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Potagers d'antan

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Potagers d'antan

Archives mensuelles : avril 2018

Pourquoi le « topinambour » s’appelle t-il ainsi?

28 samedi Avr 2018

Posted by Michel in Légumes du Québec

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Gravure topinambour / hélianthes tuberosus (image: informations-documents.com)

En ce moment, je récolte du topinambour. Oui! Oui! Déjà en avril. Je reçois beaucoup de commandes pour ce légume et c’est la période parfaite pour l’envoyer avant sa germination. En le sortant de terre, je me suis souvenu du chemin cocasse qu’il a parcouru avant qu’on l’appelle ainsi. J’ai voulu vous en faire part cette semaine.

Dans un premier temps, la croyance populaire circule qu’il soit indigène au Québec. Erreur!

En fait, la plante s’est propagée du centre des États-Unis jusqu’au Canada via les populations amérindiennes où elle a su s’acclimater à nos régions nordiques depuis quasiment cinq siècles. Selon Nathalie Cooke, auteure du livre « What’s to eat? Entrees in canadian food historic« , Samuel de Champlain avait découvert que les autochtones du port de Nauset, au Massachusetts, cultivaient des racines dont le goût ressemblait à celui de l’artichaut. Pour s’en convaincre, il séjourne dans cette région pour constater qu’elles avaient plutôt, selon lui, une saveur comparable à celui de la bette à carde. Qui dit vrai? Les goûts ne se discutent pas et on y va avec nos références. Comme on dit, faut goûter pour se faire sa propre idée.

Bref, il fût mandaté de ramener la plante en France en 1605 qu’il appela « truffe du Canada » et ce, à partir de spécimens, on suppose, de la Nouvelle-France. L’histoire aurait pu se terminer ainsi mais un imbroglio sémantique s’est glissé au moment de sa présentation à la cour de France en 1613.

Topinambours blancs communs

En effet, le hasard a fait en sorte que cette « truffe du Canada » fût présentée en même temps qu’une tribu d’Amazonie appelée selon les écrit du voyageur et écrivain français, Jean de Léry (Journal de bord en la terre de Brésil de 1558 mais paru en 1578), les « Toüoupinambaoults ». On comprendra la traduction par « Topinamboux » pour simplifier la prononciation exacte. Comme le légume avait déjà commencé à gagner en popularité dans les potagers de France due à sa formidable acclimatation et sa production exceptionnelle, on crû, à tord, qu’il provenait du Brésil et non de la Nouvelle-France et on le surnomma « topinambour ». Encore une fois, l’histoire aurait pu s’achever ainsi mais l’appellation anglaise de la plante, « Jerusalem artichoke », résulte aussi d’une erreur. Non mais!…. quand le sort s’acharne.

De fait, pourquoi l’associer à « Jerusalem »? On pourrait, à la limite, comprendre « artichoke », découlant de la traduction anglaise pour « artichaut », en référence au goût du légume. Pour trouver la réponse, on doit remonter jusqu’en Italie où la plante se surnommait « girasole » car associé visuellement au tournesol (Helianthus annuus) comme le montre la photo ici-bas. Une autre simple méprise de traduction-diction anglais-italien aura tout bonnement encore une fois crée une autre déformation de la langue. Une véritable chaîne de téléphone. Et pour vous dire la vérité, le passé horticole est truffé d’exemples. Il faut dire qu’au 17e siècle, avec les nouvelles colonies, toutes sortes de nouveaux spécimens apparaissaient d’un peu partout créant une véritable cacophonie botanique sans cadre pour les identifier.

