
Nettoyage des carottes en 1950 (image: Omer Beaudoin et Marie-Jeanne Archambault, Archives Nationales du Québec)
Verriez-vous encore quelqu’un aujourd’hui nettoyer cette montagne de carottes à la main? Pourtant, il y a de cela seulement 69 ans, c’était la manière de faire. Et, avec le sourire en plus. À moins que ce ne soit juste pour la photographie.
En effet, après avoir les avoir ramassé, on les débarrassait de la terre, les triait, les attachait en bottes et les faisait sécher dehors à l’air libre pour un produit plus alléchant avant leur vente au marché. Des dizaines d’heures de travail, le dos souvent courbé, tel qu’illustré par l’épouse de Victor Legault de Saint-Vincent-de-Paul. Si jamais quelqu’un connaissait le nom de cette dame, faites-moi en part dans les commentaires car je l’inscrirais volontiers puisque, comme le chien, je suis admiratif et du même coup découragé par sa tâche titanesque. Une autre preuve du labeur vécu par nos anciennes et anciens agriculteurs avant la venue de la mécanisation. Quelle besogne!
belle photo ! meme le chien participe. On est loin des petits jardins d’aujourd’hui.
J’ai quelques voisins en banlieu de Montréal qui ont vécu leur jeunesse à la campagne. Ils décrivent souvent la taille du jardin familial avec l’analogie de la patinoire.
– On avait deux patinoires de patates, une de fraises…
La survie avait meilleur goût ! 😉
Il s’agit de mon arrière-grand-mère, Marie-Jeanne Archambault! Cette photo a été prise sur la ferme familiale, aujourd’hui exploitée par mon cousin, rang du Haut-Saint-François.
Merci infiniment de votre commentaire. Je fait les corrections sur l’image.
Michel Richard
POTAGERS D’ANTAN