2018 a déjà fait un chanceux du nom de Bernard Rivest. Il se mérite des semences super rares du premier poivron canadien Vinedale en ayant participé à notre concours de fin d’année 2017. Félicitations! Pour celles et ceux qui souhaiteraient essayer cette variété, elle se retrouve dans notre section « pour commander » en nouveauté 2018. Vous avez été nombreux à envoyer votre réponse et je vous remercie beaucoup pour les bons mots inclus avec. Je les lis tous et ils me touchent beaucoup. Vous avez été aussi plusieurs à choisir le pâtisson comme étant la bonne réponse à notre question portant sur l’identification de la courge « pepo » parmi les quatre choix proposés (voir image ci-contre en bas à gauche). Et il y avait un truc….
En effet, si jamais vous songez à vous lancer dans la production de semences de courge, il est très important de ne pas les croiser entre elles. Vous pourriez au moins vous servir de ces indices pour déterminer la famille en vous basant sur la tige.
De fait, la C. maxima affiche un pédoncule cylindrique, non côtelé et tendre (voir ici-bas).
La C. pepo sera quant à elle composée de cinq à huit côtes bien marqués. La tige sera aussi dure et fibreuse au toucher comme notre exemple suggéré.
La C. moschata aura des bords côtelés et la base s’épaissit au contact du fruit.
Le pedoncule de la C. argyrosperma sera, quant à elle, épaisse et robuste.
Finalement, la C. ficifolia se verra mince et anguleuse.
Évidemment, d’autres indices peuvent nous mettre sur la piste tels la grosseur, la forme du fruit et l’apparence des feuilles ou des vrilles. Il en existe des milliers de cultivars.
Quoi qu’il en soit, on doit la classification des courges Cucurbitas au naturalisme (biologiste et botaniste) français Charles Naudin (1815-1899) qui, dans les années 1850, parvint à mettre de l’ordre dans ce chaos. Ainsi, une courge C. maxima se nomme un potiron; une C. pepo, une citrouille, la C. moshata, une courge musquée, la C. ficifolia, une courge siam et la C. argyrosperma, une courge mexicaine.