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Potagers d'antan

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Potagers d'antan

Archives mensuelles : octobre 2011

Pourquoi l’ail indispose les vampires?

31 lundi Oct 2011

Posted by Michel in Non classé

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En ce jour d’halloween, je me suis permis un texte plus ludique concernant l’ail.

Vous êtes-vous déjà demandé pour quelle(s) raison(s) les vampires détestaient l’ail? Ma conjointe me dirait ici: « comment ça se fait que tu penses à ça? ». Elle aurait raison car je me poses souvent des questions sur des détails insignifiants… un peu comme celui-ci. Mes collègues de travail vous dirait la même chose.

Néanmoins, ces questionnements mettent du piquant car les réponses sont souvent amusantes ou m’amènent vers des découvertes historiques qu’il me fait plaisir de partager avec vous.

En effet, l’ail est utilisé depuis des milliers d’années notamment à l’époque de l’Égypte ancienne, l’un des berceaux du mythe des vampires. Il était consommé en abondance et ce, de multiples façons: accompagnant la nourriture des bâtisseurs des pyramides, pour la momification, comme remède, etc. Même aujourd’hui, les vertus de l’ail sont nombreuses mais il permettrait entre autre, la purification du sang, car riche en vitamines, antioxydants pour fortifier le sang.

Il y a aussi une panoplie de croyances un peu partout dans le monde associées à l’ail contre le « mauvais oeil ».

Par exemple, les Bataks, un peuple de Bornéo croit que l’ail permet de retouver les âmes perdues. En Inde, Grèce et en Italie, on suspend des tresses d’ail aux portes contre les forces du mal. En Sibérie, selon les croyances des Bouriates, on reconnaîtrait les âmes des femmes mortes en couches à leur forte odeur d’ail, elles qui viendraient tourmenter les vivants.

Bref, il y a tellement de mythes et de récits dans l’histoire humaine d’associations « ail contre les forces du mal » qu’il aurait été anormal qu’il n’ait pas aussi contribué à éloigner les vampires.  

Joyeuse Halloween!

Pétition sur l’étiquetage des aliments contenant des OGM

25 mardi Oct 2011

Posted by Michel in Biodiversité

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Si le sujet est important pour vous, ajoutez votre voie/voix à des milliers d’autres en signant la pétition sur l’étiquetage des aliments contenants des Organismes Génétiquement Modifiés (OGM).  Le texte ici-bas est celui qu’on retrouve sur le site de l’Assemblée Nationale du Québec. Vous avez jusqu’au 23 décembre 2011 pour vous exprimer.

  • Considérant qu’il subsiste des doutes scientifiques sur les risques pour la santé des aliments OGM;
  • Considérant que les cultures d’OGM peuvent contaminer d’autres cultures sans OGM;
  • Considérant que cette contamination constitue une menace à la biodiversité et qu’elle peut entraîner des pertes économiques considérables pour les agriculteurs dont les récoltes sont contaminées, notamment sur les marchés d’exportation;
  • Considérant que les processus d’évaluation conduisant à l’approbation des nouveaux OGM par le gouvernement fédéral ne font pas l’objet d’une évaluation scientifique indépendante et rigoureuse;
  • Considérant que les consommateurs québécois ont un droit légitime à une information complète sur leurs produits, et que tous les sondages sur le sujet indiquent qu’au moins 8 Québécois sur 10 souhaitent l’étiquetage obligatoire des OGM;
  • Considérant que le Parti libéral et le Parti québécois ont fait la promesse d’instaurer l’étiquetage obligatoire des OGM;
  • Considérant que cette année marque le 7e anniversaire de la publication du rapport gouvernemental québécois intitulé La sécurité alimentaire: Un enjeu de société, une responsabilité de tous les intervenants de la chaine alimentaire (2004) adopté à l’unanimité, et qui demande d’instaurer l’étiquetage obligatoire des OGM et de poursuivre l’implantation d’un système de traçabilité des aliments;

Nous, soussignés, citoyens du Québec, demandons que le gouvernement du Québec applique les recommandations de ce rapport d’ici juillet 2012, adopte un soutien substantiel à l’agriculture biologique et fasse pression sur le gouvernement fédéral pour resserrer les mesures d’approbation ainsi que de contrôle des OGM et pour instaurer un régime de responsabilité des producteurs d’OGM en cas de contamination.

