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Potagers d'antan

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Potagers d'antan

Archives mensuelles : mai 2014

Comment reproduire et conserver vos semences de maïs

28 mercredi Mai 2014

Posted by Michel in Production de vos semences

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Image: http://provincecanadienne.blogspot.ca

Image: http://provincecanadienne.blogspot.ca

Je dois faire une confidence. Je redoute le moment où j’aurai à produire mes propres semences de maïs car j’habites une région agricole où il est roi… et avec OGM en plus. Il n’y a rien qui m’y oblige mais un jour, je veux tenter l’expérience. Pour ajouter d’un cran le niveau de difficulté, notre voisin producteur en fait pousser autour de notre propriété à quelques mètres de la bordure de notre terrain. De la monoculture à perte de vue. Pourquoi cette crainte?

Et bien, pour ne pas qu’il y ait croisement, un maïs devrait être éloigné minimalement de 3,2 kilomètres d’une autre variété. Une seule panicule peut fournir jusqu’à 5 millions de grains de pollen qui risquent, par autofécondation, produire des semences non conformes. Et comme, il est très facile de faire des croisements à cause des vents, je n’aurai d’autres choix qu’en faire manuellement. C’est très ardu. Si j’avais une barrière naturelle comme un brise-vent d’arbres d’au mimimum 15 mètres de hauteur suffisamment dense et large, je m’y lancerai mais je suis encore à me demander si l’expérience me tente cette année.

sac à panicules

panicules ensachées

Ah oui, j’oubliais aussi de vous mentionner que vous devrez planter un minimum de 100 plants, idéalement 200 et certaines sources avancent le chiffre de 400 pour conserver une diversité génétique. Vos rangées devront être conçues pour former un carré. Et parmi ceux-ci, vous conserverez les 100 plus beaux spécimens, soit ceux répondant le plus aux descriptions du cultivar. Prenez l’habitude de les identifier avec un ruban de couleur. Ça prend donc, de l’espace, du temps, de l’énergie, du « timming » et de l’observation. C’est pas donné à tout le monde. Je vais donc tenter de vous expliquer cette technique le plus simplement possible. N’hésitez pas à poser des questions. J’ajouterai des infos au fur et à mesure.

  1. Avant tout, procurez-vous des sacs de papiers spécialement conçus à cet effet.
    Fécondation croisée du mais (source: www.gnis-pedagogie.org/)

    Fécondation croisée du mais (source: http://www.gnis-pedagogie.org/)

    Seeds savers en offre (appelés « corn bags » en anglais mais « sac à soie » ou « isolateur » en français). Je cherche encore une ressource québécoise. En effet, un sac de papier conventionnel va se détériorer et se déchirer sous la pluie et les vents comparativement à ceux-ci conçus pour résister aux conditions climatiques extérieures. Il en existe deux sortes: sac pour panicules / sac pour épis. L’un adapté pour les panicules en papier brun huilé et l’autre pour les épis, habituellement transparent.

  2. Ensuite, après tout risque de gel au sol passé et celui-ci réchauffé, pré-germez vos semences avant la mise en mise en terre. Ça augmente le pourcentage de levée. Pour cela, faites-les tremper dans de l’eau tiède pendant 24 heures. Rincez et répétez le processus (2 fois par jour) jusqu’à ce qu’un germe pointe le bout de son nez (environ 2 à 3 jours). Ça vous permet d’éliminer tout de suite les graines non viables. Faites-en donc tremper davantage.
  3. Semez-les ensuite à 3.5 cm de profondeur, habituellement à 20 centimètres de distance, en rangs, espacés de 60 à 75 centimètres, dans une terre humide.
  4. Anthères de maïs

    Anthères de maïs (organe mâle)

    Lorsque poussées, de vos 100 plus beaux spécimens, ensachez 50 épis  (organe femelle) avant l’apparition des soie. (voir photo: épis de maïs (organe femelle)).

  5. Quelques jours plus tard, ensachez le panicule (organe mâle) des 50 autres plants (voir photo: panicules ensachées). Sur cette tige se formera les anthères (voir photos: anthères de maïs (organe mâle)) sur lesquels se libèrera le pollen qu’on récoltera pour en saupoudrer les 50 épis au moment voulu. Ce processus s’étale sur environ 2 à 3 jours.
  6. Sortez les épis de leur sachet et lorsque vous verrez sortir les soies (entre 2 et 5 cm de long), ramenez-les avec l’aide d’un canif, à 1 cm. Sinon, ensachez-les de nouveau jusqu’à la bonne longueur. Saupoudrez-les du pollen récolté. Ne tardez pas trop car les anthères parviennent à maturité rapidement. C’est pour cette raison qu’on suggère une pollinisation manuelle en matinée car la chaleur de l’après-midi risque de détruire la viabilité du pollen enfermé dans le sac. Écrivez sur le sachet la date de pollinisation avec l’aide d’un crayon feutre à pointe fine indélébile. Ça évite les erreurs. Agrafer le sac et laissez-le sur le futur légume jusqu’au moment de la récolte. Le vidéo ici-bas vous donne quelques infos pertinentes sur ce point. En faisant cela, ça empêchera la consanguinité.
  7. Pour augmenter encore vos chances, coupez les panicules des autres (voir photo: castration manuelle).

