À certains moments, nous devons nous replonger dans notre bibliothèque pour trouver une information précise.

Pour nous, il est très important que nos sources soient crédibles.  En fouillant la semaine dernière, je suis tombé sur ce livre acheté il y a plusieurs années et j’ai cru pertinent vous en faire part.

Jardin et potagers de la Nouvelle-France, écrit par Martin Fournier, retrace la création et l’évolution de ce petit lopin de terre que le colon devait obligatoirement défricher pour survivre: le potager. Du premier colon, en passant par les communautés religieuses, les témoins d’autres pays ou d’individus oubliés, l’ouvrage s’appuie sur des citations et illustrations pour comprendre les habitudes alimentaires teintées par la culture amérindienne, française et britanique en Nouvelle-France.

Un  peu plus de 40 pages sont consacrées aux « recettes anciennes puisées dans notre patrimoine collectif ». Sagamité, soupe aux poireaux de l’île d’Orléans, boeuf en mironton, bouilli d’hiver, beurrée de sucre d’érable, herbes salées du Bas-du-Fleuve, andouillette ne sont que quelques exemples des plats (instructions incluses) qu’on peut recréer chez-soi.

Ce document n’est pas dédié à tous mais bien aux gens intéressés par cette période de l’histoire du Québec ou ceux qui, comme nous, veulent approfondir leurs connaissances sur le contenu des assiettes. Par des mentions telles:

Les groseilliers…rouges, blancs et noirs… étaient très populaires en Nouvelle-France car, en plus de produire des fruits, ils formaient de solides haies piquantes qui coupaient le vent et bordaient les terres de façon efficace.

… nous sont très utiles pour étayer nos propos et comprendre de quelles manières la colonie s’alimentait mais aussi, comment les us et coutumes des gens pouvaient se refléter dans leurs méthodes de culture. 

Il n’y a malheureusement pas de noms précis de cultivars mais le traité nous amène souvent sur des pistes très intéressantes.