
Créer une forêt comestible dans son jardin avec des fruits, des légumes, des champignons, des plantes aromatiques et médicinales organisés intelligemment pour une production sans pesticide et avec peu d’entretien.
Une autre technique de jardinage écologique selon les principes de la permaculture consiste à la création d’un jardin-forêt. L’idée est fort simple. Installer des plantes vivaces comestibles adaptées à un couvert forestier qui pourront aussi s’adapter aux mécanismes naturels de la forêt mais de manière durable, c’est-dire sans devoir semer et planter à chaque année. C’est du jardinage ultra paresseux mais en respect de la nature. Pourquoi?
Plus besoin de se préoccuper de l’arrosage, du binage, sarclage, engrais ou fertilisants naturels, bibites et autres tracas liés à l’agriculture conventionnelle. Ce jardin va évoluer aux rythme des saisons qu’il vente, pleuve, qu’il y ait sécheresse ou peu de couvert de neige. Les plantes (arbustes, légumes arbres, racines, etc…) vont s’auto-réguler. Il suffit simplement de récolter aux bons moments dans l’année, de couvrir de manière permamente le sol avec un paillis et de tailler de temps à autres. Quelle merveille! Qu’on ne vienne pas dire qu’il n’existe aucune alternative aux problématiques environnementales d’aujourd’hui.
De fait, cette technique protège les forêts qui contribuent à diminuer le réchauffement de la planète en absorbant les gazs à effet de serre. Il vous permettra aussi de sauvergarder des variétés ancestrales ou en danger d’extinction. De produire des aliments vivants sans avoir recours à des apports chimiques. Et plus encore…
Il y a tout de même de la documentation sur le sujet notamment « Créer un jardin-forêt » proposée ci-haut à droite. Je dois avouer qu’il n’existe pas, selon notre connaissance, de livres en français traitant de ce sujet conçu au Québec. Si vous en connaissez un, faites-le nous savoir et nous l’inscrirons dans cet article.
Je vous conseille d’aller voir le site des fraternités ouvrières de Mouscron(Belgique) et leur jungle étroite.
Merci de la référence.
Michel Richard
POTAGERS D’ANTAN