À l’échéance, 11109 personnes avaient signé la pétition. Nous attendrons la suite d’ici juillet 2012.

Avis de recherche: le concombre Québec vert

24 lundi Oct 2011

Posted by Michel in Avis de recherche

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Concombre Suyo (source: http://www.underwoodgardens.com)

Le « ANNUAL REPORT OF COOPERATIVE REGIONAL PROJECTS » de 1974 conçu à l’intention des partenaires oeuvrant dans la recherche agricole nord-américaine, mettait l’accent sur les nouveaux cultivars  prometteurs rapportés par leurs différentes collaborations . On y citait entre autre le concombre « Québec vert »  créé dans notre belle province durant cette même année par Roger Doucet. Ce cultivar  « Cucumis sativus » nommé  PI 227207 07, aurait été sélectionné par des croisements avec notamment du matériel génétique du concombre japonais « SUYO » (voir image ci-contre).

Nous n’avons malheureusement aucune photographie ou description physique du concombre « Québec vert » mais nous avons cru intéressant ajouter ce que pouvait ressembler le cultivar SUYO. Vous possédez de l’information supplémentaire concernant cette variété? N’hésitez pas à nous la transmettre.

Notre découverte gustative de l’année 2011

21 vendredi Oct 2011

Posted by Michel in Non classé

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framboises noires Black Jewel (source: http://insatiable-curieuse.blogspot.com)

Bien qu’aimant cultiver les variétés anciennes du Québec, nous ne sommes pas puristes au point de nous priver de cultivars plus modernes. Par curiosité, nous choississons un plant, le laissons pousser afin d’en constater le goût, la texture, la rusticité, l’abondance, etc. Nous ne sommes pas des spécialistes au point d’en étudier la la génétiques car le seul panel qui importe, ce sont nos enfants. Ils prennent la relève et s’ils adorent, la variété passe le test et nous la multiplions.

C’est dans cette optique qu’il y a deux ans, nous avions opté pour un hybride de framboisier noir (Bristol et la Dundee), le BLACK JEWEL. Originaire New-York en 1973, nous n’avions pu en déguster les fruits jusqu’à cette année. Ce fût une réelle surprise. Le goût rappelle celui du bleuet mais en plus sucré.  Le plant produit des fruits en grappes (entre 6 et 7 par bouquet). Moins gros qu’un 25 sous canadiens, il s’extirpe facilement lorsqu’il atteint sa pleine couleur noire et sa texture est ferme.  N’oubliez pas, l’automne est le meilleur moment pour planter vos arbres et arbustes fruitiers. Si vous êtes intéressés à en savoir davantage et comme sa culture est particulière, nous vous référons à un document proposé par l’agronome Josée Bonneville. Il vous sera très pratique car comme le dit si bien l’ouvrage de Madame Bonnevile: le secret est dans la taille. Disponible dans bon nombre de pépinières, sinon, faites une commande.

Bonne fin de semaine!

Comment reproduire et conserver vos semences de courges

20 jeudi Oct 2011

Posted by Michel in Production de vos semences

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Graines de citrouille (source: http://fr.123rf.com)

Pour produire des semences de courges, citrouilles, potirons, pâtissons et autres cucurbitacés, il est primordial de retenir ceci: Cucurbita pepo, cucurbita maxima, cucurbita moschata et cucurbita agyrosperma. Ces noms latins identifient l’espèce et elles ne se croisent pas entre elles. Cette info devrait être inscrite sur le sachet lors de votre achat sinon, demandez-le… c’est très important.

