Pour les assidus de ce blogue, vous vous souviendrez qu’il y presque trois mois, je vous conviais à une démonstration de Tuperware organisée par ma conjointe et une de ses amies. Ce fût une belle réussite. Rassurez-vous, je ne réitère pas l’invation car nous avons donné.
En fait, j’avais exprimé à ce moment ma profonde aversion de voir pourrir nos provisions par manque de gestion. Nous nous sommes donc depuis équipés, vous vous en douterez, de contenants aidant à une meilleure conservation des fruits et légumes.
Par ailleurs, j’ai rencontré, il y a quelques semaines, une personne nous ayant aidé dans notre potager il y a deux ans. Celle-ci avait un rêve d’apprendre le métier de forgeron, établir sa forge dans l’est du Québec, y faire du surf et construire son potager. Je suis sûr qu’elle se reconnaîtra si elle lit ces lignes. Elle se demandait comment éventuellement conserver cette nourriture.
Je me suis donc souvenu de cet article écrit plus tôt et m’étais promis d’écrire à nouveau sur le sujet des conserves. Il existe de nombreux sites, ouvrages et blogues traitant de ce thème. Mais, comme vous le savez maintenant, nous tentons d’y mettre un peu de piquant et d’aborder l’idée de la manière de nos ancêtres.
Ainsi, nous avons pu mettre la main sur un document de 1937 intitulé: Les conserves. Écrit par le Ministère de l’Agriculture de la province de Québec, le document nous révèle la manière dont on s’y prenait à cette époque. Suivez les étapes 1 à 12. Nous ne sommes pas des spécialistes des conserves mais nous aimerions bien avoir quelques commentaires à savoir si, encore aujourd’hui, après 74 ans, la méthode demeure la même. Vous pouvez cliquer sur les images ci-dessous et les agrandir. Bonne fin de semaine!
Bonjour vous deux,
74 ans plus tard, on a découvert que les spores de clostridium botulinum (organisme qui cause le botulisme) ne sont détruit qu’à une température de 116 degrés celsius. Pour les conserves dont l’acidité et de plus de 4,5, il faut utiliser un autoclave pour stériliser les pots car il faut que la température monte à plus de 116 degrés celsius, ce qui est impossible dans l’eau bouillante. Donc, les viandes, presque tous les légumes (sauf les tomates, en général suffisamment acides) et certains fruits. Lorsqu’il y a beaucoup de sucre (comme les confitures) ou bien du vinaigre (pour les marinades), la technique à l’eau bouillante est correct.
Le blog de « Vincent le canneux » ainsi que Bernardin (dont vous avez mis les liens plus haut, sont d’excellente références.
À mes débuts de « canneuses », j’ai perdu bien des pots car je croyais qu’une fois cuite, il suffisait de mettre la nourriture en pots et de la stérilisée dans l’eau chaude. Et bien sachez que des pots de haricots, de chili et autres potages ont bien « explosés » dans mon garde-manger! Heureusement, personne n’a été malade. L’autoclave, c’est pour bientôt. J’aimerais bien conserver les surplus de récolte du potager sans que se soit « bourré » de sucre ou de vinaigre.