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Potagers d'antan

~ – Découvrez les fruits et légumes rares du Québec –

Potagers d'antan

Archives mensuelles : mars 2011

L’iris Mount-Royal

24 jeudi Mar 2011

Posted by Michel in Fleurs alimentaires ancestrales

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Iris Mount Royal (image: http://www.historia.tv)

Bien que ce blogue se concentre surtout sur les fruits et légumes rares du Québec, nous croyons important y inclure, de temps à autre, des fleurs créées dans notre belle province. 

Vous retrouverez donc, à l’occasion, un article sur de véritables joyaux tout aussi rares et issus de notre beau patrimoine horticole . Alors, petit congé de fruits et légumes aujourd’hui et hop!, nous commençons avec l’iris.

L’iris est considérée la fleur des artistes et celle des poètes; elle est délicate et légère entre toutes les fleurs de nos jardins, et c’en est bien la plus élégamment découpée – et dites s’il est une fleur plus gracieuse et plus belle. Les rois de France l’ont choisie pour leur drapeau et en ont fait la fleur de lys ou de Loys (puisque c’est un Louis qui l’a prise pour emblème).

C’est en ces termes que Dupuy & Ferguson présentent, en 1928, leurs 118 cultivars d’iris et ce, sans compter les iris de Sibérie, Japonais et de Suze (deuil). Peut-on se surprendre d’un tel engouement pour cette fleur au début du siècle passé? Ce sont des champs entiers dédiés à la culture de ce bulbe qui étaient, chaque année, offerts aux jardiniers.

Frederick Cleveland Morgan (1881-1962) image: http://www.historiatv.com

Créé en 1927 par Frederick Cleveland Morgan (1881 – 1962) ce dernier était botaniste mais surtout connu comme propriétaire des magasins Cleveland Morgan & cie rachetés par la Baie d’Hudson en 1960. Vous la retrouverez encore chez certains collectionneurs et encore aujourd’hui, 84 ans plus tard, au domaine familial situé à Pierrefonds/Senneville à Montréal. Très rare!

Cette vivace (rustique en zone 3) d’une hauteur de 80 cm fleurit en mai. Installez-la au soleil dans un sol léger et bien drainé et elle vous le rendra bien.

La ferme Héritage Miner (mise à jour)

23 mercredi Mar 2011

Posted by Michel in Agrotourisme patrimonial

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Ferme Héritage Miner

Suite à un commentaire de la directrice générale, Madame Caroline Gosselin de la ferme Héritage Miner, celle-ci nous a informé que l’inauguration pourrait davantage se faire à l’été 2012 et non 2011. Je tenais à faire cette précision et faire une brêve mise à jour.

Réservez-vous donc une journée d’escapade d’une journée, à Granby en territoire patrimonial à la ferme Héritage Miner.

En effet, la ville de Granby a acquis, en 2007, 520 acres ayant appartenus aux Miner, une fanille ayant beaucoup contribué au développement de la municipalité.

Par la suite, un organisme communautaire a voulu faire revivre l’ancienne ferme en entreprise d’économie sociale… (et je cites comme dirait Guy A. Lepage),:

un audacieux projet qui vise à créer au coeur de la ville, une ferme écotouristique où les visiteurs pourront à la fois côtoyer des animaux et des végétaux ancestraux et découvrir des méthodes agro-environnementales avant-gardistes.

En fait, ce sont un café-boutique, de la production agricole (dont un potager-école), plusieurs jardins thématiques ainsi qu’une attention particulière au volet « animal » de la ferme car vous pourrez retrouver sur place des vaches canadiennes, des chevaux canadiens ainsi que des poules Chanteclerc, des races presque disparues appartenant à notre patrimoine québécois.

Par contre, car il a souvent un bémol, le projet semble éveiller l’animosité au sein de la population de Granby qui a vu beaucoup d’argent (542 000$ dont 275 000$ en argent comptant) y être investi par la ville.  Certains prétendent qu’il n’y a aucun avenir dans ce type d’installation et que l’organisme est voué à la dépendance financière perpétuelle. D’autres ont même ajouté que s’ils voulaient des légumes, ils pouvaient aller plus loin et en acheter dans des petits kiosques au bord du chemin.

