À certains moments, nous devons nous replonger dans notre bibliothèque pour trouver une information précise.
Pour nous, il est très important que nos sources soient crédibles. En fouillant la semaine dernière, je suis tombé sur ce livre acheté il y a plusieurs années et j’ai cru pertinent vous en faire part.
Jardin et potagers de la Nouvelle-France, écrit par Martin Fournier, retrace la création et l’évolution de ce petit lopin de terre que le colon devait obligatoirement défricher pour survivre: le potager. Du premier colon, en passant par les communautés religieuses, les témoins d’autres pays ou d’individus oubliés, l’ouvrage s’appuie sur des citations et illustrations pour comprendre les habitudes alimentaires teintées par la culture amérindienne, française et britanique en Nouvelle-France.
Un peu plus de 40 pages sont consacrées aux « recettes anciennes puisées dans notre patrimoine collectif ». Sagamité, soupe aux poireaux de l’île d’Orléans, boeuf en mironton, bouilli d’hiver, beurrée de sucre d’érable, herbes salées du Bas-du-Fleuve, andouillette ne sont que quelques exemples des plats (instructions incluses) qu’on peut recréer chez-soi.
Ce document n’est pas dédié à tous mais bien aux gens intéressés par cette période de l’histoire du Québec ou ceux qui, comme nous, veulent approfondir leurs connaissances sur le contenu des assiettes. Par des mentions telles:
Les groseilliers…rouges, blancs et noirs… étaient très populaires en Nouvelle-France car, en plus de produire des fruits, ils formaient de solides haies piquantes qui coupaient le vent et bordaient les terres de façon efficace.
… nous sont très utiles pour étayer nos propos et comprendre de quelles manières la colonie s’alimentait mais aussi, comment les us et coutumes des gens pouvaient se refléter dans leurs méthodes de culture.
Il n’y a malheureusement pas de noms précis de cultivars mais le traité nous amène souvent sur des pistes très intéressantes.
Bonjour Michel,
Je vous félicite pour votre sympathique blogue. Il est riche en information et constitue une belle fenêtre sur les variétés végétales ancestrales. Mieux nous les connaîtrons, meilleures seront leurs chances de survie à long-terme! Nous suivrons vos articles avec grand plaisir.
Concernant la Ferme Héritage Miner dont vous parlez, je tiens à préciser qu’il s’agit d’un projet en devenir. Notre ferme patrimoniale n’est pas encore ouverte au public et ne le sera probablement qu’à partir de l’été prochain, soit en 2012. Nous serons alors très heureux de vous y accueillir.
D’ici-là, nous avons beaucoup de travail à faire pour rénover les bâtiments, mettre en place les infrastructures requises pour accueillir le grand public et bien sûr, assurer le financement du projet. Les travaux avancent lentement mais sûrement.
Au cours des prochains jours, nous ferons les mises à jour de notre site internet afin de faire état de l’avancement des travaux et du nouvel échéancier.
Je vous remercie de l’intérêt que vous démontrez à l’égard de notre entreprise d’économie sociale et vous souhaite un joyeux printemps!
Au plaisir de vous lire,
Caroline Gosselin, directrice de la Ferme Héritage Miner
Bonjour Madame Gosselin,
je fais tout de suite une mise à jour et merci de vos précisions.
Oeuvrant moi-même auprès d’un organisme sans but lucratif incluant 2 entreprises d’économie sociale, je comprends l’énergie (tant humaine que monétaire) exigée pour mettre sur pied une telle initiative. Bonne continuité!
Michel Richard