Sharon Rempel (source: http://www.bakersjournal.com)

Pouvant être traduit librement comme le « Projet blé du patrimoine », cette initiative orchestrée par Sharon Rempel, agronome et « activiste céréalière », a débuté  en 1998 avec l’aide du  Garden Institute of British Columbia, un organisme à but non lucratif situé à Victoria en Colombie Britanique. L’un des mandats de ce programme consiste à trouver du financement pour aider les banques de semences locales, régionales et internationales. Depuis ses débuts, il a permis une série d’initiatives telles:

  1. Une étude préliminaire sur l’absorption par les semences de nutriments ajoutés dans le sol via des mélanges de bactéries et de champignons présents dans le thé de compost.
  2. La mise sur pied en Alberta d’un champs de quarantaine pour l’essai d’anciennes variétés de blé originaires des États-Unis.
  3. Le lancement du « Maritimes Heritage Wheat Project « . Ce programme a pu identifier un cultivar de blé cultivé depuis 1940 du nom d’Acadia. Cette variété  a comme principal mérite de s’adapter aux conditions agricoles et climatiques maritimes de l’est du Canada mais aussi d’être mieux digéré par ceux ayant des intolérances aux blés présents dans les pains industriels.
  4. Des champs d’essai (variétés modernes versus anciennes) afin d’en observer le comportement en tenant compte de nos techniques de culture biologiques contemporaires.
  5. La construction d’une base de données servant à jumeler les caractéristiques des anciens cultivars les plus susceptibles de répondre de manière positive aux changements climatiques mondiaux.

De plus, le site de Sharon Rempel, recense 34 anciennes variétés de blés canadiens créées entre 1885 et 1976 mais aussi de la documentation gratuite. Nous vous suggérons son oeuvre « Heritage Gardens….Inspirations from our Past« , dans laquelle vous pourrez consulter une section sur l’histoire de l’agriculture au Canada et plus spécifiquement sur les plantes (fruits, céréales, fleurs et légumes) cultivés entre 1600 et 1900.

Image symbolisant les mains responsables de l'approvisionnement alimentaire (photo: Terry Chapelas)