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Potagers d'antan

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Potagers d'antan

Archives de catégorie : Outils de références

Documentation liée à l’agriculture de variétés anciennes

L’histoire agricole de la Haute-Yamaska

30 vendredi Mar 2012

Posted by Michel in Outils de références

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Si vous êtes amateurs d’histoire agricole, vous serez conquis par la première émission de cette webtélé. Mise en ligne en février 2011, cette série intitulée Nourrir son monde est une production de la télévision communautaire de Waterloo en collaboration avec la Société d’histoire de la Haute-Yamaska. 

Vous y verrez entre autre une entrevue de 30 minutes avec l’historien Mario Gendron dressant un portrait du passé agricole de ce coin de la province à partir du 17e siècle (colonisation) jusqu’à aujourd’hui (industrialisation). Un véritable retour à nos racines les plus profondes avec anecdotes, faits et photographies.  Le narrateur nour permet de mieux comprendre les influences passées anglaises, françaises et américaines sur la création, le développement et de répondre à la question « pourquoi notre secteur agrocalimentaire est-il aujourd’hui aménagé de cette façon au Québec? ».  Vous n’avez qu’à cliquer sur l’image ci-haute pour visualiser le contenu . Bonne fin de semaine!

La ferme de la Congrégation des Soeurs de Notre-Dame du Saint-Rosaire (1897-1991)

26 lundi Mar 2012

Posted by Michel in Outils de références

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Nous l’avons déjà écrit à de nombreuses reprises mais les communautés religieuses ont beaucoup contribué à l’avancement de l’agriculture au Québec et ce, de toutes sortes de manières (communautaires, scientifiques, éducationnelles, économiques…). Plusieurs possédaient leurs propres potagers et parfois, des vergers pour leurs usages personnels. Il arrivait souvent qu’elles distribuent leurs surplus aux démunis. C’était en quelque sorte l’ancêtre des banques alimentaires d’aujourd’hui. Malheureusement faute de relève, cet apport et ce savoir se perdent. Il y a un consensus dans la population québécoise de l’urgence de consigner ce passage pour les générations futures. Les nouveaux moyens de télécommunication électroniques deviennent incontournables.

De fait, nous avons déniché un vidéo très instructif (cliquez sur l’image) de 3:54 minutes concernant la Congrégation des Soeurs de Notre-Dame du Saint-Rosaire surnommée les « Soeurs des petites écoles » en raison de leur présence comme institutrices dans les établissements scolaires.

Ainsi, Soeur Thérèse Picard explique l’importance qu’à pris leur ferme dans la région de Rimouski. Elle y relate leur début le 10 avril 1897, l’expansion de leurs activités agricoles (serres, apiculture, bergerie, terres cultivables, etc.) mais aussi leur décroissance jusqu’à la vente de leur propriété le 11 février 1991.  Vous pourrez visionner ce témoignage et de nombreux autres grâce au site du patrimoine immatériel religieux du Québec à l’intérieur duquel vous pourrez consulter une foule d’archives vidéos et audios sur, entre autre, les us et coutumes agricoles d’autres communautés en déclin. Une mine d’or d’information. Ci-dessous, quelques images présentées dans cette vidéo.

Document vidéo sur la ferme de la Congrégation des Soeurs de Notre-Dame du Saint-Rosaire - 1897-1991 - (source: http://www.ipir.ulaval.ca)

Le maïs lessivé

06 lundi Fév 2012

Posted by Michel in Outils de références

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Genèse de la cuisine québécoise (source: http://www.renaud-bray.com)

Il y a quelques semaines, un lecteur nous a demandé si nous vendions du maïs lessivé. Même si la réponse fût négative, ça m’a donné l’idée de poser la question au travail, histoire de savoir si ce terme évoquait quelque chose. Résultat: personne n’en avait jamais entendu parlé; même si on en retrouve un peu partout dans les supermarchés.

Je me suis donc dit qu’il serait à propos d’en faire un billet tout en vous faisant part, du même coup, d’un ouvrage très complet sur une panoplie de termes culinaires anciens.

Avant tout, je cherchais des écrits afin de soutenir mes propos sur ce sujet et ceux-ci me sont parvenus par hasard.

En effet, ma conjointe a fait l’acquisition il y a deux semaines  de la « Genèse de la cuisine québécoise« , écrit par Jean-Marie-Francoeur.  Destiné à une clientèle, avouons-le, plutôt mordu du genre, cette brique de plus de 500 pages fourbille d’anecdotes, de citations et de références historiques puisées à même nos racines culinaires françaises, anglaises et amérindiennes.

