Saint-Isidore, plâtre de la collection de la paroisse de Saint-Damase

J’imagine qu’il y a peu de personnes qui connaissent Saint-Isidore, patron des cultivateurs.

De fait, le 16 mars 1943, un décret de Rome proclaimait et désignait par le pape Pie XII, Saint-Isidore le laboureur, comme « le patron principal des cultivateurs des provinces ecclésiastiques de Québec, Montréal et Ottawa ». Je savais qu’il existait des Saints pour presque tout mais de là à connaître le nom de celui associé à l’agriculture. Ce serait une très bonne question pour un quizz puisqu’on le célèbre le 15 mai. J’ai découvert son existence lors d’une exposition organisée au Séminaire de Saint-Hyacinthe en 2009 ayant pour thème: culture(s) en danger.

En effet, la société du patrimoine religieux du diocèse de Saint-Hyacinthe, ayant fait un recensement de leur patrimoine religieux, en avait profité pour participer à un événement intitulé « ORANGE 3 » en regroupant certains objets thématiques à cet endroit accueillant aujourd’hui des prêtres à la retraite.
Ils décrivèvent l’histoire de Saint-Isidore ainsi:
Saint Isidore vécut en Espagne au 12e siècle et cultivait la terre d’un riche seigneur. Très pieux, il préférait parfois assister à la messe plutôt que de labourer les champs. Très croyant et très dévot, des anges envoyés par Dieu faisaient son travail pour le récompenser de son assiduité à la messe
Par la même occasion, ils ont aussi  mis en ligne une version virtuelle intitulée: De la graine à l’assiette où vous pourrez, à travers 3 thèmes (pourvoir, tranformer et déguster) faire un saut dans l’histoire agricole sous l’angle de la foi chrétienne. N’oubliez pas que l’histoire du Québec est fortement influencée par les communautés religieuses et comme celles-ci étaient souvent très instruites et qu’elles ont beaucoup voyagé, elles ont accumulé au fil des siècles des connaissances importantes sur l’agriculture. Leur contribution historique est inestimable. Pour les personnes qui, comme nous, font de la recherche sur le sujet, ce sont des mines d’or d’archives à découvrir.