Quoi qu’il en soit, très apprécié dans les vieux pays, les colons français, eux, croyaient dur comme fer qu’ils deviendraient des « sauvages » s’ils en mangeaient. Même si d’anciens catalogues de semences québécois de la fin du 19e et 20e siècles en offrait, il n’a jamais vraiment eu la côte au Québec contrairement à l’Europe où, jusqu’à la deuxième guerre mondiale, il côtoyait les autres légumes dans l’assiette. Son oubli fait suite à l’occupation Allemande car cette denrée alimentaire ne faisait pas partie des légumes réquisitionnés comme la pomme de terre ou le navet pour l’effort de guerre. On le surutilisa pour sauver de la famine des millions de Français. Mais ce qu’on ne vous dit pas, c’est qu’en trop grande quantité d’absorption, il crée beaucoup d’inconforts intestinaux. Avec l’armistice, trop associé à la disette et aux maux de ventre, on l’abandonna. Et oui, même les saveurs recèlent une mémoire, bonne ou désagréable. Par exemple, j’ai cessé de manger des sandwichs pendant au moins 20 ans tellement j’en avait eu dans mes lunchs après la fin de mes études. Aujourd’hui, après des décennies d’absence, les nouvelles générations n’ont pas cette relation avec ces mauvais souvenirs de batailles, ni cette idée préconçue qu’ils se transformeront en « sauvage » et, possèdent encore moins de cochons à nourrir. Alors, il reviennent tranquillement dans nos menus et ceux des restaurants. Pour les personnes intéressées à en produire, consultez notre ancien article intitulé « comment produire et conserver le topinambour ».

Topinambours rouges en fleurs

Curiosités au potager: les 3 piments les plus forts au monde

20 vendredi Avr 2018

Posted by Michel in Curiosités au potager

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Piment fort Carolina Reaper ou la « faucheuse de Caroline » (Photo: puckerbutt pepper company)

Comme les scorpions et les araignées, les plus petits piments s’avèrent les pires. Le premier, surnommé en français la « Faucheuse de la Caroline » ou Carolina Reaper (capsicum chinense), se veut depuis 2013 le piment le plus fort au monde selon le Guinness des records en se basant sur l’échelle Scoville. Mais son titre devrait tomber éventuellement pour le « Dragon’s breath« , encore plus fort. Pour vous donner une idée de leur force, sachez qu’un piment doux se situe entre 100 et 500 unités sur l’échelle Scoville comparativement à, 1.6 et 2.2 millions unités pour le Carolina Reaper et supposément 2,48 millions unités pour le Dragon breath. Outch! Ce dernier, créé par les chercheurs de l’université de Nottingham Trent au Royaume-Uni mais aujourd’hui propriété de Mike Smith des entreprises Tom Smith Plants est mortel à l’ingestion. Et, je pèse mes mots car à cette puissance, il devient suicidaire d’en manger avec d’atroces souffrances.

Mike Smith propriétaire du Tom Smith Plants et le piment dragon breath (image: http://www.telegraph.co)

Inutile de vous dire de les manipuler avec très grand soin en portant gants de caoutchouc épais, masque pour respirer et lunettes de protection si vous récoltez les semences. Pas de farce! Pour celles et ceux s’étant risqué à manger un Carolina Reaper, plusieurs incidents rapportent des crises cardiaques, des migraines intenses instantanées et des brûlures d’estomac menant à l’urgence. Touchez l’intérieur du légume pour ensuite vous gratter la peau et vous le regretterez, surtout les yeux. Pour une description intéressante suite à la consommation d’un huitième du Carolina Reaper frais, regardez la vidéo du québécois Sébastien Roy. De par les commentaires de son créateur américain, Ed Currie, le goût de départ vous paraîtra sucré mais très rapidement s’enclenchera une détonation nucléaire gustative en chaîne augmentant en intensité et en chaleur au fur et à mesure des secondes. Et ça prendra du temps avant de s’atténuer. Votre corps réagira très fortement. Vous n’avez qu’à consulter les multiples vidéos sur YouTube des inconscients ayant tenté l’expérience pour vous en convaincre.

On a même créé une seule et unique chips assaisonnée avec cette variété. Ce « one chip challenge » ou, en français, ce « défi d’une croustille », me fait frémir juste en regardant la boîte.

En fait, la responsable de cette sensation de chaleur exacerbée s’appelle la capsaïcine, une molécule présente un peu partout dans le corps qui active des récepteurs notamment sur la langue. Elle stimule les muqueuses faisant croire au cerveau qu’elle est en feu. En trop grande quantité d’absorption, vous pourriez subir des séquelles à l’estomac jusqu’à vomir du sang car les vaisseaux sanguins se dilateront de manière trop subite à cause de la pression pour évacuer cette « fausse menace ». Alors si vous les cultivez, dressez un périmètre de sécurité et avertissez les visiteurs du risque et péril.