À travers le chapitre sur le passé amérindien, l’auteur évoque en surface cette ancienne technique du maïs lessivé en citant:

Maïs lessivé (source: http://www.jlfreeman.ca)

Le maïs utilisé dans la sagamité qu’on emportait comme provision de voyage était dérobé, c’est-à-dire lessivé selon le terme de l’époque. Le lessi est le nom de l’eau de trempage.

Ça ne vous dire encore rien?
Le site « servicevie.com » en fait, selon nous la meilleure description, soit:

Les gros gruaux de maïs (hominy) proviennent d’une variété dure de maïs (maïs «dent» ou maïs «flint») qui est séché sur l’épi et égrené pour ensuite être mis à tremper dans une solution de bicarbonate de sodium, de chaux ou de cendre de bois, ce qui ramollit et fait gonfler son enveloppe. Le grain est ensuite débarrassé de son enveloppe puis dégermé par un processus de friction. L’intérieur du grain est ensuite séché; il ressemble alors à du maïs à éclater mais à la texture plus molle. Souvent disponible en conserve, ce maïs est aussi séché ou cuit. On l’incorpore aux soupes et ragoûts qui mijotent longuement.

Pour ceux qui souhaiterait en goûter, l’entreprise J.E.L. Freeman, fondée il y a plus de 80 ans et situé à Boucherville en fait l’importation pour IGA notamment. Mais pour tout vous avouer, si vous le mangez cru, BEURK!!

La chasse aux semences est commencée

30 lundi Jan 2012

Posted by Michel in Outils de références

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Pour les producteurs de semences janvier et février sont des périodes fastes en activité car c’est le moment fort pour les commandes et les envois postaux. Les nouveaux catalogues sont en ligne ou envoyés dans les chaumières. Nous observons aussi une tendance chez les grainetiers à ne concevoir qu’une version électronique offerte sur leur site web et ce, pour diminuer les frais de fonctionnement. Par exemple, le semencier du Patrimoine offre depuis cette année la possibilité à ses membres de recevoir soit la version papier, soit un code d’accès pour la version électronique ou les deux. Dans chacun des cas, la cotisation annuelle sera établie en fonction de ces choix.

Outre cette nouvelle réalité, nous avons une série de sites de petites entreprises de semences anciennes inclus dans dans nos liens en références mais d’autres, non inscrits, sont décrits de manière exhaustive sur le blogue « je suis au jardin » (article du vendredi 20 janvier 2012). Beau travail Jasmine! Mais il y a d’autres manières de trouver des semences rares à notre goût à prix très modeste: les sociétés d’horticulture.

En effet, il en existe partout au Québec et les coûts d’inscription y sont avantageux. Il y a toujours une fois dans l’année (habituellement en février ou mars) une rencontre organisée pour des échanges de plants, boutures, semences, bulbes, etc. C’est le moment idéal de rencontrer d’autres passionnés comme vous et parfois même de véritables collectionneurs aguerris.

J’en profites pour vous annoncer que notre section « pour commander » a été mise à jour pour 2012. La liste est petite mais elle grandira au fur et à mesure de nos trouvailles et des disponibilités. Nous n’avons aucune prétention à vouloir détenir une liste impressionnante mais bien de miser, en grande partie, sur les cultivars rares du Québec; ne l’oubliez pas. Malheureusement, nous n’avons pas encore de catalogue… mais ça viendra sûrement lorsque les enfants nous laisseront dormir un peu.

Bonne saison de jardinage 2012!

Le dessin agrobotanique

18 lundi Juil 2011

Posted by Michel in Outils de références

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Bien avant la venue de la photographie, la seule manière d’obtenir de l’information visuelle transmissible exacte sur les plantes provenait des descriptions écrites et d’iconographies botaniques, c’est-à-dire une image la plus détaillée possible, représentant un ou plusieurs végétaux.

En Europe, cette technique est devenue au fil du temps, une véritable discipline en soi (peintre botaniste) et certaines réalisations de vraies oeuvres d’art.

Ainsi, lors de l’exposition universelle de Paris en 1899, la couverture du catalogue de semences de la Maison Vilmorin fût considérée un pur chef-d’oeuvre.

Au sommet de sa gloire, l’entreprise embaucha 15 peintres pour constituer une collection d’iconographies agrobotaniques qu’on peut apprécier dans le livre les plantes potagères, l’album de Vimorin (1850-1895).

