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Potagers d'antan

~ – Découvrez les fruits et légumes rares du Québec –

Potagers d'antan

Archives mensuelles : février 2012

Notre projet estival 2012

24 vendredi Fév 2012

Posted by Michel in Non classé

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Nous possédons sur notre terrain un hangar à bois.
J’ai appris récemment qu’inutilisé, un bâtiment de ferme est appelé ainsi par notre inspecteur municipal et ce, peu importe sa taille.

En fait, c’est un ancien poulailler de 16 pieds par 17 pieds. Il est très âgé. Pas autant que notre maison datant d’avant 1870 mais j’en sais assez pour dire qu’il est plus vieux que moi. Il est là, il attend. Il vieilli… plutôt mal dois-je dire. Les fenêtres sont cassées. Il penche vers l’avant. La porte tient à peine sur ses gonds. Le toit coule. La chaux est quasiment disparue. Des planches sont pourries à l’arrière. Cet été, j’ai décidé de le restaurer. Je dois remercier la Ferme Héritage Miner et surtout sa directrice Caroline Gosselin pour son inspiration. Pour vous remettre en contexte, cette initiative est:

un audacieux projet qui vise à créer au coeur de la ville, une ferme écotouristique où les visiteurs pourront à la fois côtoyer des animaux et des végétaux ancestraux et découvrir des méthodes agro-environnementales avant-gardistes.

En effet, elle nous a fait parvenir par courriel des photographies de l’une de leurs restaurations (voir image ci-bas) et j’ai été impressionné par la beauté des changements de  l’ancienne laiterie convertie en boutique et comptoir laitier. Nous vous encourageons à aller à Granby y faire un tour cet été. On se promet nous de le faire.

La laiterie avant les travaux (source: http://www.fermeheritageminer.ca)

 

Laiterie après les travaux (source: http://www.fermeheritageminer.ca)

Un peu comme eux, nous espérons pouvoir réintégrer ce bâtiment à l’abandon dans son environnement et lui redonner une vocation et surtout, son lustre d’antan… juste à côté du grand potager. On vous tiendra au courant. Bonne fin de semaine!

Notre projet de restauration du poulailler 2012

Comment reproduire et conserver vos semences d’aubergine

23 jeudi Fév 2012

Posted by Michel in Production de vos semences

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graines d’aubergine (source: http://citicroc.free.fr)

Pour que ça fonctionne, n’utilisez jamais d’hybrides.

Assurez-vous tout d’abord d’une distance de 20 mètres entre chaque cultivar. L’aubergine est hermaphodite mais il y a quand même des risques de pollinisation croisée avec celles de la même famille (solanum melongena).

Sélectionnez ensuite vos plus beaux plants ayant les plus beaux fruits. Vous devrez ainsi, en début de saison, en avoir un nombre suffisant (mimimum de 7 plants, selon nous). Pour quelles raisons? Nous ne le répèterons jamais assez: pour répondre aux caractéristiques du plant-mère. Nous dirions même plus: valorisez ses attributs (résistance aux insectes ou aux maladies, productivité, grandeur, couleur, jours de maturité, etc…). C’est la clé pour éviter de reproduire des tares génétiques. Nous avons sauvé de l’énergie et du temps en utilisant cette technique.

Ainsi, laissez les fruits mûrir au-delà de leur consommation. Pour vous aider, certains attendent qu’ils tombent au sol. D’autres les rentreront dans la maison pour une bonne dizaine de jours lorsqu’ils constatent le changement de couleur et ce, pour un mûrissement optimal. C’est votre choix.

Lorsque vous serez prêts, couper et enlever les graines. Ce ne sera pas évident car il y aura de la pulpe collée. Patience! Pour vous aider, faites l’exercice dans un récipient rempli d’eau. En frottant avec énergie, les semences tomberont au fond tandis que la pulpe flottera sur l’eau. Il sera peut-être nécessaire de répéter l’exercice plusieur fois.

Une fois cette tâche exécutée, prenez les graines et étalez-les sur une surface lisse (ex: papier ciré) pour le séchage. Après quelques jours, vous pourrez les mettre dans un sachet de papier opaque. Conservez-les dans un endroit sans lumière, frais et sec.  Vos semences se conserveront entre 5 et 7 ans. Au-delà de cette période, le taux de germination descendra d’au moins 50%.