Même si j’avoue qu’une telle somme d’argent puisse être investi dans des projets plus mobilisateurs, il est malheureux qu’il soit désavoué avant même son ouverture prévue pour ce printemps. Je suis encore plus attristé de constater le peu d’importance qu’on accorde voire l’auto-dérision qui est véhiculée, comparativement au reste du Canada et aux États-Unis, qui eux, semble respecter davantage leur patrimoine agricole. Il y a encore beaucoup de sensibilisation à faire. Moi j’irai faire un tour avec ma famille cet été.

De nouvelles informations seront bientôt mis en ligne pour informer des développements du projet.

Le tabac Petit canadien

23 mercredi Mar 2011

Posted by Michel in Non classé

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Tabac Petit canadien

Tabac Petit canadien

Publicité (source: Le Soleil, 12 avril 1924, p. 27)

Publicité (source: Le Soleil, 12 avril 1924, p. 27)

Selon la tradition amérindienne, le tabac aurait été la première plante offerte par le créateur. C’est pourquoi, il est parmi l’une des plantes sacrées les plus utilisées par ces derniers dans divers rituels de purification, d’offrandes mais aussi pour communiquer avec les esprits. Employé dans la vie de tous les jours mais aussi lors des cérémonies, sa culture était très importante chez les premières nations.

Il est donc normal qu’on retrouve des mentions du tabac d’aussi loin que la documentation peut nous le permettre. Malheureusement, outre les descriptions physiques, nul nom de cultivar ne leur était attribué.  Du tabac, c’était du tabac un point c’est tout. Il se pourrait fort bien que le « petit canadien » soit donc l’une des souches utilisées par les amérindiens ou du moins un descendant.

En effet, ce cultivar, appelée aussi « petit tabac rouge » ou « small red canadian » est mentionné d’aussi loin que 1807 par la compagnie W.M Ewing & cie dans leur catalogue de 1897.

Petite variété très rustique, très hâtive, mûrit en six semaines. Cultivé depuis plus de 90 ans dans la Province de Québec et toujours avec succès, puisque tous les sols lui conviennent. Il paie toujours celui qui se livre spécialement à la culture de cette variété particulière.

Selon le livre « Ethnologie des terroirs », page 169,  » Le tabac à pipe, cigarette ou cigare « Petit canadien » a été élaboré par la manufacture J. O. Forest de Saint-Roch-de-L’Achigan dès 1884 justement à partir de cette variété.  On pouvait se le procurer dans toutes les tabagies du Québec et il était très prisé par les personnes âgées car très corsé et ressemblant aux goûts qu’ils avaient connu dans leur jeunesse.

Aujourd’hui, le nombre de fumeurs tend à régresser et loin de nous l’idée de perpétuer une telle habitude.

Par contre, la plante est un excellent répulsif contre les insectes.

Par exemple, la compagnie Dupuy & Ferguson recommandait en 1928 de protéger les radis et les navets contre les vers avec de la poussière de tabac. Vous n’aviez qu’à répandre généreusement la poudre dans les rangs avant de semer. Pouvant aussi agir contre plusieurs insectes infestant le sol, ils suggéraient de saupoudrer aussi les concombres, melons et courges pour les débarrasser des pucerons. L’application devait se faire au matin lorsque les plants étaient couverts de rosée. Je crois qu’on va l’essayer pour réellement savoir!

En terminant, l’histoire du tabac vous intéresse, le centre régional d’archives de Lanaudière possède un fonds offert par Claude Saint-Germain, un citoyen de la région qui leur ont permis de mettre sur pied une exposition en 2009 intitulé: « Le tabac, une culture disparue ». Ce fonds contient notamment bon nombre de documents de la manufacture de tabac  J. O. Forest et Cie.

Jardins et potagers en Nouvelle-France

22 mardi Mar 2011

Posted by Michel in Outils de références

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À certains moments, nous devons nous replonger dans notre bibliothèque pour trouver une information précise.

Pour nous, il est très important que nos sources soient crédibles.  En fouillant la semaine dernière, je suis tombé sur ce livre acheté il y a plusieurs années et j’ai cru pertinent vous en faire part.

Jardin et potagers de la Nouvelle-France, écrit par Martin Fournier, retrace la création et l’évolution de ce petit lopin de terre que le colon devait obligatoirement défricher pour survivre: le potager. Du premier colon, en passant par les communautés religieuses, les témoins d’autres pays ou d’individus oubliés, l’ouvrage s’appuie sur des citations et illustrations pour comprendre les habitudes alimentaires teintées par la culture amérindienne, française et britanique en Nouvelle-France.