Ed Currie (photo: The New Yorker)

Cette course au piment explosif existe depuis longtemps mais elle a pris un nouveau tournant au début des années 2000 via l’entreprise américaine PuckerPutt Pepper Company. Ed Currie s’est amouraché de la culture des piments forts au point où aujourd’hui, il a combiné diverses souches pour offrir une multitude de variétés sous des appellations anglaises évocatrices telles: Chocolate scorpion ou Trinidad Viper x Purple Bhut.

De plus, il tente de dépasser son propre record d’intensité en créant un autre légume encore plus piquant, le pepper X,  pour atteindre le score de 3 180 000 unités sur l’échelle Scoville. Malade! Une autre preuve que le potager peut recéler de véritables merveilles par le génie et la patience d’hybrideurs. Mais pourquoi de telles bombes?

Piment « Pepper X » (image: tastingtable.com)

En fait, pour l’industrie alimentaire, ces créations deviennent très intéressantes car cette puissance « naturelle » équivaut à moins en insérer dans une recette pour le même pouvoir piquant. Donc, moins dispendieux et sans recourir a des molécules synthétiques. L’attrait sans cesse croissant aussi des clients pour des saveurs rehaussées encourage l’ajout du piquant dans les recettes. Ainsi, un simple petit bout peut assaisonner toute une grosse recette dans les chilis, sauces au piment fort, salsas, etc. Je me demande où ça va s’arrêter.

Wilbur Lincoln Scoville (image: Wikipédia)

Saviez-vous que? À partir de 1912, Wilbur Lincoln Scoville (1865-1942), pharmacien américain, s’intéresse à la piperine, une molécule présente dans le poivre qui lui donne ce goût de piquant. Travaillant pour la société pharmaceutique Parke-Davis, aujourd’hui connue sous le nom de Pfizer, ses travaux l’amènent à toucher aussi à la capsaïcine et il bifurque vers l’élaboration d’un test connu sous le nom de « Scoville Organoleptic Test » pour déterminer la puissance d’un piment. Pour cela, il appuie ses observations sur les papilles d’un groupe de volontaires ayant goûté une solution de piments diluée dans du sirop de glucose. Peu à peu, la quantité de sirop allait en augmentation jusqu’à ce que toute trace de chaleur ait disparue. Les cobayes notaient chacun des piments sur une échelle entre 0 et 300 000. Aujourd’hui, cette échelle s’élève jusqu’à 16 milliards d’unités.

Le réseau des semences communautaires… pour bientôt

14 samedi Avr 2018

Posted by Michel in Événements et perfectionnement, Outils de références

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Suite à sondage mené au printemps 2017 auprès de plusieurs centaines de projets de semences communautaires au Canada et aux États-Unis, le réseau des semences communautaires (RSC) vous invite aujourd’hui à célébrer les semences et la communauté.

En effet, en offrant ressources, plateforme de réseautage et de partage de renseignements, le RSC veut vous aider à acquérir des connaissances, compétences et des liens communautaires pour sauver et partager des variétés à pollinisation libre. Vous reproduisez déjà vos semences ancestrales. Vous êtes impliqués dans un organisme ou échangez (ou souhaitez échanger) vos semences. Si votre réponse est positive, alors ce réseau pourrait vous convenir. Intéressé?

De fait, dans l’attente de leur mise en ligne finale, ils vous enverrons des mises à jour et vous communiquerons les possibilités d’engagement. Cliquez ici pour ajouter votre nom à leur liste d’envoi! Vous pourrez vous désabonner en tout temps. Ça n’engage à rien. Le RSC se veut une réalisation conjointe de Seed Savers Exchange et USC Canada. Ils ont uni leurs efforts pour créer une plateforme en ligne dont la mission consistera à « appuyer, habiliter et réunir les gens qui se joignent au mouvement des semences communautaires« , une vague qui ne cesse de prendre de l’ampleur tant au Canada qu’aux États-Unis. Lorsque le site web sera mis en activité pour de bon, vous devriez y trouverez :

  • une carte interactive des acteurs et des projets dans le secteur nord-américain des semences communautaires
  • une sélection de ressources éducatives
  • un accès à l’échange de semences en ligne de l’organisme Seed Savers Exchange.

Soyez du nombre de celles et ceux ayant à cœur la libre circulation du patrimoine semencier.