Planche no. 42 (L'album Vilmorin)

En contemplant les 46 planches (voir un exemple à gauche), vous réaliserez la beauté de cette diversité alimentaire et du même coup, cette perte dans nos assiettes.

Ces illustrations sont d’ailleurs très utiles pour les chercheurs d’anciennes variétés car elles permettent de s’appuyer sur des faits précis, outre la description écrite pour valider leurs comparaisons.

Ici au Québec, bon nombre de professionnels (médecins, apothicaires, grainetiers, etc.) y ont eu recours pour illustrer et vendre leurs produits mais à des standards de perfection beaucoup moins élevés. 

Toutefois, les gouvernements (fédéraux et provinciaux) investissent beaucoup aussi dans du matériel pédagogique dédié à l’éducation en agriculture et l’utilisation de dessins agrobotaniques s’avéraient essentiel. Par exemple, le Ministère de l’agriculture Canada a édité en 1906 un manuel intitulé: Mauvaises herbes¨. Un document de 105 pages incluant 56 planches où graines, racines, fruits et plantes  y étaient dessinés en couleur, de manière très détaillée.

Cet outil se voulait également un moyen de sensibiliser les agriculteurs à ces types de plantes mais aussi aux moyens de s’en débarasser. Faute de photographies, la représentation dessinée s’avérait très utile.  

Que ce soit donc pour des catalogues, sachets de semences, livres, publicités dans les journaux, y’a pas à dire l’adage « une image vaut mille mots » atteignait sa cible.

Pourquoi écrire?

04 lundi Juil 2011

Posted by Michel in Outils de références

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Bonjour à tous!

Après deux semaines de révision des textes  de ce blogue (il nous en reste encore mais ça avance…) et l’écriture de nouveaux articles, nous avons dû nous rendre à une évidence. La recherche sur les anciennes variétés du Québec exige un certain acte de foi mais aussi beaucoup de temps et d’énergie. On se demande souvent: « À quoi ça sert de faire ça? » 

En effet, pour quelle(s) raison(s) poursuivre? Nous nous sommes posés la question, après 10 mois d’écriture intensive: « Quelle était la composition de cette flamme qui nous alimentait encore après cette période? ».

Au début, nous voulions laisser une trace, un leg aux enfants de demain. Un genre de brique à l’édifice de la connaissance planétaire sur nos racines horticoles québécoises. Nous pensons avoir réussi en partie mais c’est aussi utopique de croire qu’on puisse parvenir à tout écrire là-dessus. C’est quasi infini. 

Par la suite, cette motivation, bien qu’encore  très présente, s’est transformée par la richesse des rencontres et des échanges que ce blogue a engendrés.

Selon Hubert Reeves, nous serions la somme de nos rencontres . Ces échanges nous transformeraient au fur et à mesure de notre existence. Nous serions, encore selon cet homme, une multitude d’îles uniques reliées entre elles par d’innombrables ponts. Nous adhérons à cette image car nous avons eu la chance justement d’établir une foule de contacts avec de nombreuses personnes notamment Michèle Renaud, une passionnée des tomates anciennes et des pois de senteur. Elle nous a offert généreusement de participer à notre blogue en y ajoutant sa contribution car elle aussi fait des recherches de son côté. Il se peut qu’il y ait à l’occasion une petite note à l’intérieur d’un article avec sa touche personnelle (une citation, une image, un passage…). Nous la remerçions pour sa générosité. 

Ce sont ces commentaires, encouragements, désir d’implication et don de soi qui contribuent encore davantage à l’énergie intrinsèque de notre motivation car nous avons réalisé une grande chose: Nous ne sommes plus seuls. Des ponts se sont érigés et c’est très stimulant.

Nous en profitons finalement pour vous référer vers une ressource intitulée « L’Inventaire des ressources ethnologiques du patrimoine immatériel« . Ce sont aussi des gens qui ont aussi voulu laisser une trace d’un savoir intangible qui compose ce que nous sommes aujourd’hui socialement et culturellement. Vous y verrez en image et en son des histoires, des talents, des techniques de travail et toutes sortes de petites choses qu’on prend pour acquis mais qui, tranquillement tombent dans l’oubli. 

Nous ne vous l’écrirons jamais assez mais…  merci de nous lire.

Le jardin forestier comestible

16 jeudi Juin 2011

Posted by Michel in Outils de références, Types de jardins-potagers

≈ 2 commentaires

Créer une forêt comestible dans son jardin avec des fruits, des légumes, des champignons, des plantes aromatiques et médicinales organisés intelligemment pour une production sans pesticide et avec peu d’entretien.

