Une famille de l’île d’Orléans en 1948 (photo: Omer Beaudoin)

Lorsqu’on y pense, outre l’école et le compagnonnage, les moyens de transmission de la connaissance ont considérablement évolué depuis le début de l’humanité. Que ce soit par le bouche-à-oreille de génération en génération et  souvent de père/mère en fils/fille ou par les livres, aujourd’hui, on utilise beaucoup Internet. Quel outil! Combien d’heures de recherche je me suis tapé dans de vieilles bibliothèques poussiéreuses, des fonds d’archives de sociétés d’histoire, des greniers de particuliers ou via des appels téléphoniques infructueux. Aujourd’hui, du bout du doigt, on peut accéder à une quantité phénoménale de renseignements et entrer en contact avec à peu près n’importe qui. Je n’en reviens pas encore. Arrive au 21e siècle me direz-vous.

Pourtant, avec du recul, ça ne fait pas si longtemps mais ça s’est inséré dans nos vies comme si de rien n’était. Pfiou! Ainsi, parmi les nombreux nouveaux outils à notre disposition, il existe entre autre des communautés québécoises de partage Facebook gravitant autour du thème du jardinage. Certaines plus pointues, d’autres plus généralistes, il n’en demeure pas moins qu’elles recèlent des trésors de connaissances, d’opportunités, d’auto-formation, de rencontres virtuelles (peut-être même en vraie) voire de plaisirs quasi infinis. Tout ça gratuit. J’en cite quelques exemples ici-bas. Bon nombre de « bonnes âmes » sur ces réseaux sont prêtes à échanger, éduquer, conseiller, éveiller votre intérêt. Juste à demander ou à offrir. Le potager s’endormira bientôt et ce sera à nouveau, pour le jardinier, le moment de s’auto-instruire.