Nous n’en revenons jamais du nombre de légumes vivaces qu’on peut laisser au jardin sans s’en occuper. Très peu connu au Québec comparé à nos cousins français, le poireau perpétuel se veut, sans contredit, l’ami du jardinier paresseux. De pousser en petits bouquets autour du bulbe principal lui vaut le surnom de « poireau à gousses ». Connu depuis l’antiquité, certains écrits n’hésitent pas à affirmer qu’il remonterait même jusqu’aux hommes préhistoriques. Difficile de valider!
Par ailleurs, devant tant de facilité d’entretien, il est curieux qu’on ne le retrouve nul part offert par les anciens catalogues des semenciers québécois du siècle passé. Cela ne prouve pas son inexistence dans la belle province puisqu’on en fait mention dans le Journal du Nord de Joliette (jeudi, 21 août 1890) à savoir qu’il donne mauvais goût au lait si mangé par la vache. Des citations souvent retrouvées dans des textes européens néanmoins.
Toutefois, en consultant les vieux journaux ou magazines, il est très important de ne pas confondre l’expression commune québécoise « poireau sauvage » associée à l’ail des bois.
Quoi qu’il en soit, ancêtre de nos poireaux actuels sous le nom latin de allium ampeloprasum, il n’a aucun ennemi connu (insecte, maladie ou champignon). Le vers du poireau n’a même pas d’emprise sur lui. Il résiste à la sécheresse ou le froid jusqu’à -28 degrés (zone 5), supporte la compétition d’autres plantes en cas d’oubli et, bien qu’il se cultive mieux sur un site ensoleillé et riche, il se contentera même d’un sol ingrat semi-ombragé mais bien drainé. Que des bons côtés! Utilisé davantage comme condiment comparativement à son grand frère le poireau qui lui, se mange comme légume, ses feuilles ont une saveur beaucoup plus prononcées et s’ajoutent pour aromatiser vos plats (bouillons, sauces, salades, omelettes, etc). À la vapeur, poêlé, en vinaigrette, laissez aller votre imagination culinaire. Pour cela, coupez le feuillage à environ 2 cm de la base et utiliser selon vos besoins en cuisine. Il repoussera et d’autres petites gousses se formeront tout autour. Donnez-en à vos amis. Pour cela, attendez la période de dormance en surveillant le flétrissement complet du feuillage. Vous pourrez dès lors récupérer les petites gousses formées au pied du plant. Enfoncez-les dans la terre à près de 5 cm de profondeur et les espaçant de 20 cm entre chacun. Une fois bien installé, vous en aurez pour la vie. Tellement qu’en certains pays méditerranéens, on le considère comme une mauvaise herbe. Il se confond souvent avec son cousin, le poireau des vignes (allium polyanthum) qui lui, pousse à l’état naturel.
Options possibles acceptables? :
https://www.cafr.ebay.ca/sch/i.html?_from=R40&_sacat=0&_nkw=allium+ampeloprasum&rt=nc&LH_PrefLoc=3
Salutations
F
Bonne espèce mais malheureusement pas la bonne variété. Merci du temps de recherche consacré.
Michel Richard
POTAGERS D’ANTAN
Bonjour Michel
JAi vu sur le site Aster Lane edibe Allium Ampeloprasum, mais pas sur ci c’est ce que vous chercher, mais j’aurais fait ma part.
Effectivement bonne espèce mais pas la bonne variété. Merci pour vos recherches. Ça fait du bien d’avoir un coup de main.
Michel Richard
POTAGERS D’ANTAN
Bonjour, moi je me suis toujours faire dire que le poireau perpétuel était en fait ce qu’on appelle ici de l’ail éléphant. Il en parle un peu ici dans le bas: http://natureail.ca/catalogue/ail/elephant/
Bonjour Patrick,
Il existe une sous-espèce appelée allium ampeloprasum dans laquelle on retrouve une panoplie de variétés fourre-tout d’oignon, genre d’ail, poireau, etc… de type perpétuel, dont l’ail éléphant qui est un mélange entre l’ail et le poireau.
Bonne fin de journée!
Michel Richard
POTAGERS D’ANTAN
Je ne savais qu’il y avait une variété spécifique de poireau perpétuel. J’ai planté des poireaux en 2005 et je laisse toujours des plants au potager. L’année suivante, ce sont les premiers légumes qui sortent de neige. Lorsque plusieurs pieds poussent ensemble je les divise. Pour moi, la famille des oignons est perpétuelle, puisque ciboulette, oignon, poireau et ail éléphant repoussent à chaque année. Soit ils se ressèment parce que je les laissent monté en graine, j’aime les fleurs pompon ! Soit ils se divisent avec leurs bulbes. Je suis en zone 4b.
Bonjour Madame Gagné,
J’imagine qu’à force de les reproduire à chaque année, ils développeront leurs propres caractéristiques et qui sait, des légumes uniques.
Michel Richard
POTAGERS D’ANTAN
Bonjour. Je ne vois vraiment que le catalogue Baumaux, en France, comme solution à votre recherche de poireau perpétuel. Je devais revenir avec des bulbes au Québec en 2013 mais ils sont malheureusement arrivés à une adresse en Provence un jour après mon retour. Je ne pense pas qu’on puisse les importer librement au Québec puisque ce sont des bulbes frais et non des semences sèches. C’est un pari à tenter avec vos valises ou par courrier… dépendant du risque que chacun(e) est prêt(e) à prendre. Baumaux propose aussi de l’ail des incas en bulbilles : https://www.graines-baumaux.fr/167018-ail-des-incas-blanc-pur.html. Serait-il résistant au Québec?
Bonjour Monsieur Marrant,
Désolé du délai. Le logiciel vous avait transféré dans les indésirables.
J’ai tenté, sans succès avec les entreprises de semences françaises.
Je me suis fait intercepter mes colis « illégaux » envoyés par de bonnes âmes outre-mer.
J’ai eu des promesses non respectées.
Bref, il me reste la prière. Si la vie m’en met sur mon chemin, c’est que c’était prévu ainsi.
Michel Richard
POTAGERS D’ANTAN