant, allo belle-maman! (Je sais qu’elle lit ce blogue à l’occasion).

D’ailleurs, je me posais de nombreuses questions à savoir si l’auteure, Anne Samson, parlait réellement de légumes « oubliés »  comme nous le traitons ici. Et surtout… étaient-il réellement du Québec? 

Premier constat, le terme « du Québec » référe au fait que vous pourrez retrouver une bonne partie des légumes à l’épicerie ou en saison à un marché public près de chez-vous. Ce sont des légumes qui, à un moment donné ou à un autre de notre histoire, ont fait parti de notre alimentaition mais qui, pour une raison ou une autre, ont décliné pour ne plus être au menu. Ce sont donc des légumes qui peuvent provenir de d’autres pays et non pas, qui ont été conçu au Québec. Nuance!

Deuxième constat, les recettes tentent de les reconditionner aux goûts du jour et c’est très bien.  La page qui décrit chaque légume (nom anglais, histoire, description, achat, conservation, préparation et les composantes nutritives du légumes) est instructive ainsi que les petits anecdotes parsemant le livre. Plus de photos en couleur auraient sûrement contribué à mieux vendre les recettes. J’imagine que le budget ne le permettait pas. 

Finalement, le grand mérite de cette publication est d’aborder un sujet très peu touché au Québec.

En effet, le Canada anglais, l’Europe et les États-Unis ont une grande longueur d’avance sur nous.

Évidemment, il existe des légumes encore plus oubliés mais ça, vous le saviez déjà. Peut-être qu’un jour nous aussi éditerons un livre…. Qui sait?

Pour des compléments d’information, vous pouvez consulter le site « Légumes oubliés du Québec » qui traite de légumes méconnus du Québec, d’achat local, d’agriculture, d’environnememt et de santé. Vous pouvez aussi entendre sa première entrevue réalisée à la radio de Radio-Canada.

Que diriez-vous belle-maman de manger de la quenouille pour le souper de réveillon?

Bonne fin de semaine!

Médiateur du patrimoine vivant (prise 2)

03 mercredi Nov 2010

Posted by Michel in Outils de références

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En créant ce blogue il y a presqu’un mois, je me suis dit: « Bof!, s’il est lu un jour, je serai très content ». Ce n’était pas mon but d’avoir 3 000 visiteurs quotidiens comme les banlieusardises (mes respects pour cet accomplissement).  J’avais davantage le désir de partager mes découvertes accumulées depuis des années sur un sujet pointu (les fruits et légumes rares du Québec) mais surtout des anecdotes cachés dans les mémoires, des vieux écrits, des vestiges enterrés dans les potagers de grands-parents et sur le point de disparaître. J’avais le besoin d’aider mes semblables aux intérêts convergents en facilitamt leur compréhension, leur apprentdre un savoir ancien, presque perdu et à la limite les divertir sur des coutumes qu’on pourrait qualifier de farfelues aujourd’hui. Et qui sait, peut-être y aurait-il quelqu’un pour alimenter la flamme à son tour.   

Bien que j’avais eu quelques commentaires (merci à Mijo, Tarzile, Manon Robert et François Marginean),  cet état d’esprit m’habitait encore il y a quelques jours lorsque j’ai découvert l’application « statistiques de fréquentation » du site. AYOYE! J’ai des pointes de 30 personnes et plus par jour; pas juste un fois, de nombreuses reprises. J’étais tellement sceptique. Sûrement mes propres clics me suis-je dit. Juste des amis sympathiques pour m’encourager pensais-je du même coup.  Du tout. DES LECTEURS ASSIDUS!!!!!  Pour ceux qui ont un blogue, vous avez sûrement vécu ce sentiment en prenant conscience que vos écrits ne sont plus un simple journal intime mais bel et bien un livre ouvert sur le monde. GLURP! Fallait avaler un peu. Mes doigts se sont montrés tout à coup hésitant sur le clavier. En éliminant l’aspect « professionnel », je devenais graduellement un médiateur du patrimoine vivant soit:

Les « médiateurs du patrimoine vivant », quelle que soit leur discipline spécifique, constituent une famille professionnelle à part entière et jouent un rôle clé dans la transmission, la sauvegarde, la diffusion et la mise en valeur du patrimoine vivant québécois…. Les porteurs de traditions qui mettent en pratique leurs compétences pédagogiques seront désignés comme des « médiateurs du patrimoine vivant ». L’enjeu de la professionnalisation concerne cette capacité de perpétuer la transmission du savoir et du savoir-faire afin de préserver et de garder bien vivant le patrimoine culturel immatériel québécois et, notamment, de former une relève.   

Vous pouvez consulter la charte des compétences de cette profession créée en octobre 2009 par le Conseil Québécois des Ressources Humaines en Culture en collaboration avec le Conseil Québécois du Patrimoine Vivant .

J’en profites pour vous informer qu’il existe aussi un réseau pour les jardiniers des sites historiques.  Cette association en est à ses débuts. Si vous êtez intéressés à vous y joindre, communiquez avec Simon Taylor au château Dundurn à Simon.Taylor@hamilton.ca ou par téléphone au 905-546-2872 ou encore avec Bob Wildfong du semencier du patrimoine au bob@seeds.ca ou 519-505-7814.

Je tiens finalement à remercier toutes les personnes qui contribuent, de près ou de loin, à alimenter la connaissance de notre patrimoine agroalimentaire via cet humble blogue. Bonne journée!

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