Ainsi, vous pourriez semer côte-à-côte 4 variétés différentes sans vous soucier de la pollinisation croisée. De nombreuses sources horticoles suggèrent même de planter une espèce différente de chacune rapprochées pour attirer davantage les insectes butineurs car ils rafolent du nectar des fleurs. Une chance parce que les courges sont monoïques. Ça veut dire que, sur un même pied, le plant possède à la fois les fleurs femelles et mâles mais à des endroits différents. Cette grande attirance fait en sorte qu’il y a des risques importants de croisements si vous ne respectez pas la distance recommandée de 800 mètres minimum entre chaque. Dans l’incertitude, faites de la pollinisation manuelle.

Fleurs mâle (à gauche) et femelle (à droite) de la citrouille (source: http://www.omafra.gov.on.ca/)

Lors de la récolte, vérifiez la maturité. Pour cela, l’écorce sera dure et vous ne devriez pas être capable d’enfoncer votre pouce et voir la trace de votre doigt sur cette dernière. C’est un truc. On suggère fortement d’attendre encore au moins 3 semaines après la récolte avant d’en extraire les graines. Les courges se conservent habituellement assez longtemps. Inutile de vous presser.

Au moment de l’ouvrir, enlevez les graines et la pulpe puis nettoyer le tout à l’eau claire. Une fois bien rincées, installez vos semences sur une surface sèche (ex: papier ciré) afin qu’elles puissent sécher complètement. Une manière pour être certain que le processus est terminé… les graines casseront si vous tentez de les pliez. Autrement, elles courberont. Mettez-les dans un sachet en papier opaque, en y inscrivant le nom de la variété et l’année de la récolte. Elles se conserveront pendant environ 6 ans.

Les experts jardiniers de Metro

19 mercredi Oct 2011

Posted by Michel in Non classé

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Par plaisir, nous analysons souvent les publicités de nos marchés d’alimentation québécois en prenant un angle différent de ceux qu’on aimeraient bien nous montrer. 

Par exemple, avez-vous vu celle concernant la transformation du commis aux fruits et légumes par « l’expert jardinier de Metro »? En prenant une citation inscrite de leur site Internet, on cherche à nous convaincre que ces gens:

…ont rassemblé ici une foule de renseignements pratiques sur les nombreuses variétés de fruits et de légumes disponibles en épicerie toute l’année.

.. et de rajouter:

Trucs et astuces culinaires, informations sur la préparation, la cuisson et la nutrition, sans parler des recettes que vous voudrez toutes essayer…

Allo!!!! Ne croyez-vous pas qu’un jardinier s’intéresse oui à la manière dont il peut apprêter ses fruits et légumes mais n’y a t-il pas autre chose d’important. Nous avons posé des questions, par curiosité, à plusieurs de leurs supposés « experts jardiniers »:

  • Dans quelle municipalité du Québec sont cultivés vos brocolis?
  • Connaissez-vous le nom de l’entreprise d’où proviennent vos pommes de terre Yukon Gold?
  • Combien de jours ont pris vos tomates pour mûrir?

Quelles ont été selon-vous leurs réponses. Tous sans exception ont répondu « Je ne sais pas ».

Peut-on vraiment prétendre porter le nom de jardinier si on ne sait même pas le nom de la variété des fruits et légumes qu’on met sur l’étalage? Nous n’enlevons pas le mérite et l’ardeur que peuvent consacrer ces gens à leur travail mais quelle est la définition véritable du mot jardinier?:

Celui, celle dont le métier est de travailler aux jardins, ou qui cultive un jardin pour en vendre les produits.

Ils ont totalement éclipsé l’une des parties les plus importantes soit celle de « cultiver » en la réduisant à sa plus simple expression… celle de VENDRE.