POUR VOTRE INFORMATION: Plus il y a d’aubergines sur un plant, moins ceux-ci seront gros. Enlevez-en quelques uns pour augmenter leur taille et atteindre une maturation maximale avant l’automne. Habituellement, deux c’est suffisant pour votre banque de semences domestique.

La tomate d’Iberville

22 mercredi Fév 2012

Posted by Michel in Fruits du Québec

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Tomate d'Iberville (image: http://tomodori.com)

S’il existait un rouge tomate, celle-ci remportertait sûrement la palme. D’une couleur franche, elle a conquit bien des palais en lisant la satisfaction des goûteurs sur les blogues et forums de discussion.
Variété de mi-saison, d’une hauteur indéterminée (entre 130 et 150 cm de hauteur), les fruits lisses et sucrés (entre 120 et 250 grammes) poussent sur des grappes de 5 à 7 spécimens. Ne fendillent pas. Très productive!
Maturité de 70 jours.
Bon voilà pour les technicalités.
Mais pourquoi s’appelle t-elle ainsi?
D’où vient-elle exactement et quelle est son histoire?
De fait, malgré qu’on lui attribue une origine québécoise, nul part n’avons-nous pu valider cette information. Et on a posé des questions à pas mal de monde plus mordus et savants que nous. Rien du tout!
Vous avez de l’info complémentaire? Nous la publierons avec gratitude en mentionnant, évidemment, votre inestimable contribution dans notre soucis de retracer l’historique de cette variété.
ANECDOTES: Nous en avons cultivé en 2011 et malheureusement, les fruits ne respectaient pas la couleur vive, le nombre de fruits et les caractéristiques précédemment énoncés. Méfiez-vous des imitations. Par contre, le plant s’est avéré hyper productif et super résistant aux maladies. On conserve quand même les graines. Y’a pas à dire… on fait des trouvailles quelquefois.
Disponible à la Société des plantes.
Important: Nous n’avantageons aucune entreprise par rapport à une autre. Notre but est simplement de vous simplifier la vie en vous dirigeant vers une ressource où vous pouvez vous procurer ce cultivar. Nous nous fions à la bonne foi des entreprises de vous procurer des plants répondant aux spécifications décrites ci-haut.

Décès de Daniel A. Séguin (1928-2012)

21 mardi Fév 2012

Posted by Michel in Personnages liés à l'agriculture au Québec

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Daniel A. Séguin (source: http://www.avisdedeces.ca)

Mis-à-part auprès d’une certaine élite dans le monde horticole, cette nouvelle a fait bien peu de vagues auprès du public en général en ce début d’année.

En effet, Daniel A. Séguin, agronome réputé et pionnier de l’horticulture ornementale au Québec, s’est éteint le 7 janvier 2012 à l’âge de 83 ans. Originaire de Rigaud, il obtient son diplôme à l’Institut agricole d’Oka dans les années 1950. Il concevra dans les années 1960, à la demande du Ministère de l’Agriculture, l’un des premiers programmes en horticulture ornementale au Québec notamment pour l’Institut de Technologie Agricole de Saint-Hyacinthe.

Cette réalisation lui vaudra d’ailleurs de recevoir l’Iris d’or W.H Perron en 1989.

Mais c’est surtout, avec l’aide de Wilfrid Meloche, autre enseignant en horticulture,  qu’ils créeront en 1975 un jardin-laboratoire destiné aux finissants de cette école.   Cette oeuvre ouvrira ses portes au grand public 20 ans plus tard. Aujourd’hui, d’une superficie de 4,5 acres, 50 000 plantes recréent 20 jardins thématiques renouvellés chaque année par les étudiants. Il fait justement parti des plus beaux jardins du Québec. Il se méritera en 2005 le prix Henry-Teusher; distinction remise aux  personnes ayant contribué à l’avancement de l’horticulture au Québec.

Merci Monsieur Séguin de nous avoir laissé tant de beautés.

Devenez des window farmers

15 mercredi Fév 2012

Posted by Michel in Types de jardins-potagers

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Inspiré d’un article du New York Time magazine, « Why Bother? » (traduction: Pourquoi s’en faire?), Britta Riley et Rebecca Bray ont réalisé l’impact des changements climatiques versus les défis futurs de notre production alimentaire actuelle.