Une autre technique de jardinage écologique selon les principes de la permaculture consiste à la création d’un jardin-forêt. L’idée est fort simple. Installer des plantes vivaces comestibles adaptées à un couvert forestier qui pourront aussi s’adapter aux mécanismes naturels de la forêt mais de manière durable, c’est-dire sans devoir semer et planter à chaque année. C’est du jardinage ultra paresseux mais en respect de la nature. Pourquoi?

Plus besoin de se préoccuper de l’arrosage, du binage, sarclage, engrais ou fertilisants naturels, bibites et autres tracas liés à l’agriculture conventionnelle. Ce jardin va évoluer aux rythme des saisons qu’il vente, pleuve, qu’il y ait sécheresse ou peu de couvert de neige. Les plantes (arbustes, légumes arbres, racines, etc…) vont s’auto-réguler. Il suffit simplement de récolter aux bons moments dans l’année, de couvrir de manière permamente le sol avec un paillis et de tailler de temps à autres. Quelle merveille! Qu’on ne vienne pas dire qu’il n’existe aucune alternative aux problématiques environnementales d’aujourd’hui.

De fait, cette technique protège les forêts qui contribuent à diminuer le réchauffement de la planète en absorbant les gazs à effet de serre. Il vous permettra aussi de sauvergarder des variétés ancestrales ou en danger d’extinction. De produire des aliments vivants sans avoir recours à des apports chimiques. Et plus encore…

Il y a tout de même de la documentation sur le sujet notamment « Créer un jardin-forêt » proposée ci-haut à droite.  Je dois avouer qu’il n’existe pas, selon notre connaissance, de livres en français traitant de ce sujet conçu au Québec. Si vous en connaissez un, faites-le nous savoir et nous l’inscrirons dans cet article.

William Reenie (1835-1910)

13 lundi Juin 2011

Posted by Michel in Outils de références, Personnages liés à l'agriculture au Québec

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William Reenie

Nous vous présentons une brève biographie de l’un des agriculteur-entrepreneurs canadiens les plus connus au Canada au cours de la fin du 19e et début du 20e siècle: William Reenie.

Tout a commencé lorsqu’en 1864 il décide d’importer d’Écosse du blé, de l’orge et de l’avoine pour tester sa théorie à savoir « CHANGE OF SEED GRAIN COULD ALLAY CROP FAILURES ». Lorsqu’il réalise qu’en changeant de semences, il améliore les performances de ses cultures, il fonde en 1870 la semencière « WILLIAM RENNIE COMPANY LIMITED », un fournisseurs de semences horticoles et agricoles décrit à l’époque par le Toronto Daily Star comme « l’une des plus grosse compagnie du genre au Canada ». Son siège social sera situé aux rues Adelaide et Jarvis à Toronto mais il établira aussi d’autres bureaux à Winnipeg , Vancouver et Montréal, plus spécifiquement au 190, rue McGill.

En 1871, il débute l’impression et l’envoi de ses colorés catalogues annuels dans lesquels les gens à travers le Canada pourront commander par correspondance. Il est intéressant de noter qu’en 1888, en plus des semences et des produits liés à l’agriculture (outils, engrais, livres, etc.), il offrira via ses catalogues, la possibilité d’importer aussi d’Écosse  des chevaux Clydesdale  et des poneys Shetland.

Par la suite, l’entreprise entreprendra ses propres essais en sélectionnant et en produisant des souches et variétés prometteuses de céréales, légumes et fleurs en les vendant par l’intermédiaire de leurs catalogues et ce, bien avant l’établissement de fermes d’expérimentation et de contrôle gouvernementales.

En 1873, repoussant encore plus loin les limites dans le domaine de la vente de semences, il crée et manufacture une variété de semences de gazon à semer offert au grand public dans les années 1880.

Reenie’s agriculture in Canada

En 1883, il remporte la première médaille d’argent décerné par le « council of the agriculture and arts association of Toronto » dans la catégorie Ferme.

Il fût également l’un des organisateurs du premier « FAT-STOCK SHOW » annuel  de Toronto  et le précurseur du « Royal Agricultural Winter ».

Un peu plus tard, en 1893, le ministre de l’agriculture de l’époque, John Dryden, l’invite à être le premier régisseur de l’Ontario Agricultural College and Experimental Farm de Guelph. Auteur de nombreux articles, son héritage écrit réside surtout dans deux ouvrages: SUCCESSFUL FARMING; HOW TO FARM FOR-PROFIT écrit en 1900 et  RENNIE’S AGRICULTURE IN CANADA publié à titre posthume en 1916 (voir image ci-contre).

