
Poirier Savignac (image: http://www.jardinjasmin.com)
Selon le biographe du frère Armand Savignac (voir article du 26 janvier 2011), Monsieur Paul Beaupré, pour payer ses traitements chiropratiques en 1948, ce clercs de Saint-Viateur et précurseur de l’alimentation biologique au Québec, vend entre autre, des plants d’arbres fruitiers qu’il a minutieusement sélectionnés et amélioré à partir de greffons ou rejets obtenus dans la région de Montréal dans les années 40.
Parmi les arbres offerts; le poirier Savignac, du nom du religieux.
C’est sous cette appellation que ce poirier est le plus connu mais la véritable provenance de cet arbre fruitier serait beaucoup plus ancienne et pourrait même remonter au 17e siècle. Une recherche plus exhaustive s’avérerait nécessaire pour confirmer ou non cette affirmation. Avis aux intéressés.
Quant à lui, Paul-Louis Martin (2002), dans son ouvrage « Les fruits du Québec », qualifie cette poire de:
…petite taille, ronde et de forme globulaire, elle a une chair croquante, juteuse et parfumée.
Pouvant être planté jusque dans les zones classées 3, l’arbre est très productif et ses fruits peuvent être servis frais ou mis en conserve. Se récolte en septembre. Considéré très résistant aux maladies mais les branches mortes doivent être taillées comme moyen de prévention. Plantez dans un sol riche et bien drainé. Vous le retrouverez de plus en plus dans les pépinières car la demande s’installe puisque bien acclimaté à nos régions froides.. Sinon, vous pouvez en commander en automne pour le recevoir au printemps.
La poire que vous présentez sur votre site comme une poire Savignac n’est pas la bonne. Je la cultive depuis des année et ce n’est ni la culeur, ni la forme.
Bonjour Madame Proulx,
c’est bien gentil à vous d’avoir pris la peine de nous avertir. Il arrive souvent, lorsqu’on fait de la recherche, d’avoir des infos erronées.
On refait les corrections nécessaires dans ce cas. Une chance qu’il y a des gens comme vous.
Verriez-vous un inconvénient à nous acheminer une photographie numériques des vôtres?
Nous serions heureux d’inscrire votre contribution en mentionnant votre nom sous la photographie dans cet article.
Par curiosité, où avez-vous obtenu votre (vos) plant(s)?
Michel Richard
POTAGERS D’ANTAN