En effet, l’augmentation de la population mondiale constante, la pression exercée sur les terres cultivables par nos techniques agricoles combinées à des transformations atmosphériques feront en sorte que nous devont nous préparer à un jour  revoir la manière de produire nos aliments. Vous pouvez lire le raisonnement de cette idée générale via leur « Look book » (en anglais).

Ainsi, ces deux artistes ont conçu un système hydroponique avec une pompe d’aquarium, des tubes et des bouteilles de plastique recyclées pouvant être fixé aux fenêtres. Le coût total d’investissement: 30$. C’est pas mal moins que la version améliorée qu’on vous suggère sur le site Internet de « window farming » au prix de  119.95$US par colonne pouvant aller jusqu’à 349.95$US et ce, sans compter les bébés plantes (ou les semences) et les nutriments.  

Window Farming (source: http://michiganbackyardgardener.blogspot.com)

De fait, l’une des originalités de cette idée, outre le peu d’espace requis, consiste à l’amélioration continue du système par au-delà de 30 000 membres de leur communauté en ligne à travers le monde.  Vous pouvez d’aillleurs vous y joindre et télécharger gratuitement les plans ainsi que  les étapes de fabrication (seulement en anglais) pour le concevoir vous-mêmes à la maison.

Avec une fenêtre de quatre pieds par six pieds, un système de window farming pourrait fournir une salade par semaine.

Vous réalisez l’impact de milliers de personnes dans les villes produisant eux-mêmes leurs fines herbes, fruits et légumes. Il existe toutes sortes de solutions à notre portée pour réduire notre empreinte écologique. Il ne manque que le vouloir. Pour les visuels, nous vous avons inclus un vidéo.

Amable Morin (1793-1877)

13 lundi Fév 2012

Posted by Michel in Personnages liés à l'agriculture au Québec

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Amable Morin (source: http://www.ruralys.org)

Amable Morin a été le « pomiculteur le plus connu » de la Côte-Sud. C’est en ces termes que l’organisme Ruralys qualifie cet homme dont la renommée a fait en sorte qu’au milieu du 19e siècle, on venait de partout à travers le Québec  demander son aide pour l’implantation de vergers.

Toutefois, avant de connaître cette notoriété, il fût  notaire, une carrière sûrement financée (c’est mon interprétation) par son père Jean Baptiste Morin, un agriculteur prospère, membre de l’élite agricole de cette région.

Ayant obtenu son diplôme en 1814, à l’âge de 21 ans, il  épousa trois ans plus tard Marie-Reine Gauvreau, fille d’un riche marchand-tanneur de Québec. Ils se firent construire en 1830-1831 une énorme maison-magasin (voir photo ici-bas) à Saint-Roch-des-Aulnaies et c’est sur ce terrain, à 37 ans (1830), qu’il débuta ses premières plantations d’arbres fruitiers. 40 ans  plus  tard soit le 16 juin 1868, dans l’une de ses correspondances, il y dénombrait plus de 200 pruniers et 300 pommiers.

Maison-Magasin d'Amable Morin (source: Archives familiales d'Alain Pelletier)

Ainsi, ses fruits étaient expédiés sur le marché local mais aussi par bâteaux en complémentarité aux autres denrées dont il faisait le commerce. Pour l’aider à préserver ses récoltes avant leur transport, il construira en 1830, en face de sa résidence, un énorme entrepôt (voir photo ici-bas), malheureusement détruit depuis. Sa renommée en inspirera beaucoup d’autres (connus et moins connus) dans la production fruitière mais peut-être aussi en agriculture.

Entrepôt d'Amable Morin (source: archives familiales d'Alain Pelletier)

En effet, l’abbé François Pilote, fondateur en 1859 de la première école d’agriculture à La Pocatière aurait pu être influencé par cet ami très proche… Qui sait?  Aurait-il pu être la source d’autres réalisations encore présentes aujourd’hui dans nos campagnes? Pour en savoir davantage sur le sujet, allez y faire un tour via La Seigneurie des Aulnaies car il subsiste encore un petit verger à l’arrière de la grande résidence.

L’amélanchier ou la « petite poire sauvage »

10 vendredi Fév 2012

Posted by Michel in Plantes comestibles indigènes au Québec

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Amélanchier (source: http://www.fermedesaintemarthe.com/)

L’amélanchier (amelanchier laevis) est le premier arbuste indigène typiquement québécois qu’on a planté chez-nous. Pourquoi?

