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Potagers d'antan

~ – Découvrez les fruits et légumes rares du Québec –

Potagers d'antan

Archives de catégorie : Biodiversité

Gagnante de notre concours des fêtes 2015

07 jeudi Jan 2016

Posted by Michel in Biodiversité, Curiosités au potager

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Nous félicitons Madame Stéphanie Myriam Rochon, gagnante de notre concours des fêtes 2015. Elle s’est méritée des semences de courge Canada Crookneck, une variété rare de courge amérindienne. Madame Rochon profitera de la nouvelle saison d’été pour l’intégrer dans son futur « projet de ferme tinctoriale, une initiative écologique de plantes colorantes et de plantes à fibre destinées à la fabrication locale et artisanale de teinture, de textile, de papier et de matériel d’art graphique ».

Nous en profitons du même coup pour vous dire combien nous avons apprécié tous les bons mots reçus en même temps que vos réponses. Nous les lisons tous et même si cela ne vous donnait aucune chance supplémentaire, nous n’en revenons pas de votre support. Vous êtes de plus en plus nombreux à participer et, on avoue, difficile à berner.

En effet, une grande majorité ont donné la bonne réponse concernant notre petit quizz dans lequel on vous invitait à identifier le légume utilisé dans la confection de l’éponge exfoliante qu’on retrouve souvent dans les pharmacies (voir photo ici-bas à gauche). Et la réponse est…. la courge luffa ou loofah (en arabe).

Luffa séché versus Luffa en croissance.

Luffa séché versus Luffa en croissance (photo à droite: la fibre végétale)

L’idée de cette question nous a « poppé » à la suite d’un devoir de fin d’année de mon fils en maternelle.

En effet, il s’est vu demander de présenter une collection de 100 objets. Et tel père, tel fils, il a décidé de concentrer ses efforts sur la présentation de 100 sortes de semences provenant d’autant de plantes. Depuis septembre 2015, il amasse patiemment toutes sortes de graines. Et, pour l’encourager, Geneviève Bergeron, une charmante agronome et propriétaire de l’entreprise la fibre végétale, lui a remis des graines de ce légume plutôt inusité qu’elle produit commercialement depuis l’été dernier. Selon son site:

Les éponges de luffas vendues au Québec proviennent principalement d’Asie ou du Moyen-Orient en grande partie, et même si elles sont souvent certifiées biologiques, elles sont souvent traitées de façon à éviter l’importation d’organismes indésirables. Elles sont par ailleurs compactées et livrées par conteneur, ce qui fait qu’elles voyagent longtemps avant d’arriver dans votre maison!

En effet, les espèces Luffa acutangle et aegyptiaca Mill. (il en existe plusieurs autres espèces) peuvent se consommer avant maturité mais c’est la dernière citée qui procure cette texture naturelle aux gants de crin. Une vidéo ici-bas (en anglais seulement) vous montre justement la manière de récolter le légume une fois séché sur le plant. Originaire des régions subtropicales et tropicales (peu de sources se risquent à déterminer une région précise) mais plusieurs évoquent l’Afrique de l’ouest, l’Asie, la Malaisie ou le Pacifique. De son état naturelle il y a plusieurs centaines d’années, la courge se serait dispersée un peu partout avec l’aide de l’homme sous le vocable « éponge des blancs ». Aujourd’hui, on lui donne le surnom de courge-torchon puisqu’elle s’utilise dans moult contextes notamment en cosmétique, dans le transport de marchandise, la fabrication de cordage temporaire ou de filtre, la mode, comme éponge à récurer, etc. Biologique et versatile, elle se jette au compost après usage.