Un  peu plus de 40 pages sont consacrées aux « recettes anciennes puisées dans notre patrimoine collectif ». Sagamité, soupe aux poireaux de l’île d’Orléans, boeuf en mironton, bouilli d’hiver, beurrée de sucre d’érable, herbes salées du Bas-du-Fleuve, andouillette ne sont que quelques exemples des plats (instructions incluses) qu’on peut recréer chez-soi.

Ce document n’est pas dédié à tous mais bien aux gens intéressés par cette période de l’histoire du Québec ou ceux qui, comme nous, veulent approfondir leurs connaissances sur le contenu des assiettes. Par des mentions telles:

Les groseilliers…rouges, blancs et noirs… étaient très populaires en Nouvelle-France car, en plus de produire des fruits, ils formaient de solides haies piquantes qui coupaient le vent et bordaient les terres de façon efficace.

… nous sont très utiles pour étayer nos propos et comprendre de quelles manières la colonie s’alimentait mais aussi, comment les us et coutumes des gens pouvaient se refléter dans leurs méthodes de culture. 

Il n’y a malheureusement pas de noms précis de cultivars mais le traité nous amène souvent sur des pistes très intéressantes.

Le pois Bouchard

21 lundi Mar 2011

Posted by Michel in Légumes du Québec

≈ 2 commentaires

Pois Bouchard

Depuis des années j’inscris des notes concernant des fruits et légumes rares du Québec et ce, pour de futures recherches par manque d’information sur ces derniers. Avec l’avancement d’Internet, la connaissance humaine fait des bonds de géants et une impasse il y a 3 ans, peut déboucher sur de nouvelles avenues aujourd’hui. Ce qui manque c’est le temps. Une famille, des rénos perpétuelles sur une maison ancestrale, un emploi à temps plein, un autre à temps partiel, ça fait qu’on doit organiser son temps de manière efficace. Mais il y a aussi une autre sorte de temps qui passe.

En effet, les anciens cultivars s’éteignent avec les personnes âgées qui elles, ignorent qu’elles sont souvent les seules encore à cultiver une variété du patrimoine du Québec. Et personne pour prendre la relève. C’est donc une course contre la montre.

Ainsi, par une soirée pluvieuse, tenant bébé sur les genoux en attendant la manifestation de Morphée sur cet enfant, je lisais un ancien passage gribouillé à la mine sur un bout de papier sur lequel était inscrit: « Pois Bouchard? ».

Par manque de rigueur, j’ignorais où j’avais obtenu cette information, ni sa date de référence.  C’est bête…. La note s’était perdue comme tant d’autres dans un fouillis digne du personnage de bande dessinée « Gaston Lagaffe ».

J’ai donc mis une musique relaxante et me suis connecté à Internet (très basse vitesse en campagne) avec bébé comme ordispectateur dans l’espoir surtout de le faire dormir plutôt que de déboucher sur une trouvaille. Ayant développé des techniques raffinée de recherche via des logiciels et des bases de données spécialisées, mon regard s’arrête sur une vidéo (voir ci-bas) parue le 03 novembre 2010 d’un jardinier faisant la culture d’anciennes variétés de légumes.

Pois Bouchard

Quelle ne fût pas me surprise de voir en vrai le pois Bouchard au pays des acadiens. C’est une variété de pois à soupe de couleur jaune-verte, supposée avoir été mangée abondamment par les canadiens français à la fin du 18e siècle. Le plant est nain et produit abondamment.Nous cherchons encore le pourquoi du nom « Bouchard » et le lieu principal où il était cultivé. Pour nous donner un ordre de grandeur de l’âge de ce cultivar, en 2000, un membre du semencier du patrimoine habitant l’Alberta aurait obtenu ses graines de sa grand-mère originaire du Québec. Une autre bonne piste à explorer! J’espère pouvoir mettre la main sur quelques graines pour l’année prochaine car il est en danger d’extinction. Chuuuuttt! Il est temps d’aller porter bébé au lit. Il s’est enfin endormi en regardant la vidéo.

Le maïs de Neuville

17 jeudi Mar 2011

Posted by Michel in Agrotourisme patrimonial

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Denis Gaudreau, de la ferme Degau avec le maïs de Neuville (image tirée du journal "Le Soleil" 27 juillet 2010)

Neuville, une petite municipalité du Québec d’un peu plus 3700 habitants possède une caractéristique bien spéciale… son maîs.

De fait, il a si bonne réputation et se cultive depuis si longtemps qu’une association de 20 producteurs s’est créée en 1997 pour protéger la renommée de ce produit du terroir.  