L’émission télévisuelle « Les fermiers »

07 samedi Avr 2018

Posted by Michel in Types de jardins-potagers

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Émission, les fermiers (image: Unis TV)

Depuis le 05 avril 2018, une nouvelle série télévisuelle de 8 épisodes intitulée « les fermiers » nous montre la possible agriculture de demain. Produite à la ferme des Quatre-temps à Hemmingford, cette initiative financée par le richissime André Desmarais, se veut un incubateur d’une agriculture maraîchère biologique intensive renouvelée alliant techniques modernes à un savoir ancestral disparu depuis la venue de l’ère industrielle vers la fin de la 2e guerre mondiale. Comment, à petite échelle, peut-on vivre de l’agriculture sans recourir aux intrants chimiques et à la machinerie? De quelles manières améliorer la productivité d’une terre de 8.5 acres avec comme objectif de générer un chiffre d’affaires annuel d’un demi million? Wow, quel défi! Soutenue par 10 participants sélectionnés d’un peu partout sur la planète et d’une équipe dirigée par Jean-Martin Fortier (propriétaire des jardins de la grelinette), ceux-ci tenteront de démontrer qu’il est possible d’atteindre cette cible ambitieuse. Au final, les 10 participants repartiront avec ce nouveau savoir dans leur pays pour le reproduire chez-eux. Le changement agricole est commencé.

De fait, vous verrez, au fil des mois, des semis en passant par la récolte et ce, jusqu’à la distribution (et j’en passe), qu’il est possible de repenser de manière écologique et économique ce qu’on croit aujourd’hui immuable en matière de production alimentaire. Diffusé tous les jeudis à 20h00 sur la chaîne UNIS TV et en rediffusion plusieurs fois durant la semaine. Pour ceux et celles ayant raté le premier épisode, rattrapez-vous sur le site pour la voir en diffusion continue.

Carte postale d’avril 2018

01 dimanche Avr 2018

Posted by Michel in Carte postale du mois

≈ 2 commentaires

Source: haut

En haut: Donat Dame – vers 1926 – (image: Lyne Bellemare) En bas: ferme expérimentale de Ste-Clotilde -date inconnue- (image: Bibliothèque et archives nationales du Québec)

Je reçois régulièrement des images, demandes spéciales et documents de lectrices et lecteurs soulignant le vécu agricole d’antan de leur famille. Je les en remercie infiniment car ils me permettent de jeter un regard souvent neuf et inconnu sur une période de l’histoire relié à l’agriculture. J’aimerai pouvoir écrire le plus rapidement possible mais je suis trop souvent retardé. Mais j’y arrive! Je m’excuse à l’avance pour celles et ceux qui attendent encore. C’est justement le cas de cette photographie (photo en haut) où l’on voit le grand-père de Madame Lyne Bellemare de l’entreprise de semences ancestrales « Terre promise« : Donat Dame (1908-1967) âgé de 18 ans environ. Selon les souvenirs de son père, il travaillait à la ferme expérimentale de Ste-Clotilde (photo du bas) du gouvernement fédéral avant la crise de 1929. L’organisme gouvernemental y faisait des tests sur la pomme de terre. Au moment de la crise, Madame Bellemare explique:

il ramassait les grelots de patates pour rapporter à la maison et nourrir sa famille (dont ma grand-mère née en 1929, Jeannine Bellemare).

En cette journée de Pâques, je trouve qu’il est de circonstance de souligner aussi les sacrifices qu’on fait bon nombre de nos aïeuls pour qu’on puisse passer au travers des difficultés quotidiennes de la vie et nous donner un futur meilleur. Ils le méritent mais on les oublient trop souvent. La faim existe et existera probablement toujours. Mais pour plusieurs qui vivons dans une certaine abondance en comparaison aux autres plus démunis, donnez à une banque alimentaire près des chez-vous. Un de mes oncles, aujourd’hui décédé, avait l’habitude de nous dire devant un bon repas: « souhaitons qu’on en manque jamais« . Je vous transmet à mon tour ce souhait.

IMPORTANT: REPRODUCTION DE LA PHOTOGRAPHIE INTERDITE SANS L’APPROBATION DE LYNE BELLEMARE. 

Votre gentleman farmer

  • Michel

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