  1. C’est le premier à fleurir au printemps. Ça égait vraiment une devanture de maison. 
  2. Il produit des fruits comestibles disponibles dès le mois de juillet. Attendez qu’ils soient rouges très foncés, pourpres ou noirs (en fonction de la variété) avant de les cueillir. Si vous n’êtes pas sûr, les oiseaux vous indiqueront quand les consommer car ils en raffolent. On doit installer un filet de protection sinon, ils goberaient tout. Anciennement et quelques fois encore aujourd’hui, on rencontre dans les campagnes des gens qui vous parleront de la « petite poire sauvage ». Même si le fruit est rond, c’est de celui-ci qu’on parle. Il était très apprécié avant les années 1960 et par la suite, il s’est fait oublier.
  3. À l’automne, le feuillage est carrément grandiose. Passant du rouge, au orange, au jaune. WOW!
  4. Il se plante dans tous les types de sols, jusqu’en zone 2. Selon le cultivar, il grandira entre 1 et 5 mètres (3 à 15 pieds).
  5. Il va aussi bien à la mi-ombre, qu’au soleil.
  6. Il pousse lentement mais ça rend son bois beaucoup plus résistant.
  7. Il n’a jamais été malade ou attaqué par des insectes selon nos observations.
  8. Et pour compléter le tout…. Un gros zéro d’entretien. Après ça, quoi demander de mieux!

Disponible dans une majorité de pépinières.
Pour en savoir plus ou connaître des recettes pour apprêter les fruits, consultez le site « Coureur des bois« .
Bonne fin de semaine!

Ah! oui on en a des légumes ♫

09 jeudi Fév 2012

Posted by Michel in Non classé

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Née à Newport (aujourd’hui arrondissement de Chandler), une petite municipalité de la Gaspésie, Mary Rose Anna Travers (1894-1941), communément appelée « La Bolduc« , est une auteure-compositrice-interprète probablement l’une des premières chansonnières au Québec. C’est surtout dans les années 1930 qu’une large partie de son répertoire se crée et qu’elle devient très populaire. Elle apporte des chansons humoristiques tirées de réalités souvent difficiles dans le vécu des gens ordinaires de l’époque. Rappellez-vous qu’on passe à travers la grande dépression et la 2e guerre mondiale. Elle y apporte ses couleurs notamment à l’intérieur de celle-ci:  Ah! oui on en a des légumes ♫ Écrite en 1932, elle vous fait revivre, avec ses airs pimpants, un moment au marché. Vous entendrez l’ancienne expression  « naveaux », faisant référence aujourd’hui aux « navets ». Bon moment de nostalgie!  

Quel est le lien entre ces deux images?

08 mercredi Fév 2012

Posted by Michel in Non classé

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En 1972, David Morrell , écrivain canadien d’origine, publie un roman intitulé « First blood »qui donnera par la suite la série de films américains Rambo, interprété par Sylvester Stallone (image en haut à droite). Mais comment l’inspiration lui est-elle venue pour nommer son personnage principal? Par hasard!

En effet, un jour, sa femme revient du marché et il goûte l’une des pommes  (image de haut à gauche) qu’elle avait achetées. Surpris par son goût délicieux, il lui demande son nom. En entendant le mot Rambo, cela lui fît tout de suite songer au poète français Arthur Rimbaud (1854-1891) qu’il avait lu dans sa jeunesse. Vous doutez de cette version? Consultez son site Internet. Il l’avoue lui-même. Mais contrairement à sa croyance à l’effet qu’il considérait cette pomme « récente », ses origines remonteraient à presque 3 siècles et demi avant son oeuvre.

Selon toute vraisemblance, l’histoire de ce cultivar débuterait à la fondation de la colonie américaine de la Nouvelle-Suède où, en 1637, Rambo Peter Gunnarsson, un immigrant suédois, arrive sur le bateau « Nyckel Kalmar« . Pour vous remettre en contexte, sachez qu’en 1633:

…une compagnie suédoise associée aux hollandais tenta de fonder une colonie plus au sud, le long du fleuve Delaware. Mais manquant de ressources, la Nouvelle-Suède fut absorbée par la Nouvelle-Hollande, et ultérieurement par la Pennsylvanie et le Delaware.

Dans «Addenda to the Diary», publié en 1963 par Adolph Burnett Benso, celui-ci relate les écrits de Pehr Kalm dans son livre « Travels in North America ». Ce dernier y fait la mention de son entrevue avec Peter Rambo, petit-fils de Peter Gunnarsson Rambo, y compris la déclaration de son grand-père lorsque celui-ci aurait rapporté de son pays des graines de pommes et de plusieurs autres arbres.

