Ça nous a pris du temps mais nous ajoutons la deuxième partie à cet article paru le 16 septembre 2011. Mieux vaut tard que jamais. Pour vous aider à vous y retrouver, nous avons republié la première partie dans l’article précédent pour vous remettre en contexte. Lisez-le, ça aidera. Lorsque vous aurez terminé reprenez votre lecture après les trois points.

En effet, il est important de spécifier qu’une caractéristique bien particulière s’ajoute à  l’utilisation d’entrants naturels pour bonifier la structure du sol: l’astrologie. Et c’est là que plusieurs commencent à froncer les sourcils. Cet ajout tient compte du fait que le moment de plantation et de récolte auraient bel et bien une influence.

L’exemple le plus popularisé l’a été suite aux expérimentations de Maria Thum, une astronome allemande. Ayant rencontré son conjoint, Walter Thun, dans les années 1940, c’est lui qui l’initie aux principes de base de la biodynamie. À partir de ses apprentissages, elle pousse la réflexion encore plus loin en se questionnant à savoir: comment se fait-il qu’une graine de radis produit des légumes non uniformes en terme de grosseur, qualité, goût et ce, dépendamment de la journée où elle l’avait planté?

En principe, ils auraient tous dû être identiques en partant du constat qu’ils avaient bénéficié des mêmes conditions de plantation, d’arrosage, d’ensoleillement, de qualité des semences, etc.

Maria Thum (1922-2012)

C’est alors qu’elle crée dans les années 1950, selon ses observations, un calendrier astrologique horticole. L’exemple ici-bas s’en inspire. Nous vous dressons les grandes lignes mais les adeptes vous préciserons qu’il y a davantage de subtilités.

Exemple de calendrier lunaire (image: /www.rje.qc.ca)

Dans un premier temps, on prend en considération les lunes ascendantes et descendantes. À cela, s »ajoute aussi 4 thèmes (racine, fruit, feuille et fleur) répartis à divers moments dans l’année. Chaque thème représente une particularité spécifique. Voici la définition de chacun ci-dessous.

Légende du calendrier lunaire (image:www.rje.qc.ca)

L’idée n’étant pas de faire une complète formation sur cette approche, il est simplement important de retenir qu’il existe une appellation « Demeter » pour identifier les produits issus de l’agriculture biodynamique. L’équipe de la « Semaine verte dans leur reportage du 07 août 2010 mentionne que:

Selon Demeter international, l’organisme de certification, il y a plus de 4000 fermes certifiées biodynamiques dans 43 pays. En France, 235 fermes certifiées; en Allemagne, 1300. Au Canada, il y a 42 producteurs dans le programme Demeter, et il y en aurait autant qui pratiquent la biodynamie sans chercher la certification

Cette forme d’agriculture vous intéresse? Vous pouvez continuer à en apprendre davantage grâce à l’Association de biodynamie du Québec fondée depuis 1979.

Pour terminer, je vous relate une anecdote racontée il y a 25 ans concernant cette technique de culture. Je n’ai pu trouver aucune preuve ou source prouvant ces allégations. Elle n’est peut-être pas vraie mais comme j’aime bien raconter des histoires, je me suis dis « pourquoi pas ».

Durant la deuxième guerre mondiale, Hitler, adepte des sciences occultes, entend parler d’un livre proposant des principes gagnants utilisant  des techniques « non conventionnelles », voir « magiques » pour guider les agriculteurs dans leurs travaux des champs. Il veut posséder cette science et veut surtout empêcher le « commun des mortels » d’y avoir accès; désirant augmenter encore plus sa main mise sur le peuple. Il ordonne à ses services secrets de le dénicher et d’éliminer tous ceux l’ayant eu en leur possession. Il fût trouvé et par un  malheureusement hasard, était inscrit sous la pochette, le nom des hommes l’ayant emprunté. Ceux-ci furent exécutés et l’agriculture biodynamique fût perdue pendant des années jusqu’au jour où il fût retrouvé (…) 

C’est le bout de l’histoire qu’il me manque. Que voulez-vous, la mémoire est une faculté qui oublie… surtout après 25 ans. Si vous en connaissez la fin ou si jamais je me suis gourré, n’hésitez pas à m’en faire part.