Il y a quelques années, une finissante à la technique en horticulture ornementale nous a dessiné un plan d’aménagement paysager, entre autre, pour la façade de notre vieille maison. C’était son projet de fin d’études.
Dans notre cas, nous lui avions demandé de respecter le caractère ancestrale de la maison, c’est-à-dire d’utiliser des plantes corespondant à la fin du 20e siècle et de surcroît y intégrer des plantes indigènes comestibles.
Lors de sa présentation, nous avions été intringué par le raisin d’ours (Arctostaphylos uva-ursi) qu’elle avait utilisé comme arbuste d’ornement (15 à 30 cm de hauteur) et couvre-sol. Nommé ainsi par l’affection que porte l’ours à ce fruit, les amérindiens en fumait aussi les feuilles et l’écorce comme du tabac. Ils le nommait kinnikinick. Les baies peuvent se manger mais comme plusieurs aliments de la forêt, il y a des certaines contre-indications. Par exemple, certains ouvrages font état qu’il est non recommandé pour ceux souffrant d’insuffisance rénale et les femmes enceintes. Se savoure mieux séché, en compote ou en confiture. Si l’envie vous prend d’en apprêter, consultez le blogue Les Folles-Avoines : Plantes comestibles et utiles du Québec. Vous y trouverez justement quelques recettes l’utilisant. Il n’est pas à jour depuis 2007 mais il contient de l’information pertinente sur une foule de nos plantes comestibles.
Le saviez-vous? Vous pouvez demander (avec contribution volontaire) aux étudiants finissants de 3e année de la technique de paysage et commercialisation en horticulture ornementale de vous préparer vos plans. Vous devez, en début d’année scolaire (en août), faire votre proposition auprès de l’enseignant responsable du programme qui évaluera si votre projet respecte des critères précis. N’oubliez pas, l’étudiant sera noté sur cet exercice et il doit faire la preuve qu’il maîtrise des concepts appris durant sa formation. S’il est accepté, votre demande sera remise aux étudiants n’ayant aucun projet ou à ceux éveillant leur intérêt. Il se peut tout de même que personne ne vous choississe. Ne vous fixez donc pas trop d’attentes.
Bonne fin de semaine.
bien sûr il faut faire attention à l’endroit où on récolte, préferez les chemins de campagne, près des champs qui ne sont pas cultivés, ou dans les jachères (qui sont de plus en plus nombreuses) ou dans votre propre jardin si vous savez qu’il n’est pas trop exposé à la pollution. Evitez également de consommer crues les plantes sauvages recoltées au ras au sol et jusqu’a 30 cm, pour éviter de contracter l’echinochoccose et la douve du foie. Le mieux est de faire cuire ce qu’on récolte dans les terrains sauvages.