Le melon de Montréal (mise à jour)

18 mardi Oct 2011

Posted by Michel in Fruits du Québec

≈ 19 commentaires

Culture du melon de Montréal sous chassis

Encore une fois, nous faison une mise à jour de cette fantastique variété.

En effet, suite à la lecture de documents concernant sa ré-émergence vers 1996, nous avons tenu à rectifier certaines infos et spécifier encore davantage son historique.  La partie en bleue, en bas du texte, a donc été mise à jour si vous voulez immédiatement y accéder.

Le melon de Montréal, connu aussi sous les noms de « Montreal market muskmelon », « melon muscade » et « Montreal nutmeg melon », a été cultivé d’aussi loin que 1684 par les Jésuites et ce, jusqu’aux alentours de 1950 par des fermes situées sur ce qu’on appelle aujourd’hui « Notre-Dame-de-Grâce ». Comme la souche originale se perd dans le temps, les écrits prétendent qu’à travers les siècles il y aurait eu croisement avec, entre autre, le melon « Cavaillon » et le « Giant Green nutmeg » des États-Unis.

Quoi qu’il en soit, le melon a été méticuleusement sélectionné à partir du milieu du 17e siècle avant d’être stabilisé en 1870 sous l’appellation « melon de Montréal« . Dans les années 1880, le grainetier américain Burpee écrivait dans son catalogue qu’il était l’un des plus gros vendeurs à travers la Nouvelle-Angleterre.

Parenthèse; Pourquoi l’autoroute Décarie porte t-elle ce nom?  Ah! Ah! Vous ne vous êtes jamais posés la question? Simplement  parce qu’à l’époque, les terres de la famille Décarie, un des plus gros producteurs du melon de Montréal, étaient situées sous cette autoroute. Aussi reconnu pour produire les plus gros il les exportaient dans les hôtels chics des États-Unis tels New York, Philadelphie, Boston et Chicago.  Comme tout produit dispendieux, les prix allaient de paire. Par exemple, en 1906, un melon classé catégorie 1 valait entre 8$ et 10$ la douzaine. En 1907, le prix avait grimpé à 15$ la douzaine. Et en 1921, après la première guerre mondiale, ce montant avait explosé pouvant aller de 25$ à 35$ la douzaine. Ce n’est donc pas pour rien si de nombreuses sources font état qu’une seule tranche de ce melon  valait 1$ à 1,50$ pièce; soit le prix d’un steak pour l’époque.

Pourquoi a t-il, disparu puisqu’il était si rentable?

Melon de Montréal en 1935

En fait, les droits de production des semences appartenaient aux familles Décarie et Gorman, des noms de ceux qui avaient perfectionnées les souches originales.  Lorsque celles-ci ont disparues, personnes n’a racheté ces droits ou pris la relève.

De plus, lorsque « l’agro-business » a fait sont entrée progressive, l’industrie a privilégié des variétés requérant moins de main-d’oeuvre, d’attention au champ et se transportant mieux. Bref, sans vouloir faire de jeux de mots, le melon de Montréal ne faisait plus le poids car sa culture était tout le contraire. Par exemple, il était tellement fragile qu’il existait des compagnies dédiées exclusivement au transport du melon de Montréal.

À partir de 1920, sa popularité décline et les fermes qui en faisait le commerce sont absorbées par l’urbanisation. Et à partir de 1954, plus aucune mention dans aucun catalogue de semences… plus rien. De nombreuses raisons sont évoquées pour expliquer le coup de grâce. La plus logique est la suivante: Il semblerait que le génome du melon de Montréal ne soit pas stable et qu’on soit obligé de sélectionner années après années les meilleurs spécimens répondant aux caractéristiques recherchées: large, à chair verte et à saveur musquée  très aromatique. Avec la venue des hybrides, d’une demande des consommateurs pour des cultivars à maturité plus rapides, la souche originelle se serait perdue.

Monsieur Fred Aubin aurait été le dernier fermier (14 juillet 1929 – 9 juin 2003) à l’avoir cultivé.