Bien qu’ontarien, cet homme a influencé  le Québec de plusieurs façons. Non seulement par un apport économique via un bureau commercial mais aussi en démocratisant l’horticulture et l’agriculture à travers le Canada.  Il mérité qu’on s’en souvienne.

Pour en apprendre encore davantage sur la vie, consulter le dictionnaire biographique du Canada en ligne ou l’histoire corporative de l’entreprise.

La pépinière Guilbault

18 mercredi Mai 2011

Posted by Michel in Outils de références

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Couverture du catalogue Guilbault de 1834 (source: Bibliothèque nationale du Québec)

En écrivant « La manière détaillée de planter les arbres » en août 1827, la revue La Bibliothèque canadienne, mit en lumière un fait intéressant: J. Donnellan fût cité pour la première fois et devena du même coup, le premier pépiniériste de Montréal à être évoqué par ce titre professionnel.

Et même s’il est difficile de savoir quelle pépinière fût la première à établir pignon sur rue en territoire défini comme celui du Bas-Canada, il semblerait que Joseph-Édouard Guilbault (voir article du 20 avril 2011), ait été parmi les premiers à imprimer en 1832 un catalogue de vente de plantes en français au Québec; catalogue intitulé : Catalogue des Arbres Fruitiers et d’Agrément, Plantes et Arbustes à Fleurs, Arbustes et Plantes de Serre, Racines et Plantes Bulbeuses, Arbres &  Plants Américains $& Indigènes & c., Graines Potagères et de Fleurs… cultivés et à vendre au Jardin Botanique de Guilbault, Coteau-Baron, rue Saint-Laurent , Montréal.  Quel titre!

Nous trouvions important de nous y attarder car en plus de nous donner une meilleure idée des plantes offertes à cette époque, ce n’est pas tout le monde qui peut se permettre de visiter la bibliothèque nationale du Québec pour consulter les deux seuls exemplaires (1832 et 1834) encore disponibles connus.

Ainsi, en se référant au catalogue de 1832, 828 végétaux étaient offerts mis-à-part le catalogue de fleurs où l’on retrouvait respectivement 50 espèces différentes.

D’ailleurs, une annonce parue en 1831 dans le journal «La Minerve» invitait justement les gens à venir admirer les plantes importées des États-Unis et d’Europe.  

On y offre donc  (les chiffres avec parenthèses proviennent du catalogue de 1834 coparativement à celui de 1832): 9 (15) cultivars de poiriers, 32 (90) de pommiers, 8 (11) de cerisiers, 13 (24) de pruniers, 6 (6) de pêchers 4 cognassiers, des fraises (15), des vignes à raisins (12), framboisiers (5), etc.

Le catalogue de 1834 augmente considérablement l’offre de végétaux jusqu’à 2011 plantes différentes.  Groseilliers épineux, groseilliers à grappes, noyers, noisetiers, épines-vinettes et grenadiers ne sont que quelques autres exemples des ajouts. Malheureusement, la documentation consultée ne nous a pas permis de connaître les noms des cultivars. Nous comptons nous rattraper lorsque nous irons à Québec lors d’une prochaine fois.

En passant, si vous trouvez l’un de ces catalogues dans une brocante ou chez un antiquaire, nous sommes acheteurs.

Hypocrite comme une fraise

28 jeudi Avr 2011

Posted by Michel in Outils de références

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La cuisine de la Nouvelle-France

Il existe une panoplie de vieux proverbes et dictons de notre patrimoine reliés au monde de l’agriculture et de l’alimentation.

Habituellement, leurs usages font références à une morale ou une caractéristique précise pour définir un fait.  Ce vieux dicton canadien-français « Hypocrite comme une fraise » a été cité, semble t-il, pour la première fois en Nouvelle-France par Bernier Taillon.

Dans leur livre « La cuisine de la Nouvelle-France, 50 recettes d’hier adaptées aux goûts d’aujourd’hui », les auteurs mentionnent que:

 

le colon avait remarqué que la fraise sauvage lançait des stolons, c’est-à-dire un genre de tentacule qui se replante plus loin du plant original en les propageant de façons hypocrites puisqu’il devient alors impossible de discerner le plant mère du plant fille.

  

Pour les curieux, nous vous invitons à cuisiner leur confiture de fraises à la lavande bleue. Miam!!

Vous connaissez d’autres proverbes oubliés de ce type? Envoyez-nous vos trouvailles. Nous incorporerons une nouvelle section sur ce sujet.

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