Par plaisir, nous analysons souvent les publicités de nos marchés d’alimentation québécois en prenant un angle différent de ceux qu’on aimeraient bien nous montrer.
Par exemple, avez-vous vu celle concernant la transformation du commis aux fruits et légumes par « l’expert jardinier de Metro »? En prenant une citation inscrite de leur site Internet, on cherche à nous convaincre que ces gens:
…ont rassemblé ici une foule de renseignements pratiques sur les nombreuses variétés de fruits et de légumes disponibles en épicerie toute l’année.
.. et de rajouter:
Trucs et astuces culinaires, informations sur la préparation, la cuisson et la nutrition, sans parler des recettes que vous voudrez toutes essayer…
Allo!!!! Ne croyez-vous pas qu’un jardinier s’intéresse oui à la manière dont il peut apprêter ses fruits et légumes mais n’y a t-il pas autre chose d’important. Nous avons posé des questions, par curiosité, à plusieurs de leurs supposés « experts jardiniers »:
- Dans quelle municipalité du Québec sont cultivés vos brocolis?
- Connaissez-vous le nom de l’entreprise d’où proviennent vos pommes de terre Yukon Gold?
- Combien de jours ont pris vos tomates pour mûrir?
Quelles ont été selon-vous leurs réponses. Tous sans exception ont répondu « Je ne sais pas ».
Peut-on vraiment prétendre porter le nom de jardinier si on ne sait même pas le nom de la variété des fruits et légumes qu’on met sur l’étalage? Nous n’enlevons pas le mérite et l’ardeur que peuvent consacrer ces gens à leur travail mais quelle est la définition véritable du mot jardinier?:
Celui, celle dont le métier est de travailler aux jardins, ou qui cultive un jardin pour en vendre les produits.
Ils ont totalement éclipsé l’une des parties les plus importantes soit celle de « cultiver » en la réduisant à sa plus simple expression… celle de VENDRE.
En plein dans le « mille »!