Au Québec, la production d’éponges à titre personnel se fera sous abris à cause du climat puisqu’elle ne parviendra pas à maturité. À cause de cela, sa faible rentabilité économique la rend une curiosité dans nos potagers. Pour la consommation humaine, faites des semis intérieurs 5-6 semaines avant de repiquer au jardin. Les graines prennent entre 2 et 3 semaines pour germer. À PRÉVOIR POUR ALLER PLUS VITE: Avant de semer, faites tremper vos graines dans l’eau chaude pendant 20 minutes entre 45 et 55 degrés Celsius et dans l’eau tiède pendant 24 heures. On la replantera après tout risque de gel (mais idéalement à une température de 15 degrés Celsius) dans un sol irrigué, léger et riche en matières organiques. N’oubliez pas les treillis; c’est une grimpante. Espacez de 40 à 100 cm entre les plants et de 1.5 à 2 mètres entre les rangs. Elle fera sensation à des températures dépassant les 25 degrés Celsius mais vous devrez arroser par moments de sécheresse. Pour consommation humaine récolter jeune (15-20 cm de long). Sinon, pour la production d’éponges, laissez jaunir et sécher sur le plant le plus longtemps possible. Cela permettra un assèchement complet de la chair et facilitera son épluchage. Si ce n’est pas possible rentrez les fruits à l’intérieur jusqu’en décembre dans un endroit chaud, sec et aéré. Au moment de la transformation, vous sentirez sa légèreté. La pelure et les graines devraient s’arracher facilement. Dans le cas contraire, frappez sur les rebords d’une chaudière haute pour expulser le surplus de semences demeurées enfermées. Coupez vos éponges à la longueur voulue. TADAM! Vous venez de vous sauvez beaucoup de 6.00$ (+ taxes) pour un bout de 10 cm d’éponge exfoliante.

IMPORTANT: Les graines de cette courge sont considérées potentiellement nocives. Éviter de consommer.

Provender: une start-up québécoise au service de la biodiversité

21 jeudi Mai 2015

Posted by Michel in Biodiversité

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Provender

La fonction première d’un fruit ou d’un légume n’est-elle pas de « nourrir »?  Simpliste comme raisonnement, non!

Pourtant, comment se fait-il qu’il n’y ait pas plus de choix dans les épiceries, les restaurants et les marchés d’alimentation? Depuis le temps qu’on fait des recherches et fournissons des exemples sur ce blogue, ce n’est pourtant pas le choix qui manque il me semble. Et bien la raison est très simple.

En effet, les agriculteurs ne parviennent pas toujours à trouver des débouchées. Croyez-vous qu’il vaille la peine de semer des tomates rares s’il n’y a aucune demande? Qu’ils ont le temps de faire la tournée des magasins pour sensibiliser les consommateurs au goût de cette tomate? De prendre le risque de ne rien vendre et tout jeter? Le feriez-vous? Nous non plus! Trop risqué! C’est pourquoi, on se retrouve encore et encore avec les mêmes céleris, piments, patates, etc. Mais tranquillement, ça change.

De gauche à droite:  Jeff Aldrich, Kyra Kristof et Caithrin Rintoul (image:  Alain Wong)

De gauche à droite: Jeff Aldrich, Kyra Kristof et Caithrin Rintoul (image: Alain Wong)

De fait, il existe maintenant un outil formidable en français pour jumeler producteurs et chefs cuisiniers: Provender. Depuis 2013, cette compagnie québécoise, créée par Caithrin Rintou, Jeff Aldrich et Kyra Kristof, jumelle deux partenaires naturels en facilitant offre et demande via un marché virtuel. Pour le moment, près de 100 restaurants et 200 fermiers y sont membres… et ce n’est qu’un début. Par exemple, le fermier prend des photos de ses récoltes disponibles et les publient sur le site. Par la suite, les chefs passent leurs commandes directement en sélectionnant les produits souhaités. Les denrées sont livrées habituellement le lendemain. Wow! Fraîcheur garantie! Un petit vidéo ici-bas (en anglais seulement…. c’est pas ma faute!) vous démontre le processus de la terre à l’assiette.

Avec cette curiosité qu’on maintenant les clients de restos pour les nouveautés, textures, goûts et curiosités, ainsi que le désir des chefs de travailler de nouvelles matières, il devient plus facile d’offrir de la diversité; réduisant du même coup le gaspillage. En 2015, une nouvelle fonction appelée « menu planning » ou « potager personnel » offrirait aux propriétaires de restos de publier des demandes spéciales aux cultivateurs pour l’an prochain; leur permettant de prévoir à l’avance ses semailles et ses revenus. En ciblant des besoins très spécifiques concernant légumes anciens, indigènes ou exotiques (dont l’offre est habituellement rare ou irrégulière), le « projet favorisera la biodiversité et ramènera la culture d’aliments oubliés au Québec ». Et réduisant ce perpétuel questionnement sur les débouchés et revenus. 

