Contrairement à la « couche chaude », la « couche froide », non chauffée, protégeait les plants au cours de leur période d’adaptation. Par exemple, l’image ci-dessus représente les champs des pères Trappistes d’Oka où ils se consacraient, entre autre, à la culture du traditionnel melon Oka. On voit bien l’alignement des « couches froides » sur buttes dans lesquels les mel0ns mais aussi d’autres légumes pouvaient pousser sans trop se préoccuper du froid.
Habituellement utilisé, en fin avril-début mai, nous utilisons aussi cette technique chez-nous.
Par contre, il est essentiel d’entrouvrir les châssis en début de journée car si on les tient continuellement fermés, il se crée un effet de serre et un trop haut taux d’humidité entraînant des maladies.
Les Pères Trappistes devaient donc à chaque jour, ouvrir et fermer chaque couche froide. Que d’énergie n’est-ce pas. Mais c’était ultra écologique! Et quand le beau temps arrivait, laissant derrière lui les risques de gel au sol, tout cet attirail disparaissait pour laisser pousser les plants jusqu’à leur pleine maturité.