• À propos…
  • Pour commander (arrêt définitif des activités)

Potagers d'antan

~ – Découvrez les fruits et légumes rares du Québec –

Potagers d'antan

Archives mensuelles : mai 2016

Les herbes nuisibles: introduction

31 mardi Mai 2016

Posted by Michel in Les herbes nuisibles ancestrales

≈ 2 commentaires

Le désherbage, l’inévitable tâche du jardinier. Personne n’y échappe même avec les meilleures techniques. Calamité pour certains, zenitude pour d’autres. J’aime les détester. Elles me font prendre conscience de mon absurdité à vouloir tout contrôler dans mon potager. Elles m’obligent aussi à trouver des subterfuges pour les éradiquer. Mais, elles s’adaptent et reviennent. En y regardant de plus près, cette coexistence devient riche d’enseignement. La nature parle.

En effet, il y plus d’une centaine d’années, toutes les écoles d’agriculture enseignaient l’art de les reconnaître, les combattre et les éradiquer de manière écologique puisqu’il n’existait pas d’herbicides chimiques. Aujourd’hui, c’est autre chose.

En fait, les premiers herbicides de synthèse  apparurent après la seconde guerre mondiale vers 1941. Avant cette période, les agronomes du début du siècle passé voyageaient avec une valise de semences de mauvaises herbes pour s’assurer de leur bon diagnostic. Voir image ici-dessous. Mais qu’est-ce qu’une mauvaise herbe au juste? Selon le livre « Les mauvaises herbes du Canada » publié par le Ministère de l’agriculture du Canada en 1906:

Toute plante nuisible, importune ou désagréable à la vue, qui est en même temps inutile ou comparativement inutile.

Ainsi, du point de vue d’un agriculteur, elles causent des pertes de productivité énormes et diminuent le rendement des cultures. D’un point de vue historique, il est intéressant de noter qu’une multitude de plantes nuisibles qu’on croit indigène au Québec ont été importé par le transport des marchandises ou par des horticulteurs désireux de faire découvrir des plantes exotiques mais inconscients des dégâts qu’elles pouvaient causés dans un nouvel environnement.

Boîte de semences du début du 20e siècle (source: Collection des Soeurs de la Présentation de Marie)

Boîte de semences du début du 20e siècle (source: Collection des Soeurs de la Présentation de Marie)

Toutefois, les « remèdes » d’hier et les expérimentations de nos ancêtres s’avèrent très utiles aujourd’hui dans une approche biologique moderne. C’est pourquoi, en prenant comme exemple les « indésirables » de notre propre jardin et avec d’anciens écrits, on vous entretiendra sur la manière de les identifier, de les éliminer et, peut-être même de les utiliser à votre avantage. Nous n’avons pas la prétention d’être des experts et à vrai dire, nous utiliserons l’exercice aussi à notre propre bénéfice. Ça nous permettra du même coup d’ajouter des commentaires de notre cru.

Ainsi donc, parent-pauvre de la littérature horticole, nous vous publierons une série de capsules ayant pour thème « les herbes nuisibles »; car bien qu’indésirable, tout ce qui pousse dans le potager mérite qu’on s’y attarde.

Comment reproduire et conserver vos semences d’asperge

22 dimanche Mai 2016

Posted by Michel in Production de vos semences

≈ 1 commentaire

Graines d'asperge (image: http://2.bp.blogspot.com)

Graines d’asperge (image: http://2.bp.blogspot.com)

L’idée d’une aspergeraie vous plaît? Sachez qu’avant de manger la première asperge, vous attendrez facilement trois ans. Deux moyens s’offrent à vous pour débuter: par griffes ou par graines. Dans le premier cas, ça va un peu plus vite car vous achetez de jeunes racines ayant au moins deux ans d’âge comparativement au deuxième où vous commencez à partir de semis (directs ou intérieurs).