En attendant que le projet franchisse éventuellement une autre étape (pas encore dans les cartons de l’entreprise) en rejoignant le consommateur, le concept est tellement intéressante qu’un financement de 800 000$ leur a été octroyé en 2014 pour conquérir les marchés de l’Ontario et des États-Unis.

 

Les plateformes de financement alternatives (mise à jour)

30 mercredi Avr 2014

Posted by Michel in Biodiversité

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Crowfounding

Vous avez un projet en tête. Disons développer un jardin potager communautaire et une ferme biologique avec le concours des enfants à Ambinanifaho à Madagascar.

Toutefois, il vous manque un peu d’argent. C’est souvent le cas. Avec toute votre meilleure volonté du monde, les institutions financières vous expliquent qu’il leur est impossible de vous prêter de l’argent par manque de solvabilité, absence de garantie  et toute une série de raisons capitalistes. Bredouille vous revenez à la maison tout en sachant au fond de vous que votre idée est excellente et mériterait une chance.

Heureusement pour vous, il existe de nouvelles possibilités telles que les plateformes de financement alternatives (appelées « crowdfunding » en anglais). Qu’est-ce que c’est?

Dans sa plus simple expression, disons qu’un lieu virtuel permet à toute personne, groupe, organisme à but non lucratif (etc.) avec un projet de se mettre en communication avec la communauté Web afin que ceux-ci puissent contribuer à la concrétisation de votre projet…. un financement participatif quoi!

Parmi les plus populaires mentionnons: kickstater (en anglais), octopousse, écobole, arizuka ou encore kisskissbankbankmais il y en a plusieurs autres. Il existe aussi des versions québécoises telles écloïd et yoyomolo mais il semblerait que ce type de prêt serait bloqué par l’Autorité des Marchés Financiers pour les entreprises québécoises désireuses d’y avoir recours.

Ce sont donc des milliards qui financent toutes sortes d’initiatives qui, sans cet appui de gens comme vous et moi, n’auraient peut-être jamais pu se réaliser.

Par exemple, Eva Wissenz vous invite à devenir  coéditeur d’une édition française d’un livre sur les semences qui s’appellerait « Ceux qui sèment – Graines de  résistance » (voir vidéo ici-bas). Distribuée dans toute la francophonie, le sujet y traitera de l’importance de la conservation des semences face à la mainmise de l’agro-business sur cette pratique séculaire. Vous souhaitez contribuer ou participer de manière plus active, vous avez jusqu’au 28 décembre 2013. Celle-ci a décidé de jeter son dévolu par ce type de financement via babeldoor.

Finalement, il y aura parution du livre le 5 juin 2014. Voici ici-bas la page couverture et le lien pour les personnes intéressées à le commander. Madame Eva Wissenz nous a gentiment informé qu’il y a eu une mention de notre intervention pendant la campagne de levées de fonds. Merci!

 

Ceux qui sèment, graines de résistance

 

 

 

 

Après le slow food…. le slow money

17 mercredi Avr 2013

Posted by Michel in Biodiversité

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Woody Tasch (source: www.greenmoneyjournal.com/)

Woody Tasch (source: http://www.greenmoneyjournal.com/)

Vous connaissez le mouvement Slow food?
Cette organisation fondée en Italie en 1989 est maintenant établie dans plus de 150 pays à travers le monde, dont plusieurs communautés au Québec.

Au départ, elle a été lancé pour contrer la montée constante du « fast-food », la vie de plus en plus rapide des gens, la diminution de la qualité des aliments, la disparition graduelle des traditions gastronomiques locales, la perte de plaisir de la bonne bouffe et de l’engagement qu’elle crée envers la communauté et son environnement.

En 2008, cette philosophie a inspiré Woody Tasch dans une version « économique » qu’il a intitulé Slow Money.

De fait, il estime qu’aujourd’hui l’argent circule trop rapidement. Les titres d’entreprises sont échangés à des vitesse folles au gré de décisions à court terme. Il propose une alternative pour investir: moins obsédé par le rendement rapide, mais plus soucieux de financer l’économie locale et en particulier l’agriculture.

In soil we trust

Le type d’investissement proposé par Woody Tash peut générer « un modeste 3%, peut-être 6% certaines années ». Mais derrière tout ceci réside un « dividende » plus payant: la diversité.

