En scrutant d’anciens livres et en parlant avec des jardiniers séniors, il nous arrive de temps à autre de dénicher d’anciens conseils ou de recevoir des confidences sur toutes sortes de trucs pour accroître ses bons résultats au potager. L’expérience passée a tendance à se perdre et nous fait commettre les mêmes erreurs que nos ancêtres. C’est pourquoi, il nous est apparu important de remettre en lumière ces anciennes méthodes afin que ce savoir demeure vivant dans nos mémoires.
Dans les mois à venir, nous vous en citerons plusieurs glanés ça et là au fil des rencontres et des découvertes. Nous les incorporerons dans un nouvelle catégorie intitulée: Vieux trucs de jardinier. Profitez-en!
Pour débuter, nous avons tiré du livre de 1885, Le verger, le potager et le parterre au Québec, une citation de son auteur l’Abbé L. Provancher sur la manière dont il donnait du pep à la germination de ses carottes.
En effet, à l’époque il estimait entre 20 et 25 jours le délai requis avant les premières pousses. Aujourd’hui, de nombreux anciens cultivars « plus récents » produisent plus rapidement mais la technique vaut encore la peine de s’y arrêter. Il faut dire aussi qu’à l’époque, il était courant de lancer les graines à la volée et qu’il était facile de perdre les pousses parmis les mauvaises herbes. Pour diminuer la période de germination, il suggère::
Pour hâter sa levée, on la (en parlant de la graine) fait tremper dans de l’eau tiède et on la roule ensuite dans du plâtre ou de la cendre; de cette manière elle pourra se monter avant que les mauvaises herbes prennent le dessus sur elle.
Cependant, l’histoire ne nous dit pas de combien de temps cette manière de faire accélère le processus de germination. Faites-le nous savoir.
Vous possédez, vous aussi d’anciens trucs et souhaitez les partagez, n’hésitez pas à nous les écrire via vos commentaires. Et merci d’avance aux noms des lecteurs. Bonne fin de semaine!
Excellente rubrique que ces vieux trucs à redécouvrir!
Une amie horticultrice m’avait parlé de coquilles d’oeufs émiettés au fond du trou de plantation de tomate, truc appris dans sa famille… Peut-être connaissez-vous déjà?
Je vais d’ailleurs en parler sur le blogue éventuellement des possibilités d’engrais avec les coquilles d’oeufs!
Salut à vous deux!
J’avais surtout entendu parlé de coucher le plant de tomate lorsqu’arrive le moment de la plantation en mai pour qu’il puisse développer plus de racines et ainsi absorber davantage de nutriments du sol. Ce que je fais chaque année et… ça marche. Ils deviennent dodus et en santé. Je vais dorénavant conserver mes écailles d’oeufs. Merci Jasmine pour ce truc.
Michel Richard
POTAGERS D’ANTAN
J’essaye ton truc Michel cet été! Moi aussi je veux des plants dodus!
Non pas des trucs mais plus tôt une ambiance, je vous conseille le blog http://jardindhistoire.blogspot.com/
Blog Français qui relate les carnets quotidiens d’un jardinier de chateau dans les années 30 en France. Interressant pour les dates et les techniques anciennes sans électricité.
Wow! Quel magnifique blogue. Nous l’inscrivons tout de suite dans nos sites en références.
Merci de votre générosité à nous le partager.
Michel Richard
POTAGERS D’ANTAN
J’aimerais mieux comprendre…
Le trempage des graines, bon ça va je comprends le principe…mais la cendre? Serai-ce une réaction chimique ? Ça donnerais vraiment une avance sur les mauvaises herbes?
On m’a donné le truc de mélanger du sable aux semences pour aider nos gros doigts à semer les carottes.
Si quelqu’un l’a essayé je suis preneuse de vos commentaires!
Bon jardinage 🙂
Bonjour Madame Lemay,
Selon les lectures faites dans d’anciens livres, la cendre enrobant les semences auraient la particularité de mieux conserver l’humidité histoire de permettre un meilleur taux de germination. Le meilleur moyen pour manipuler et semer de petites graines demeure encore, selon moi, le semoir manuel en vente dans des magasins à un dollar ou chez des pépiniéristes.
Bonne journée!
Michel Richard
POTAGERS D’ANTAN
Bonjour concernant les Coquilles d’œuf!
Je l’ai fait l’an dernier et aucunes de mes tomates n’a eu le fond noir comme chaque année auparavant.
Cette année j’ai pulvérisé les coquilles avec mon mélangeur. J’en ai ajouté au fond des pots lors du repiquage , mes plants sont magnifiques. Je prends soin de laver et bien sécher les coquilles pour ne pas inviter les moufettes!