Selon nous, ce légume vivace fait parti de la liste des plus faciles à produire.
En fait, comme la pomme de terre, la reproduction se fait simplement par la multiplication des tubercules. Il produit des fleurs mais celles-ci n’ont aucune semence. Et un adage dit: topinambour un jour, topinambour toujours. Prévoyez donc un enclos souterrain pour éviter une perte de contrôle dû à une trop grande propagation.
D’ailleurs, il peut demeurer en terre sans craindre le gel. Pas besoin de l’entreposer.
Toutefois, si vous souhaitez en manger tout l’hiver sans devoir vous astreindre à déneiger et creuser un sol gelé, enterrez-les au sous-sol dans un bac contenant du sable humide à l’abri de la lumière. Il pourra survivre pendant une bonne partie de l’hiver. S’il vous reste quelques tubercules au printemps, vous pourrez les replanter au jardin dès que la terre se travaillera. La seule chose qu’il déteste, c’est le contact avec l’air. Il se conserve très peu au réfrigérateur. Par exemple, comme il est très productif, le tubercule peut parfois sortir de terre n’ayant plus de place pour pousser. Si c’est le cas, soyez assuré qu’il aura disparu la saison suivante, entraînant avec lui les autres racines voisines car la pourriture les aura tous atteint. Il n’a pas, selon nos observations de maladies, d’insectes ou de parasites connus.
Offrez-lui un endroit ensoleillé, un sol drainé et c’est tout. Rien ne vous empêche de lui donner une dose de compost à l’occasion. Se récolte à son meilleur après la première gélée d’automne (fin octobre-début novembre).
Bonne fin de semaine!
J’en aurai cette année… mais leur côté envahissant m’a tellement fait peur jusqu’à maintenant que j’en ai semé deux fois… et je n’en ai jamais récolté, tellement je les ai mis à des endroits où le sol est dur et peu accueillant! Je ne sais pas encore où les mettre cette année… mais je songe à bannir toute peur et à vivre avec l’abondance, le cas échéant!