Dans cette période d’agriculture industrielle intensive, où l’on sème la même variété de légume sur d’immenses superficies, où des millions de cochons sont produits avec les mêmes spécifications génétiques, « les petites fermes locales sont l’ultime refuge ». Elles préservent les semences traditionnelles et les espèces rares; elles ré-énergisent le sols avec des matières organiques et contribuent à mettre sur pied des marchés locaux en mettant en lien direct producteurs et consommateurs.

Voici en traduction libre, ses 6 principes:

  1. Ramener l’argent à une échelle terre-à-terre.
  2. Ralentir la circulation de l’argent – pas toute, bien sûr, mais suffisamment. Les entreprises sont trop grosses et la finance est devenue trop complexe.
  3. Le 20e siècle fut l’époque « d’Acheter bas / Vendez haut »  tout en remettant les gestes philanthropiques à plus tard. Le 21e siècle sera l’ère du développement du capital construit autour de principes tels la non-violence, la capacité de prise en charge, le soin des autres et ce, adapté à son milieu.
  4. Apprendre à investir en partant du principe que la nourriture, les fermes et la fertilité des sols sont importants. Nous devons relier les investisseurs aux lieux où ils vivent en créant des relations vitales et de nouvelles sources de capitaux pour les petites entreprises alimentaires.
  5. Rendre hommage à la nouvelle génération d’entrepreneurs, de consommateurs et d’investisseurs qui nous montrent la manière de changer l’optique de se « tuer à l’ouvrage » en moyen de « gagner sa vie » (adaptation libre de « Making A Killing to Making a Living »).
  6. Commençons à reconstruire notre économie à partir du sol, en nous demandant:
  • Que serait le monde si nous investissions 50% de nos actifs dans un rayon de 80 kilomètres de notre lieu de résidence?
  • Que ferions-nous si une nouvelle génération d’entreprises donnait 50% de ses profits?
  • Que se passerait-il s’il y avait 50% plus de matière organique dans le sol qu’il y a 50 ans?

Même si cette belle vision relève de l’utopie pour l’instant, des centaines voire des milliers de personnes à travers le monde s’y intéressent. Pour les gens bilingues, nous avons inclus une entrevue (30 minutes en anglais seulement) de Woody Tasch expliquant son concept.

Les incroyables comestibles

13 mercredi Mar 2013

Posted by Michel in Biodiversité

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Les incroyables comestibles (Québec)

Imprimez-moi

Les « incroyables comestibles » est une initative citoyenne individuelle ouverte à tous.  Cette idée se répand aujourd’hui comme une trainée de poudre à travers le monde mais son origine a débuté en 2008 lorsque des jardiniers solidaires, suite à la crise économique survenue dans le Nord de l’Angleterre, ont décidé de se nourrir par eux-mêmes et de partager avec les gens qui en avaient le moins ou n’ayant pas les moyens.

Donc, lutter de manière solidaire contre la vie économique devenue trop dispendieuse.

Après coups, ils y ont vu un moyen de:

  • Créer un lien social avec les gens de leur quartier, de leur village ou de leur ville
  • Renouer avec la nature et leur capacité d’auto-suffisance alimentaire
  • Changer les mentalités en créant une abondance partagée gratuite

Pour y adhérer, il vous suffit simplement d’imprimer et de mettre en évidence cette affiche devant chez-vous pour les passants (voir image ci-haut). Le projet fonctionne tellement bien que certains maires d’arrondissements en France proposent des terrains inutilisés pour les adeptes afin qu’ils puissent les cultiver.

(Les incroyables comestibles: source: www.incredible-edible.info)

(Les incroyables comestibles: source: http://www.incredible-edible.info)

Qui plus est, après 4 ans, il est intéressant d’observer qu’en Angleterre, là où tout a débuté, la consommation de produits frais locaux a augmenté; encourageant du même coup les ventes des producteurs de produits maraîchers.

Ainsi, loin d’être une source de concurrence, cela a entraîné une valorisation de leur terroir.

De notre côté de l’Atlantique, c’est à Westmount, Drummondville et St-Élie-de-Caxton, entre autre, qu’on voit apparaître les premières ébauches depuis l’an passé. N’hésitez pas à visiter leur page facebook.  Pour les gens qui souhaiteraient se lancer formellement dans cette aventure, on vous propose une méthode en 5 étapes faciles et réalisables.

