Labour en 1937 (source: http://www.agriculture.technomuses.ca)

Si vous parcourez les routes de campagne, vous verrez ces temps-ci certaines affiches temporaires indiquant la circulation possible de machineries agricoles. Cet avertissement vous sensibilisera à la rencontre possible de véhicules agricoles imposants beaucoup moins rapides comme un tracteur, une remorque ou une moissonneuse batteuse.

En effet, c’est le moment des travaux aux champs avant la venue de l’hiver et certains agriculteurs doivent emprunter la route entre deux terres.

Justement, notre carte postale de ce mois-ci illustre les labours d’un tracteur à chenilles de 1937 (marque inconnue).

De fait, dès le début du 20e siècle, l’augmentation des superficies à cultiver obligea les fermiers à se doter de technologies pour répondre à une demande démographique croissance. C’est à ce moment qu’on délaissa les boeufs et les chevaux aux profits de ces monstres métalliques.

Sawyer-Massey 20-40 (source: http://www.tractorshed.com)

Par exemple, en 1918, le tracteur au kérosène 20 40 Sawyer-Massey arriva sur le marché. Il pesait 11 800 livres (5 350 kg) et coûtait 3 500 $. Le terme « 20 40 » faisait référence à la puissance équivalente, en chevaux-vapeur, à la barre d’attelage et à la prise de force. Loin d’être parfait, le moteur n’avait aucune protection et la plateforme ouverte exposait le fermier à la chaleur, la poussière et aux débris tandis que les roues d’acier rendaient le roulement cahoteux.  

Pour les amateurs d’antiquités telles que celle-ci, visitez le Musée de l’agriculture du Canada où vous pourrez consulter une section sur la mécanisation (batteuses, tracteurs, les drains et les tranchées, la récolte, l’ensemencement, etc.).