
Récolte du foin de mer à Sainte-Famille-de-l’Ile-d’Orléans (image: collection privée et année inconnue)
Tout le monde connaît le « foin de terre », celui qu’on récolte dans les champs mais le « foin de mer », ça vous dit quelque chose? La différence se veut significative entre les deux car dans le premier cas, il se compose de plantes fourragères (légumineuses ou graminées) tandis que dans le deuxième cas, ce sont les joncs qui poussent le long du fleuve. Les anciens écrits font mention du « gros foin » ou du « sain-foin » et qu’on en faisait usage courant depuis le début de la colonisation par les fermiers de toutes les communautés jusqu’au milieu du 19e siècle. Qu’ils soient ramenés par les vagues sur la plage ou coupés directement dans les marais, la récolte doit s’effectuer souvent dans la boue. On lui attribut des propriétés particulières notamment le fait qu’il attire très peu les insectes par sa forte odeur et son côté hygroscopique (absorbant l’humidité de l’air). Offert en complément avec le « foin de terre », le bétail appréciait son goût salé. Il sera délaissé par le fourrage actuel après le milieu du 19e siècle.
Wow!! on ne nous enseigne pas cela dans les livres d’histoire merci.