Un article publié dans le journal « Le Soleil » (01 août 1999, p. A3) intitulé « Tout dévoué à la protection des plantes menacées« , semble être la preuve la plus lointaine pour découvrir de l’information sur cette variété. Ce n’est probablement pas un hasard si ce fût aussi la première année où des semences ont été offertes aux membres du Semencier du patrimoine.
En effet, données par Catherine Fortin du Cap Saint-Ignace à Antoine d’Avignon (année de transfert indéterminée), les graines de ce légume ont été réintroduites via cet organisme. Nous n’avons malheureusement pas de renseignements concernant une année d’ancienneté possible. Nommé « Rutabaga Fortin » ou « Rutabaga de la Famille Fortin » par Monsieur d’Avignon en l’honneur de cette famille, il est normal, selon nous, qu’il n’y ait pas d’infos supplémentaires avant 1999 car il ne semblait pas avoir de nom ou du moins n’était pas appelé sous cette forme.
Si vous en semez, vous découvrirez toutefois une grosse racine violette à chair jaune. Elle se conserve très bien une fois entreposée pour la période hivernale. La majorité des commentaires des jardiniers amateurs font mention d’une racine à saveur très douce. De nombreuses sources font aussi état de sa résistance à certains insectes et certains désordres physiologiques dont plus spécifiquement la « brown heart » (voir image ci-contre).
De fait, cette carence en bore n’est apparente qu’une fois le légume coupé. Si vous récoltez vos propres semences, ce légume biannuel vous comblera par sa très grande productivité. Aucune image disponible pour le moment. Vous en savez davantage, la cultivez ou souhaitez partager avec nous son apparence, faites-nous parvenir vos photographies et témoignages à notre adresse de courriel: potagersdantan@hotmail.com Il nous fera plaisir de les ajouter à cette description. Maturité: entre 100 et 120 jours.
Cette année encore j’ai eu des rutabaga très piqués par des parasites. Comment réussir la culture des rutabagas ? Merci
Bonjour Madame Lavoie,
Je crois que vous parlez de la mouche du rutabaga.
Elle est identique à celle de la mouche du chou qui pond au niveau du collet vers le mois de mai. Les petits asticots attaquent la racine qui rend la racine impropre à la consommation. Pour l’éviter, il existe plusieurs solutions:
1) Plantez plus tard que d’habitude et maintenez le sol humide.
2) Semez en alternance avec de la laitue, car la mouche n’aime pas l’odeur de cette dernière.
3) Un arrosage hebdomadaire « au lessif » (cendres de bois diluées dans de l’eau) est aussi efficace.
4) Détectez les vols à l’aide de pièges jaunes englués. Disposez un filet anti-insectes spécialement conçu pour empêcher la mouche de venir pondre dans la culture.
J’espère que ça vous encouragera à poursuivre cette belle culture.
Michel Richard
POTAGERS D’ANTAN
Je viens tout juste de lire votre commentaire et je vous en remercie beaucoup. Je vais suivre vos conseils.