Finalement, pour ceux qui douteraient encore de la portée de cette idée, voyez le court-métrage sous-titré en français de 11 minutes relatant le travail novateur d’auto-production locale des « Incroyables Comestibles de Todmorden ». Constatez la participation des habitants en collaboration avec les forces économiques, associatives et politiques du territoire qui ont rendu possible l’autonomie alimentaire de cette population.

Les fruits urbains

17 dimanche Fév 2013

Posted by Michel in Biodiversité

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Tellement habitués à voir nos fruits « parfaits » on a tendance à croire qu’imparfaits, ils deviennent impropres à la consommation, moins nutritifs ou encore « dégueulasses ». Il faut se rappeler qu’à l’époque les considérations esthétiques des aliments n’avaient rien à voir avec celles d’aujourd’hui. Ce facteur fait en sorte qu’une quantité phénoménale de denrées qui poussent souvent au-dessus de nos têtes sans qu’on s’en rende compte, n’atteignent jamais nos assiettes.

Laura Reinsborough (source: www.mytorontotoday.ca)

Laura Reinsborough (source: http://www.mytorontotoday.ca)

Pour contrer ce problème, un organisme sans but lucratif appellé « Not far from the tree« , développée en 2008 par la torontoire Laura Reinsborough, veut réhabiliter ces arbres fruitiers urbains. En 5 ans, 49 541 livres de noix, cerises, griottes, mûres, amélanchiers, abricots, prunes, raisins, pommettes, baies de sureau, de sumac, poires et de pommes ont pu être récoltées dans 14 régions de la ville Reine.

La branche québécoise « Fruits défendus« , démarrée en 2010 nous rappelle que pour:

… mettre un terme au gaspillage, Les Fruits Défendus mettent en contact des propriétaires d’arbres fruitiers et des cueilleurs bénévoles. Une fois récolté, le butin est partagé en trois : un tiers des fruits va au propriétaire de l’arbre; un tiers est partagé entre les bénévoles; le dernier tiers est reversé à une banque alimentaire ou à un organisme de charité.

Toutes ces provisions serviront à produire tartes, gelées, compotes et toutes une panoplie de mets qui auraient terminé sinon… écrasés sous nos pieds. L’émission de télévision du 23 novembre 2011, l’Épicerie nous rappelle que loin d’être des projets isolés, il en existe au moins une quarantaine d’autres de par le monde et le phénomène prend de l’ampleur.

Mais au-delà de ces considérations de réduire le gaspillage, les villes recèlent souvent des variétés anciennes oubliées sur des terrains vagues. Parfois même, les propriétaires terriens n’ont aucune conscience de la valeur qu’un spécimen représente. Ce sont souvent les premiers lieux où jadis, les colons et les communautés religieuses les ont plantés. Il n’est pas rare d’entendre des chercheurs de ces trésors révéler la provenance de leurs trouvailles dans les villes. À quand une cartographie montréalaise interactive comme à Londres de tous les arbres fruitiers présents sur l’espace public?

L’odyssée de la biodiversité

01 samedi Déc 2012

Posted by Michel in Biodiversité

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L'odyssée de la biodiversité (source: les aventriers voyageurs)

L’odyssée de la biodiversité (source: les aventriers voyageurs)

L’odyssée de la biodiversité, 10 pays, 300 jours pour sauver la planète… Ce film-documentaire réalisé par David Aimé et David Fabrega est distribué via les Aventuriers Voyageurs, un organisme sans but lucratif ayant pour but, entre autre, de soutenir les cinéastes de la relève.

Habituellement abordé sous l’angle du voyage et du tourisme, l’accent a été mis cette fois-ci sur un aspect excessivement important pour la survie de notre planète: le développement durable. Présenté sous forme de conférences suivant la présentation de leur oeuvre cinématographique, les auteurs se déplacent un peu partout au Québec (salles de cinéma, bibliothèque, salles de spectacles, maisons de la culture, etc.) afin de mettre en évidence des exemples de projets courageux et innovants de l’Amazonie, la Cordillère des Andes, le désert d’Arabie, la Mer Rouge et l’Océan Pacifique pour ne nommer que ceux-là.