    Castration manuelle du blé d'Inde (source: www.gnis-pedagogie.org)

    Castration manuelle du blé d’Inde (source: http://www.gnis-pedagogie.org)

  8. À cette étape, considérez les éléments suivants avant de choisir les spécimens sur lesquels vous récolterez vos graines: (1) Éliminer les plantes en bordure du terrain, trop sujettes à s’hybrider de manière accidentelle. (2) Mettez aussi de côté les plants rachitiques et « exit » aussi les spécimens non conformes. (3) Finalement, conservez seulement les graines médianes du légume. Les petites semences aux deux extrémités de l’épis n’ont aucune valeur.
  9. Les semences conservent une puissance germinative d’au plus 2 années. Mais l’idéal sera d’en produire à chaque année. Entreposez-les dans des sacs de papiers, au sec, en y inscrivant le nom du cultivar et l’année de récolte.

Comprenez-vous maintenant pourquoi j’hésites à produire des semences de maïs.

J’espère vraiment avoir été suffisamment précis. J’avoue que l’exercice peut paraître ardu et qu’il exige de nombreuses étapes mais la vigilance demeure la clé du succès.

épis de maïs (fleur femelle)

épis de maïs (organe femelle)

 

À noter: Vous pourriez produire plus d’une variété en fonction de leur temps de floraison (ex: cultivar hâtif versus cultivar tardif).

 

Un relooking pour le printemps

21 mercredi Mai 2014

Posted by Michel in Outils de références

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Potagers urbains, les légumes anciens les plus cultivésAprès plus de trois ans avec la même mise en page, nous croyons pertinent « relooker » notre blogue. À la suite d’un interminable hiver, le désir de revêtir nos plus beaux atours s’est fait sentir.

Nous optons donc pour un visuel sobre et épuré afin de continuer à donner toute la place aux sujets et aux acteurs (trop souvent ignorés) qui les entourent. Nous poursuivrons nos fouilles pour vous dévoiler ces pans de l’histoire si peu explorés sur le net et à vous en apprendre toujours davantage sur les fruits et légumes rares du Québec et parfois d’ailleurs.

Pour ce renouveau, nous vous proposons un livret de 30 pages édité en avril dernier intitulé « Potagers urbains: les légumes anciens les plus cultivés« . Pour vous brosser un tableau très sommaire de son auteure, Louise Chevrefils, sachez simplement qu’elle fût l’une de nos muses lorsqu’il y a plus de 10 ans, nous avons commencé à nous intéresser à ce sujet.

En effet, celle-ci avait déjà une bonne longueur d’avance car elle distribuait généreusement sur l’Internet naissant ses observations, de l’information et des photographies sur ce monde végétal qu’elle avait acquis depuis les années 1980. Avec tant d’expérience derrière la cravate, elle souhaite aujourd’hui…

venir en aide aux jardiniers qui désirent cultiver des légumes traditionnels, des variétés déjà citées dans le catalogue Vilmorin-Andrieux à la fin du 19e siècle auquel se sont ajoutées des variétés développées au 19e et 20e siècle avant les bouleversement de la culture industrielle.

Louise Chevrefils

Louise Chevrefils

Distribué au moyen d’une plateforme d’édition indépendante, nous croyons important encourager cette forme de transmission du savoir citoyen car, en ce qui a trait à aux légumes ancestraux, ce sont souvent des sources inestimables d’expérimentation et de trouvailles. Au prix de 9.99$ en format PDF instantané, 14,99$ avec couverture souple ou 29,99$ avec couverture rigide imprimée, vous apprendrez, nous en sommes persuadés « des vertes et des pas mûres ».

Nous voulons remercier Jasmine Kabuya Racine de nous avoir fait découvrir cette référence. N’oubliez pas de visiter son blogue « Je suis au jardin » et de lire, entre autre, ses chroniques horticoles dans le magazine Coup de pouce.                      

Curiosité au potager: l’arachide Texas white and red

14 mercredi Mai 2014

Posted by Michel in Curiosités au potager

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arachide Texas Red and White (source: www.arthurleej.com)

arachide Texas Red and White (source: http://www.arthurleej.com)

 

L’idée de cultiver des arachides m’a toujours laissé indifférent… jusqu’au moment de rencontrer celle-ci.

En effet, le hasard m’a amené à retracer un producteur-amateur américain qui m’a raconté l’historique « verbale » de cette cacahuète aux couleurs peu communes. Et comme j’aime les histoires, j’ai décidé de vous la raconter.

Selon ses propos, on doit remonter aux années 1970 où, pour encourager leur club de football, l’Université du Texas (reste à préciser laquelle) a réussi à sélectionner cette variété aux couleurs de l’équipe. Pour ceux l’ignorant, le Texas est le 2e producteur d’arachides aux États-Unis. Il paraissait donc tout naturel qu’une telle sélection y fasse son apparition.

