On nous demande souvent si nos potagers peuvent se visiter. Pour le moment, la réponse est « non » pour une question de temps mais aussi d’humilité.
En effet, bien qu’on aspire un jour à développer un potager-conservatoire, nous investissons davantage nos énergies à préserver des variétés en danger plutôt qu’à l’esthétisme de la chose. Aux dires de ma conjointe, il n’y a rien de conventionnel. Rien d’organisé pour l’œil et encore moins pour l’esprit. Il y a des surprises partout et un visiteur ne saurait sûrement pas s’y retrouver sans marcher sur un trésor. On tente de rentabiliser l’espace au maximum et de temps à autre des chats laissent aussi leurs cadeaux très désagréables sous le pied. On s’en accommode mais ça nous peinerait pour les visiteurs.
On a d’ailleurs refusé de nombreuses demandes de médias locaux et provinciaux.
Toutefois, nous avons fait une exception ce printemps 2015.
De fait, le 25 mars 2015 nous recevons une demande de Delphine Caubet, une journaliste de Reflet de société, un journal de la rue conçu par un organisme communautaire de prévention et d’intervention de Montréal. Ceux-ci organisait un numéro sur l’agriculture québécoise et elle voulait venir chez-nous pour qu’on lui parle de notre histoire et prendre des clichés de nos installations. Nous croyons fortement en l’implication citoyenne et la mission de l’organisme nous a convaincu d’y prendre part. Cinq mois plus tard, nous recevons deux copies du magazine à notre plus grande surprise. Vous pouvez consulter le lien suivant pour un aperçu de cette édition. On vous invite évidemment vous aussi à les encourager à votre façon.