Aux coûts de 10$ du billet, des rabais de 10% sont habituellement offerts aux membres de la FADOQ et aux étudiants directement à l’entrée. Il vous est aussi possible de devenir membre pour $10 et économiser sur les prochaines représentations et aussi profiter de rabais de leurs partenaires. Avis aux bénévoles, vous pouvez assister gratuitement aux projections

Visionner un extrait en cliquant sur le lien ci-haut ou consulter l’horaire des présentations.

Le 22 mai, journée internationale de la biodiversité

22 mardi Mai 2012

Posted by Michel in Biodiversité

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On ne s’en rend pas compte mais la biodiversité agricole procure en grande partie à nous et nos animaux de la nourriture, logement, vêtements, médicaments, revenus, ressources naturelles et toutes sortes d’autres utilités nécessaires à notre survie. Selon le site de la convention de la diversité biologique, le tiers de la surface terrestre est occupé pour la production alimentaire.  

 90% de notre énergie et nos protéines alimentaires viennent de seulement 15 plantes et 8 espèces animales, avec des conséquences inquiétantes pour la nutrition et la sécurité alimentaire. Le blé, le riz et le maïs fournissent à eux seuls plus de 50% de l’apport énergétique mondial d’origine végétale.

En constatant, entre autre, cette perte de biodiversité grandissante le Programme des Nations Unies pour l’environnement a convoqué en novembre 1988, un Groupe de travail d’experts sur la diversité biologique pour explorer le besoin de créer une convention internationale sur la diversité biologique.

Sans entrer dans l’historique complet de cette convention, il est important de retenir qu’elle a pu voir officiellement le jour le 29 décembre 1993 suite au sommet de la terre tenue à Rio le 5 juin 1992 où 168 signataires ont décidé qu’il était maintenant important de se pencher sur « la conservation de la diversité biologique, l’utilisation durable des composantes et le partage juste et équitable des avantages découlant de l’utilisation des ressources génétiques ».

Nous vous invitons à visionner ce court vidéo intitulé Agir maintenant pour la vie sur Terre qui résume les grands thèmes visés par cette initiative mondiale.

Cliquez pour accéder à la présentation. Connexion haute vitesse préférable.

Plantcatching… c’est gratuit et international (mise à jour)

24 mardi Avr 2012

Posted by Michel in Biodiversité

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Nicolas Cadilhac propose depuis la mi-avril 2012 une nouvelle initiative appellée « Plantcatching« . Le projet propose de retrouver gratuitement dans votre voisinage, peu importe votre adresse, des personnes qui, comme vous, veulent partager leurs plantes, bulbes et semences. C’est un bon moyen écologique d’économiser en faisant de belles trouvailles mais surtout, d’éviter de jeter vos divisions. Inscrivez-vous… c’est gratuit!

Un premier légume transgénique dans notre assiette

23 lundi Avr 2012

Posted by Michel in Biodiversité

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(image: http://lesmoutonsenrages.fr/)

Dès cet été, pour la première fois au Québec, vous verrez apparaître du maïs génétiquement modifié pour la consommation humaine.

En effet, dans la région de Saint-Hughes, près de Saint-Hyacinthe, des agriculteurs ont achetés des semences de la multinationale MOSANTO et les feront pousser dans le but avoué de les offrir aux consommateurs.  Selon l’article du Soleil du 19 avril 2012:

Les grandes chaînes de détaillants ont par ailleurs avisé les producteurs qu’elles n’achèteraient pas de blé d’Inde GM. C’est donc davantage dans les petits kiosques et les marchés publics que celui-ci risque de se retrouver.

Faites donc attention aux variétés inscrites sous les appellations Tentation 2, Obsession 2 et Passion 2. Pourquoi le 2? Simplement pour distinguer le maïs conventionnel du même nom versus celui modifié.  

En 2011, une coalition s’était formée dénonçant l’absence d’études d’impact.

Celle-ci avait également contribué à lancer une pétition à l’Assemblée Nationale du Québec exigeant l’étiquettage obligatoire des Organismes Génétiquement Modifiés (voir article du 25 octobre 2011). À l’échéance, le 23 décembre dernier, 11 109 personnes l’avaient signée. Les conclusions sont attendues pour juillet 2012. D’ici là, sensibilisez les gens autour de vous.

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