Mark Abley, anciennement journaliste chez The Gazette

En 1996, Mark Abley, journaliste à The Gazette retrouve un lot de  semences  nommé PI 273442 dans une banque de graines au North Central Regional Plant Introduction Station à Ames en Iowa.

Toutefois, la curatrice Kathy Reitsma ne peut confirmer si les graines  proviennent bel et bien du melon de Montréal. Elle peut cependant  affirmer  qu’avant leur arrivée, elles ont bifurquées par la station de Geneva à New York où elles portaient le numéro 474 ainsi qu’une mention « Montréal »: W.H. Perron, une ancienne entreprise grainetière aujourd’hui connue sous le nom de  Horticlub. Une note au dossier aurait également été ajouté indiquant:

L’authentique melon de Montréal (« Genuine Montreal Market ») n’est plus cultivé dans la région de Montréal; « Montreal » est plus petit, pas aussi épais (« not as thick »), ressemble davantage à un gros « Hackensack »…. le terme Hackensack » réfère à un type de melon distinct de melon de Montréal, NDLA.  

Est-ce donc une variété créée par W.H. Perron? Y a t-il eu croisement en 1987 entre la station de New York et celle de l’Iowa lors d’une reculture?  L’origine semble ainsi nébuleuse et plusieurs encore aujourd’hui doutent de l’authenticité du fruit.

Quoi qu’il en soit, Mark Abley remet, toujours en 1996, 200 graines au pépiniériste Ken Taylor de la ferme Pointe-de-l’Îe, dont il arrive à en faire germer une seule. À la lumière de ses observations, il y décèle plusieurs caractéristiques en lien avec le melon de Montréal notamment un gros melon de 25 livres de formes ovoïde avec 10 côtes bien définies, à la chair verte pâle et au goût épicé. Il pourra en récolter 200 autres semences et par la suite faire pousser des milliers de plants.

Pendant plusieurs année, il rafine ses procédés et parvient même à faire des sélections particulières. Si vous allez à sa pépinière, vous pourrez y retrouver une nouvelle variété créée par lui-même nommé le mini-Montréal dérivé des semences obtenues. Quel périple!

Aujourd’hui, ce melon est à protéger dans « l’arche vivante » par l’organisme Slow Food Québec.

Culture: Dans les régions à saison courte, faites des semis intérieurs 4 semaines avant la date de transplantation. Le plant demande de la chaleur (entre 25 et 30ºC) pour germer et un développement optimal. Un arrosage abondant doit suivre la transplantation. Pour de meilleurs résultats, cultivez en couche de 1 mètre de large muni d’un couvercle ajustable pour maintenir la chaleur. Attention aux racines fragiles. Maturité: De 70 à 90 jours.
Si vous souhaitez connaître comment il était cultivé à l’époque, lisez l’article du 30 septembre 2011 « Édouard Roy et le melon de Montréal.

Carte postale d’octobre 2011

17 lundi Oct 2011

Posted by Michel in Carte postale du mois

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Sertissage de conserves de tomates à Québec (1953)

Avez-vous une table à tomates chez-vous? Je l’appelle ainsi car c’est celle sur laquelle on étale les tomates encore vertes pour qu’elles mûrissent au soleil. Et à l’époque, il n’était pas rare de s’installer aussi à l’extérieur pour y préparer ses conserves.

En 1937, le Ministère de l’Agriculture de la province de Québec souligne, dans son bulletin numéro 102, un extrait du Département d’Agriculture des États-Unis à l’intention des ménagères, cercles des jeunes agriculteurs, cercles des fermières, sociétés coopératives et associations agricoles:

La boîte sanitaire en fer-blanc est considérée comme très pratique pour la mise en conserve des produits et sous-produits de la ferme. Son emploi est recommandé parce qu’elle simplifie le procédé de conservation. Avec les sertisseuses à manivelle, actuellement en vente sur le marché, sa fermeture est une opération facile et son étanchéité est parfaite. Les produits ainsi conservés se manipulent plus aisément et l’espace requis pour leur mise en réserve est beaucoup moindre.