Ainsi, le premier pommier Rambo aurait donc pu avoir été produit à partir de l’une de ces graines ou développé par un de ses descendants. Il n’y a malheureusement aucune certitude puisque la première mention de l’origine cette variété, selon la littérature existante, a été écrit dans le livre de William Coxe « A view of the cultivation of fruit trees and the management of Orchards and cider » publié en 1817.

De fait, Coxe y fait seulement la mention que la pomme Rambo a été très cultivée dans les états du Delaware, de la Pennsylvanie et du New Jersey aux États-Unis. Et celle-ci a pris « le nom de la famille » de celui qu’il l’introduisit au pays. Cette variété serait ainsi l’une des premières créées aux États-Unis. 

Aussi appelée « Romanite », Rambo d’hiver » (pour ne pas la confondre avec la Rambo d’été), Delaware, et »Bread and Cheese », cette pomme jaune verdâtre décorée de rayures rouges mûrit de la mi-été jusqu’en début d’automne (tout dépendant du pays dans lequel elle est cultivée). Pas mal moins connue  aujourd’hui, elle était très appréciée autrefois  pour sa saveur et sa versatilité  (marché frais, boulangerie, gelée, séchage). Elle est tombée en disgrâce à cause probablement de sa taille et de sa coloration plutôt terne la rendant moins attirante pour le consommateur. Malheureusement, conçue pour les régions zonées 5 et plus, il y a peu d’endroits au Québec où elle pourrait survivre à nos hivers. Dommage… mais c’est une belle histoire pareille, ne trouvez-vous pas?

Concevoir vous-mêmes votre jardin rustique

07 mardi Fév 2012

Posted by Michel in Événements et perfectionnement

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Lorsque je vais et reviens du travail, j’ai le bonheur de longer la rivière Richelieu. Le paysage est magnifique et les maisons anciennes superbes.

J’ai d’ailleurs un plaisir non avoué à regarder leurs déchets le jour des ordures. Nos ancêtres n’en reviendraient pas. Par exemple, les riches propriétaires font entretenir leur terrain par des entreprises spécialisées en horticulture et ces dernières jettent branches, feuilles et divisions de vivaces devenues trop grosses à la rue. Quel lien entre les fruits et légumes du patrimoine du Québec versus les résidus organiques? Non, je ne vous entretiendrais pas de compost. Simplement de leur revalorisation, comme le faisait nos aïeux, faute de moyens. 

Banc tressé en saule (image du site http://www.kimcreations.net/)

En effet, dans mon souhait de vous suggérer des formations pratiques, je vous suggère un cours offert par Madame Kim Vergil, de Kim Creations. Elle conçoit, à mes yeux, de vraies oeuvres d’art esthétiques ou utilitaires à partir des branches récupérées chez ses voisins. Selon ses dires, seulement 8% d’un arbre est utilisé? Trop souvent, seul le centre du tronc sert à la production de planches. 

Pourtant, un tas de branches pourrait recèler une chaise, une clôture, un tuteur en forme de tipi, une bordure de potager, une porte et pourquoi pas une remise…  Avec la permission de Madame Vergil, celle-ci m’a généreuse envoyé une photographie originale représentant un banc tressé à partir de branches de saule. Ce dernier a été réalisé avec l’aide des étudiants de l’École des métiers de l’horticulture de Montréal dans le cadre d’un projet de jardin médiéval au Jardin Botanique de Montréal; jardin ayant remporté le 1er prix des jardins de la relève décerné par  l’Association des Paysagistes Professionnelle du Québec en 2008 . Voilà une manière ingénieuse et écologique de diminuer vos rejets dans l’environnement pour les intégrer dans votre jardin-potager. Pour approfondir le sujet, elle suggère une série de livres de références sur son site Internet.

Je ne peux encore me comparer à son génie créatif contagieux mais disons que depuis, je ne jette plus aucune branche. Par exemple, j’ai débuté, mais non complété, une clôture en branches de cèdre récupérées pour un de nos petits jardins potagers afin de maintenir mes framboisiers (voir ci-dessous). Mes chats extérieurs ont tout de suite vu leur intérêt avec ces nouveaux « griffoirs ».

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