Ainsi, une fois sélectionné et stabilisé, les cacahuètes ont ensuite été produite et vendu lors de leurs matchs de football pour amasser des fonds et ceci, pendant de nombreuses années… pour ensuite tomber dans l’oubli.

Dans un autre ordre d’idée, peu de personnes s’en souvienne mais nos grands-parents en faisaient aussi pousser dans leur potager. Oui!, Oui!, Oui!, ici-même au Québec. À l’époque, les anciens leur attribuait également le nom de « pistache de terre ».

Par exemple, en 1952-1953, W.H. Perron vendait une seule variété sous l’appellation « hâtive prolifique » avec la mention suivante:

Plante légumineuse, annuelle, tropicale qui peut vivre et quelquefois mûrir sous notre climat mais qui ne peut être cultivée avec profits. Pour obtenir les meilleurs résultats, semer en avril en pot ou en couche froide et transplantez en pleine terre à la fin de mai ou au commencement de juin. L’arachide préfère une terre légère et meuble.

Aujourd’hui, il en existe plusieurs autres incluses dans l’un des quatre groupes suivants:  Valencia; Espagnol; Virginia et rampant. Les deux premières étant les plus précoces et « cultivables » pour le territoire québécois.

Quant à lui, le cultivar Texas red and white est similaire au type Valencia, sauf en ce qui a trait aux tiges qui elles, sont vertes à brun verdâtre et les gousses rugueuses, irrégulière et moins volumineuses. Très facile à planter, c’est un merveilleux projet à réaliser avec vos jeunes enfants.

Pour le moment, vous pouvez vous en procurer uniquement dans quelques entreprises aux États-Unis notamment (site en anglais seulement) chez Smart Gardener.

Alexander W. Livingston, père de la tomate moderne

07 mercredi Mai 2014

Posted by Michel in Non classé

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Alexander W. Livingston (source: wizzley.com)

Alexander W. Livingston (source: wizzley.com)

Au crépuscule de sa vie, mon père ayant été propriétaire d’un commerce pendant 40 ans, m’a fait un jour la réflexion suivante: « mon fils, un succès instantané, c’est souvent 20 ans de travail acharné ». Ces paroles me résonnent encore en moi et je crois qu’elles s’appliquent tout à fait à l’histoire d’Alexander W. Livingston (1821-1898).

En effet, c’est le temps qu’il aura consacré pour créer la première tomate « moderne » telle qu’on la connaît aujourd’hui, c’est-à-dire grosse, sucrée, lisse et uniforme.

Au départ, rien ne laissait présager qu’il accéderait au panthéon des hybrideurs. Originaire de Reynoldsburg en Ohio et élevé sur une ferme, son fort intérêt pour les semences et les plantes dépassa rapidement son éducation limitée. Très jeune, on lui reconnu dans sa région un grand potentiel voire une notoriété dans ce domaine. À 29 ans, (1850), il fonda la société de commercialisation de semences Livingston Buckeye Seed Gardens. Deux ans plus tard, il acheta 70 de terre près de Reynoldsburg où son entreprise prospéra rapidement.

source: http://anneedujardinier.blogspot.ca/

source: http://anneedujardinier.blogspot.ca/

Par contre, il se démarqua surtout en devenant le premier semencier américain du XIXe siècle à jouer un rôle majeur dans le popularisation de la tomate aux États-Unis. À son palmarès, il créera (entre 1870 et 1898) les 31 variétés suivantes: Acme, Perfection, Golden Queen, Favorite, Beauty, Potato Leaf, Stone, Royal Red, Gold Ball, Buckeye State, Aristocrat, Large Rose Peach, Honor Bright, Dwarf Yellow Prince, Magnus, Aristobright, Royal Colors, Dandy Dwarf, Multicolor, Princess, Grandus, Dwarf Stone, Dwarf Purple, Globe, Hummer, Coreless, Manyfold, Rosy Morn, Giant Oxheart, Hansing’s Improved Wilt-Resistant Marvel, New Yellow Oxheart, Ohio Red, Ideal, Main Crop Pink et… la Paragon, qui fût son premier-né en 1870. Elle lui aura demandé 20 ans d’effort et de tentatives pour répondre à ses attentes.

Il est très important de se souvenir qu’autrefois, la tomate avait la grosseur d’une tomate cerise. D’un goût amer, cette grimpante était cultivée davantage pour son aspect exotique plutôt qu’alimentaire car on la croyait toxique. Les choses ont bien changé car aujourd’hui c’est l’un des fruits les plus populaires dans le monde avec, selon certaines sources, près de 15 000 cultivars uniques. Pas mal!  

Mort en 1898 à l’âge de 77 ans et en sa mémoire, Reynoldsburg organise annuellement depuis 1960, le festival de la tomate. Pour en savoir davantage sur cette histoire fantastique, vous pouvez lire ou télécharger son livre intitulé: Livingston and the tomato (en anglais seulement) paru en 1883.

 

Festival de la tomate Reynoldsburg

 

 

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