Chaque plante est unique… vous aussi

07 vendredi Oct 2011

Posted by Michel in Non classé

≈ 2 commentaires

Nous sommes au début d’un superbe week-end de 3 jours à l’horizon. Congé de l’action de grâce, soleil, chaleur, un vrai été des indiens comme nous en avons de temps à autres ici au Québec. Nous voulions vous laissez avec une petite histoire qui nous enseigne qu’on a tous quelque chose de beau à apporter dans ce monde. 

Il y avait un roi amoureux des plantes de son jardin. Il en prenait extrêmement soin car il avait planté chacune d’entre elle. Il aimait se promener dans les allées et se laisser ravir par la beauté des couleurs, des textures et des parfums. Un jour, il dû partir pour un long voyage.

À son retour, il fut surpris de constater que beaucoup de ses plantes étaient à l’agonie. Le pin avait perdu presque toutes ses aiguilles. Le roi lui demanda ce qui se passait. Il lui répondit : J’ai regardé la vigne près de moi et remarqué ses magnifiques raisins. Je suis devenu triste de ne pouvoir en faire autant. Alors, je me suis dit : Je suis tellement inutile, à quoi sert de vivre!

Le roi se tourna vers la vigne, elle aussi en piteux état. Que s’est-il passé, interrogea t-il? Depuis longtemps, j’admire le rosier et respire ses effluves subtiles. Je me suis désolée de ne jamais produire une fleur aussi magnifique et une odeur si raffinés. Désespérée, j’ai arrêté de me nourrir.

Au fur et à mesure de son exploration, il constatait l’état de dégradation avancée jusqu’au moment où il trouva une toute petite fleur bleue rayonnante et pleine de vie. Il lui demanda pour quelles raisons était-elle si belle comparée aux autres si rabougries?  Elle  répondit: Je me suis longtemps désolée de voir  que je ne serais jamais aussi grande que le pin, jamais ne produirais de raisins comme la vigne et jamais ne répandrais le parfum de la rose. À me comparer, j’ai déprimée jusqu’à quasiment  mourir. Alors je me suis souvenue que c’est toi,mon roi, qui m’avait choisi pour me planter ici. Je me suis dit: « Je suis ainsi si importante pour qu’il m’ait choisie parmi tant d’autres. J’ai donc pris la décision de vivre et de devenir aussi belle que possible.

Le destin à fait en sorte que vous êtes nés sur la terre. C’est sûrement pour une bonne raison. Qu’attendez-vous pour rayonner, vous aussi?
Bonne fin de semaine de 3 jours!

Jardiner sans labour

06 jeudi Oct 2011

Posted by Michel in Types de jardins-potagers

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Un jardin sans travail du sol (source: http://www.soltner.fr)

L’automne est revenu et le week-end de l’Action de grâce sera l’occasion pour plusieurs jardiniers de « fermer » leur potager en le préparant pour le printemps suivant.

Pour notre part, nous sommes au potager beaucoup plus longtemps mais ça, se sera pour un autre article.

En fait, parmi les tâches habituellement exécutées durant cette période figure le labour. Fatigué de le faire. Et bien, si vous souhaitez comme bon nombre diminuer, voire éliminer cette pratique sans pour autant diminuer la qualité de votre sol, nous vous suggérons une lecture très intérressante: le jardinage sans travail du sol.

Pour ceux que le sujet intéresse, voici deux brefs vidéos vous expliquant le concept. Loin de nous l’idée d’en faire la promotion, mais si ça fonctionne ailleurs, pourquoi pas ici au Québec? Nous sommes constamment à l’affût des méthodes biologiques pour économiser du temps et en voici une fichtrement pratique.

Malheureusement, il ne semble pas être édité au Canada.

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