Voici un geste millénaire probablement disparu aujourd’hui des fermes québécoises modernes: la traite manuelle des vaches. Avec la venue des trayeuses automatiques et des stations de traite régit par informatique ou par robot, l’éleveur a gagné beaucoup en temps et en production. Pour en avoir fait l’essai, une dose d’aptitudes se veut nécessaire pour bien traire une vache. On voit ici sur l’image qu’avec le temps, le fermier arrive à une réelle précision. Il est vrai qu’à deux fois par jour, multiplié par le nombre d’animaux, ça devient rapidement monotone. « Faire le train », une expression canadienne-française, utilisée encore aujourd’hui, signifie qu’on va s’occuper des vaches pour les nourrir, nettoyer les stalles, les traire… Cette responsabilité s’acquitte matin et soir. Un peu une formule dérivée de l’expression « train-train quotidien ».
En fait, le terme « train » remonte au 12ème siècle, bien avant la construction de la fameuse locomotive qu’on appelle aussi « train ». Selon le Petit Robert, ce mot ancien signifiait, « manière d’aller, d’évoluer ou façon de faire les choses« . Comme le langage évolue constamment, l’origine de l’expression « faire le train » trouve sa source à partir du moyen-âge où on l’a consacré, avec le temps, à ce rituel répétitif quotidien entre la maison et l’étable.
Dans le temps où on buvait du bon lait !!