Inspiré d’un article du New York Time magazine, « Why Bother? » (traduction: Pourquoi s’en faire?), Britta Riley et Rebecca Bray ont réalisé l’impact des changements climatiques versus les défis futurs de notre production alimentaire actuelle.
En effet, l’augmentation de la population mondiale constante, la pression exercée sur les terres cultivables par nos techniques agricoles combinées à des transformations atmosphériques feront en sorte que nous devont nous préparer à un jour revoir la manière de produire nos aliments. Vous pouvez lire le raisonnement de cette idée générale via leur « Look book » (en anglais).
Ainsi, ces deux artistes ont conçu un système hydroponique avec une pompe d’aquarium, des tubes et des bouteilles de plastique recyclées pouvant être fixé aux fenêtres. Le coût total d’investissement: 30$. C’est pas mal moins que la version améliorée qu’on vous suggère sur le site Internet de « window farming » au prix de 119.95$US par colonne pouvant aller jusqu’à 349.95$US et ce, sans compter les bébés plantes (ou les semences) et les nutriments.

Window Farming (source: http://michiganbackyardgardener.blogspot.com)
De fait, l’une des originalités de cette idée, outre le peu d’espace requis, consiste à l’amélioration continue du système par au-delà de 30 000 membres de leur communauté en ligne à travers le monde. Vous pouvez d’aillleurs vous y joindre et télécharger gratuitement les plans ainsi que les étapes de fabrication (seulement en anglais) pour le concevoir vous-mêmes à la maison.
Avec une fenêtre de quatre pieds par six pieds, un système de window farming pourrait fournir une salade par semaine.
Vous réalisez l’impact de milliers de personnes dans les villes produisant eux-mêmes leurs fines herbes, fruits et légumes. Il existe toutes sortes de solutions à notre portée pour réduire notre empreinte écologique. Il ne manque que le vouloir. Pour les visuels, nous vous avons inclus un vidéo.
Quel concept génial par sa simplicté et tellement éducatif! Merci Michel de partager tes trouvailles. Elles feront sûrement des petits au Québec.
Je trouve aussi qu’il est important de partager des solutions de production alimentaire. Elles sont si nombreuses et souvent plus faciles qu’on le croit. Comme ce n’est pas donné à tout le monde d’avoir des espaces cultivables, le concept d’agriculture urbaine devient un autre outil non négligeable parmi les solutions écologiques durables. À bientôt!
C’est une solution que je compte bien tester cette semaine. Par contre le coût de ce système n’est certainement pas de 30$. Rien que d’acheter une pompe à air (20€), des billes d’argile, de l’engrais (10€), quelques petites fournitures (aiguille de gonflage, scotch, peinture éventuellement, chaines pour fixation, …) on est plus sur du 60€.