Par ailleurs, cette dernière méthode, beaucoup plus économique, vous permettra d’en produire énormément, de contrôler la qualité des plants, d’accéder à plus des variétés sur le marché mais exige un bonne dose de patience et d’étapes. Si la première voie vous séduit, la vidéo ici-bas vous  montre la manière de planter vos « griffes ». Il est important de déterminer l’emplacement final exact car la plante est vivace. et produira de nombreuses années.

Si vous adoptez l’option des semis, suivez les instructions sur l’emballage ou sinon, faites tremper vos graines 24 heures avant de semer directement au jardin. À cette étape, vous n’avez pas à planter à l’emplacement final car vous ne faites que produire le plant. Ça vous laisse une chance de travailler les tranchées qui les accueilleront l’année suivante.

Ainsi, dans un petit sillon d’environ 10 cm de profondeur et à 5 cm de distance, on recouvre les graines de 5 cm de terre. AVERTISSEMENT: Ne faites pas comme bon nombre de débutants (comme nous la première fois) qui plantent trop proche. Ça devient très difficile d’éclaircir par la suite sans tout arracher. Les gros doigts ne sont d’aucune utilité car ce ne sont que de minces fils verts émergeant du sol.

Fleurs d'asperge (source: http://www.lestaxinomes.org)

Fleurs d’asperge (source: http://www.lestaxinomes.org)

Par ailleurs, tout dépendant de votre zone de rusticité, vous pouvez aussi prendre de l’avance en faisant des semis intérieurs. Les sources suggèrent 6 semaines avant la transplantation au potager. N’oubliez pas, comme toute plante dorlotée à l’intérieur, de les acclimater une semaine ou deux (on est jamais trop prudent), pour leur donner un maximum de chances de reprise. En passant, les graines prennent du temps pour germer; quelquefois jusqu’à deux semaines et cela, en fonction du cultivar.

Par la suite, une fois vos plantules levées, éclaircissez à tous les 10 cm en recouvrant la minuscule tige jusqu’à 10 cm. À partir de là, le désherbage est important puisque l’asperge, comme bien des plantes maraîchères à cette étape de leur développement, n’aime pas la compétition.

Au printemps suivant, aussitôt les « turions » levés, déterrez-les et transplantez-les à leur emplacement décisif. Vos rangs devraient avoir près de 120 cm de distance et laissez 50 cm entre vos plants. Revisionner la vidéo ici-haute pour cette étape.

Fruits d'asperge (source: http://www.usaquitaine.fr)

Fruits d’asperge (source: http://www.usaquitaine.fr)

Qui plus est, on l’oublie trop souvent mais l’asperge consommée n’est qu’une tige immature qui, si elle n’est pas coupée, s’allongera en une très longue tige fine d’où jaillira des minuscules fleurs (voir image ici-haute). On ne produira des semences qu’avec la pollinisation des insectes sur des variétés dites « dioïques » produisant une proportion quasi égale de plants femelles et mâles. Vous devrez vous assurez qu’aucune autre production d’asperges ne soient faites dans un rayon de près de 2 km. AYOYE! C’est loin hein! Les fleurs, une fois fécondées, se transformeront en fruits rouges contenant 6 graines. ATTENTION: LES BAIES SON TOXIQUES. NE PAS CONSOMMER CAR ELLES CONTIENNENT DE LA SOPONINE! Attendez en fin de saison pour les récolter. Laissez-les sécher à l’intérieur pendant quelques jours avant de les frotter pour en dégager leur contenu. Utiliser un plateau pour cette opération car il y y une foule de détritus qui tomberont (pelure, pellicule sèches, etc.). Nettoyer le tout à l’eau claire. Jeter les déchets et faites sécher sur le même plateau quelques jours. Ensacher dans un sac de papier qui sera entreposé dans un endroit sec à l’abris de l’humidité. N’oubliez d’inscrire le nom de la variété et l’année de récolte. Les graines ont un pouvoir germinatif de plusieurs années (5 ans et plus) mais à partir de cet âge, le taux de germination diminuera de 50%.

