Nous tenons à féliciter Madame Marion Fellay, gagnante de notre concours estival 2014. Cette dernière s’est méritée une variété de haricot Grand-maman Dinel, issue de notre patrimoine agricole québécois. Merci aussi à tous les participants et participantes. Vous êtes à chaque fois de plus en plus nombreux. On se rend compte aussi qu’il est difficile de vous en passer une vite…. grâce à Internet.
En effet, pour les curieux, notre question s’articulait ainsi:
Je suis composé de thym, verveine, myrte et marjolaine.
Un fois séché, je suis réduite en fine poudre et passée au tamis.
On m’insère dans un petit baluchon de tissus qu’on suspendra au cou pour le soir du bal de la Saint-Jean et ceci afin d’envouter l’élu(e) de son cœur. Qui suis-je?
Tous ceux ayant répondu « poudre de badinage » auront visé dans le mille.
À l’époque, la croyance voulait qu’à la Saint-Jean, les plantes atteignaient l’apogée de leur force au solstice d’été; puisant dans la terre toute l’énergie dont elles avaient besoin. C’était le moment de les récolter pour en concocter toutes sortes de potions ou de mélanges. Sept plantes se distinguaient par leur caractère sacré: la sauge, la marguerite, l’armoise, le lierre terrestre, la joubarbe, le millepertuis et le millefeuille. Parmi ces rituels, la poudre de badinage ne faisait pas exception et pour la cause, on suggérait de cueillir les ingrédients avec « le cœur aussi frais que les mains ». La magie opérait davantage si nous étions dans une période amoureuse. Après la cueillette, on sèche les ingrédients, réduit le tout en poudre pour passer la composition au tamis. Dans un petit baluchon porté au cou le soir d’une soirée, certains en renifleront les effluves tandis que d’autres tenterons de le faire sentir è l’élu(e) pour qu’il tombe en pamoison.
Encore une fois, merci de votre participation.