En 1966, le Ministère de l’agriculture du Canada publiait une brochure intitulée « Le potager » à l’intention du public. À l’intérieur de celle-ci, un plan de potager typique. Nous souhaitions vous en faire part, incluant les notes inscrites à des fins d’informations historiques.
PLAN D’UN POTAGER DE 1966
Aménager le potager de façon que les cultures élevées, telles le maïs. les tomates tuteurées et les haricots à rames soient au nord, d’où elles ne projetteront pas leur ombre sur les plantes plus petites. Pour prévenir le ruissellement et l’érosion, il est à conseiller d’aménager les rangs en travers de la pente.
Placer les asperges, la rhubarbe et les autres légumes vivaces au bord du jardin à trois pieds environs de l’herbe, afin d’en faciliter les binages. Planter les récoltes sarmenteuses au centre, et les autres récoltes de chaque côté; le long des récoltes sarmenteuses, ensemencer deux rangées en légumes hâtifs. Ces récoltes hâtives seront déjà récoltées quand les récoltes sarmenteuses commenceront à occuper plus de place.
En général, le jardin carré ou presque carré se travaille mieux. que le jardin long et étroit. Toutefois,, si l’on dispose d’un tracteur de jardin, il faudra sacrifier plus d’espace pour les tournières. Si possible, pratiquer une rotation des cultures, de façon que les mêmes récoltes ne reviennent pas sur la même parcelle d’une année à l’autre. Il importe surtout d’alterner certaines cultures comme les choux et les navets, afin de combattre la hernie. Toutefois, les oignons et, en général, les récoltes sarmenteuses peuvent être portées sur le même sol d’une année à l’autre.
À noter: L’expression « récoltes sarmenteuses » fait référence aux variétés exigeant de l’espace comme les citrouilles, les courges, les concombres, les melons, etc. (Merci à Xavier Marie du blogue « jardin d’histoire » pour la précision!) . De même, le terme « tournière » est l’espace sacrifié au coin des champs lorsque le tracteur tourne avec son équipement. Finalement, la « hernie » aussi appelée galle du chou, est un champignon vivant dans la terre: le plasmodiophora brassicae. Il s’attaque aussi aux navets, au colza aux radis et à la moutarde.
Bonjour,
article très interressant comme tjs..
petite remarque: moi j’avais compris plantes élevées pour tomates, haricots, vigne et plantes sarmenteuses pour courges et citrouilles qui ne faisaient ainsi pas d’hombre portée au nord de la ligne.
Jardin d’histoire
Bonjour Xavier Marie,
vous avez tout à fait raison. Dans mon empressement à mettre en ligne, j’ai omis de relire la fin de mon article et fait une erreur. Je fais immédiatement les correctifs. Une chance qu’il y a des gens comme vous pour nous permettre de nous améiorer constamment.
Michel Richard
POTAGERS D’ANTAN