Le haricot Ferland

13 vendredi Mai 2016

Posted by Michel in Légumes du Québec

≈ 5 commentaires

Haricots de la Famille Ferland (en bas: cosses séchées en comparaison à un haricot moderne)

Haricots de la Famille Ferland (en bas: cosses séchées en comparaison à un haricot moderne)

En 2016, nous avons eu la chance d’obtenir des semences d’un haricot grimpant jaune ancestral québécois unique par l’intermédiaire de Monsieur René Paquet, un collectionneur chevronné, membre du Semencier du patrimoine.

Carmelle Ferland (source: nouvelle vie.ca)

Carmelle Ferland (source: nouvelle vie.ca)

En provenance de Saints-Anges, elles ont été remise à Monsieur Gérard Parent en 2001 par Madame Carmelle Boily Ferland (1916-2015), les ayant reçues auparavant de ses parents (Cleophas Boily et Demerise Turmel). Selon les dires de Monsieur Paquet, les ayant eues de Monsieur Parent, elles dateraient d’avant 1900. Évidemment, on photographiera et goûtera cette variété au fur et à mesure que l’été avancera.

D’ailleurs, Monsieur Paquet a eu la brillance d’esprit de nous le décrire avec précision. D’une hauteur d’environ 2.5 mètres et à fleurs blanches, chaque cosse plate (de 20 à 25 cm de longueur par 2 à 2.5 cm de largeur) contient entre 5 et 10 graines brunes dorées allongées et aplaties. L’une des particularités de ce cultivar est, paraît-il, qu’il se consomme même lorsque les cosses sont très développées. On verra! Maturité: 100 jours.

Plants de haricots Ferland à mi-hauteur

Plants de haricots de la famille Ferland à mi-hauteur

Carte postale de mai 2016

07 samedi Mai 2016

Posted by Michel in Carte postale du mois

≈ Laisser un commentaire

Le Cheval Blanc (source: société d'histoire de Beloeil - Mont-Saint-Hilaire)

Le Cheval Blanc (source: société d’histoire de Beloeil – Mont-Saint-Hilaire)

Il existe toutes sortes de trucs pour savoir quand semer et surtout éviter le « fameux » gel au sol si désastreux pour les plantations annuelles. Certains y vont avec la lune. D’autres selon le calendrier fourni par agrométéo.

Bref, chacun a sa petite manière de s’y prendre pour prédire le meilleur moment de planter.

Dans la même veine, il existe dans la région de Mont-Saint-Hilaire une légende chez les agriculteurs selon laquelle on doit absolument attendre de faire ses semis directs aux champs tant et aussi longtemps qu’on voit le « cheval blanc ».

En effet, sur la route 116, lorsqu’on revient de la municipalité de Sainte-Madeleine (près de Saint-Hyacinthe), on aperçoit, sur la face nord de la montagne, jusque tard au printemps, un amas de glace qui perdure. C’est ça le cheval blanc.

Évidemment, il faut beaucoup d’imagination pour y reconnaître un cheval, mais c’est de cette manière qu’on surnommait jadis cette source d’eau gelée qui demeure figée sur le flanc de ce mont bien longtemps après que la dernière neige ait fondu. En l’honneur de cette croyance, la ville de Mont-Saint-Hilaire a même nommé une rue « du Cheval-Blanc » dans le district 3 – du Piedmont. Pour lire toute l’histoire sur la légende du Cheval, je vous invite à consulter ce lien.

Alacrity, les 100 ans de la première tomate canadienne

01 dimanche Mai 2016

Posted by Michel in Fruits et légumes du Canada, Personnages liés à l'agriculture au Québec

≈ 2 commentaires

Tomate Alacrity (source: catalogue Dupuy & Ferguson, 1916, p.25)

Tomate Alacrity (source: catalogue Dupuy & Ferguson, 1916, p.25)

2016 marquera un événement passé inaperçu dans l’actualité: le centenaire de la première tomate canadienne.

En effet, la tomate rouge Alacrity créée par la Ferme expérimentale du Dominion à Ottawa (aujourd’hui, Ferme expérimentale centrale), témoigne encore aujourd’hui, qu’à l’époque, il n’existait pas de variétés adaptées au climat froid nordique. Pour remédier à la situation, on avait misé sur une plante ayant une maturité plus précoce de 10 jours comparée à sa plus proche rivale américaine.

De plus, elle offre en quantité des fruits rouges ronds (voir image) d’environ 4 à 8 onces. Selon la traduction libre de la version anglaise du catalogue de 1916, Dupuy & Ferguson, la seule compagnie québécoise à offrir des semences lors de son année de lancement:

La totalité de la récolte peut être recueillie généralement environ trois semaines à partir du moment où le premier fruit mûrit.

William T. Macoun (source: Ottawa's farm: a history of the Central Experimental Farm)

William Terril Macoun (source: Ottawa’s farm: a history of the Central Experimental Farm)

En fait, cette nouvelle venue n’a pas été la seule découverte de l’institution fédérale.

En effet, vers 1900, Sir William Saunders, le premier directeur de la Ferme expérimentale reçu le mandat d’améliorer voire créer des spécimens (animaux et végétaux) ayant des cycles de développement plus courts ou une résistance accrue aux rigueurs du climat. C’était une des conditions « sine qua none » pour aider à la colonisation de l’est et du nord du Canada. Mais à qui doit-on au juste la création de cette tomate?

Et bien! Parmi l’équipe de travail, se trouvait un homme du nom de William Terril Macoun (1869-1933) qui, sans le savoir, deviendra l’un des plus célèbres horticulteurs canadien de son temps. On lui devra notamment la sélection des pommes Melba et Lobo, encore sur nos tablettes d’épiceries.

Catalogue Dupuy & Ferguson (1916)Par contre, au début du 20e siècle, la sélection se fait à tâtonnement et l’approche génétique en est aussi à ses balbutiements. Macoun s’inspire des découvertes faites sur la tomate par un américain, Alexander Livingstone, un semencier avant-gardiste. Son sujet initial fût justement l’une des tomates créées par ce dernier; la Stone. Introduite en 1889, sa popularité dans le nord des États-Unis, sa fiabilité, sa relative précocité, sa couleur rouge et sa forme ronde devint la référence idéale pour l’horticulteur. Mais il aura fallu 10 ans (1915) pour que Macoun obtienne la première candidate définitive qu’on appela Alacrity. En raison de l’urgence dû à la première guerre mondiale, on offrit les graines directement aux agriculteurs en 1915 via le réseau émergent des centres de recherche agricole du Canada. Mais dès 1916, elle pu être offerte au grand public. Pour la première fois, le Canada pouvait se vanter de posséder une tomate issue de son terroir. Pour les intéressés, vous pouvez vous procurer des graines de cette tomate historique chez plusieurs semenciers canadiens notamment Prairie Garden Seeds et Greta’s Organic Gardens.

Saviez-vous que? Il existe un jardin commémoratif en l’honneur de William T, Macoun. Créé en 1933-34 sur le site de sa résidence, il travailla à la Ferme expérimentale de 1888 jusqu’à la fin de sa vie en 1933. Il conçu et développa outre des souches de plantes résistantes au climat canadien, de magnifiques cultivars de fleurs pour embellir les jardins.

Résidence officielle de William T. Macoun (source: Archives Nationale du Canada/PA-136870)

Résidence officielle de William T. Macoun (source: Archives Nationale du Canada/PA-136870)

Votre gentleman farmer

  • Michel

Catégories

  • Agrotourisme patrimonial
  • Avis de recherche
  • Événements et perfectionnement
  • Biodiversité
  • Carte postale du mois
  • Céréales du patrimoine:
  • Curiosités au potager
  • Fleurs alimentaires ancestrales
  • Fleurs d'antan
  • Fruits du Québec
  • Fruits et légumes du Canada
  • Légumes du Québec
  • Les herbes nuisibles ancestrales
  • Outils de références
  • Personnages liés à l'agriculture au Québec
  • Plantes comestibles indigènes au Québec
  • Production de vos semences
  • Saveurs d'autrefois
  • Types de jardins-potagers
  • Vieux trucs de jardinier
  • Visites de potager

Calendrier

mai 2016
L M M J V S D
 1
2345678
9101112131415
16171819202122
23242526272829
3031  
« Avr   Juin »

Articles récents

  • Valoriser vos déchets au potager: la conserve
  • Bonne année 2021
  • Décès de Percy Schmeiser, un agriculteur hors de l’ordinaire
  • Carte postale de septembre 2020
  • Le lent déclin de la tomate rose au Québec

Balados jardinage du Québec

  • Radio légumes et cie

Blogue jardinage

  • http://jardinsdarlington.ca/fr/blogue-du-fermier/
  • Je suis au jardin
  • L'année du jardinier
  • Le jardinier maraîcher
  • Le potager urbain
  • Les Jardins d'Arlington

Liens

  • Jardinage Québec

Organismes de promotion de la culture potagère

  • Action Communiterre
  • Centre d'initiative en agriculture de la région de Coaticook

Organismes de sauvegarde du patrimoine agricole

  • Rare breeds Canada
  • Salt Spring Sanctuary Society
  • Seeds savers
  • Semences-Partage
  • Semencier du patrimoine

Production arboricole au Canada

  • Apple Luscious
  • Silver Creek Nursery

Production arboricole au Québec

  • Pépinière ancestrale
  • Pépinière Casse-noisette
  • Pépinière fruitière rustique & ancestrale
  • Pépinière Green barn nursery

Production de plantes indigènes du Québec

  • Horticulture Indigo
  • Pépinière rustique

Production de semences ancestrales au Canada

  • Annapolis Seeds
  • Casey's heirloom tomatoes
  • Eagle Creek Seed Potatoes
  • Eagleridge seeds
  • Eternal seed
  • Full circle seeds
  • Greta's Organic Gardens
  • Hawthorn Farm Organic Seeds
  • Heritage Harvest Seed
  • Heritage Seed and Produce
  • Hope Seeds
  • Norton Natural, native & perennial vegetables
  • Prairie Garden Seeds
  • Terra Edibles
  • Urban Harvest
  • Yuko open pollinated seed

Production de semences ancestrales au Québec

  • Ferme cooprative Tourne-sol
  • Jardins de l'Écoumène
  • Jardins de la gaillarde
  • Jardins du Grand-Portage
  • Jardins Laurentiens
  • Le Jardin de Julie
  • Le jardin des vie-la-joie
  • Le noyau
  • Le potager ornemental de Catherine
  • Les jardins Boréals
  • Les jardins féconds de Kélanie
  • Les semences du batteux
  • Les semences nourricières
  • Micro serre rustique
  • Semences Solana
  • Société des plantes
  • Terre promise

Production de semences exotiques au Québec

  • Rarexoticseeds

Production maraîchère de légumes anciens au Québec

  • L'Orée des bois
  • La croisée des cultures
  • La Grelinette
  • Les jardins d'Ambroisie
  • Les jardins de la terre
  • Pépinière Jean Gagné

Web télé

  • Le jour de la terre
  • Secrets de jardinage
  • Vos agriculteurs

Propulsé par WordPress.com.

Annuler
Confidentialité & Cookies : Ce site utilise des cookies. En continuant à utiliser ce site, vous acceptez leur utilisation.
Pour en savoir davantage, y compris comment contrôler les cookies, voir : Politique relative aux cookies