On explique ses qualités à 3 facteurs importants:

  • La richesse particulière du sol, propice aux cultures maraîchères.
  • Un microclimat (terres en pente vers le fleuve, contenu de la terre en pierres qui emmagasinent la chaleur du soleil), permettant des mises en culture au moins une semaine avant la moyenne des fermes de la région.
  • Un savoir-faire et une expérience des générations successives de producteurs, et ce depuis 1668 …

Le maïs de Neuville n’est pas une variété en soi car près de 20 cultivars différents y sont cultivées. C’est un peu comme une marque d’appellation contrôlée, une preuve de la qualité d’un produit. C’est une belle preuve qu’une petite région peut rayonner et tirer son épingle du jeu en exploitamt un légume intégré à son environnement au point où il est devenu une carte de visite pour les touristes et une source économique viable.

Les serres des plaines d’Abraham

16 mercredi Mar 2011

Posted by Michel in Agrotourisme patrimonial, Événements et perfectionnement

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Les serres des plaines d’Abraham (source: Commission des champs de bataille nationaux)Les serres des plaines d’Abraham sont les plus anciennes encore actives au Québec et ce, depuis 1916.  Conçues selon les plans de l’architecte paysagiste Frederick G. Todd, c’est à l’intérieur de ces bâtiments que sont cultivés quelques 50 000 plants qui embelliront les aménagements floraux du parc pendant la période estivale. Vous avez la chance de les visiter une fois par année lors des portes ouvertes qui ont lieu d’habitude lors de la Grande fête de la nature, en mai  de 11h00 à 16h30. Dirigez-vous aux coins des rues Briand et De Bernières (à l’est du Musée national des beaux-arts du Québec). Pour information 418-649-6157. Profitez-en pour poser des questions comme:

Frederick G. Todd, architecte paysagiste (source: Musée McCord)

  1. Pour quelles raisons peignez-vous les vitres de la serre?
  2. Qu’est-ce qu’une couche chaude?
  3. Quand commence le travail en serre?
Des horticulteurs chevronnés de la Commission des champs de batailles nationaux se feront un plaisir de réponse à  toutes vos questions.
 
En plus, pour les premiers visiteurs, ils offrent souvent des cadeaux (habituellement des plantes). Profitez-en, c’est gratuit!

Le rutabaga Laurentien

15 mardi Mar 2011

Posted by Michel in Légumes du Québec

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Navet Laurentien (image: http://www.veseys.com/)

Avez-vous déjà remarqué le prix du rutabaga à l’épicerie? 0.79$ la livre chez IGA. C’est souvent l’un des légumes les plus économiques et pourtant, c’est un mal aimé dans les chaumières. Ma conjointe dit qu’elle a peur de se couper en l’apprêtant.

De fait, c’est un légume très dur à trancher. Je me charge souvent de sa préparation.

Pourtant, au départ, le rutabaga Laurentien n’a pas été créé pour la consommation humaine mais pour le bétail.
 
En effet, en 1912 le Collège MacDonald désire produire une souche de rutabaga pour améliorer la qualité inégale des variétés de rutabagas qu’on retrouve sur le marché. Ils y sont parvenus. 
 
Toutefois, dans les années 40, la souche originale a dû subir une transformation (réussie par le professeur L.-C. Raymond selon le catalogue de W.-H. Perron de 1948) le rendant moins volumineux et ce, pour s’adapter à une véritable révolution en alimentation: le réfrigérateur. Grâce à cet électroménager les gens ont graduellement eu de moins en moins besoin  de consommer des légumes de conservation comme autrefois. La taille plus petite du rutabaga Laurentien, son uniformité et surtout la qualité plus stable des racines, firent en sorte qu’on décrouvrit davantage ses qualités gustatives par goût que par nécessité. Il est encore aujourd’hui l’une des vedettes de nos champs et la principale variété cultivée au Québec.
 
Inutile donc de tirer la sonnette d’alarme sur une possible extinction. Pas mal pour un légume qui aura bientôt 100 ans. Vous pouvez vous en procurer un peu partout dans les jardineries et les magasins à grandes surfaces dès aujourd’hui car les présentoirs sont arrivés. 
 
Culture: Semer sur un site ensoleillé même s’il peut tolérer l’ombre modérée. On suggère 45 cm entre les rangs et 20 cm entre les plants au final. Cela veut dire que lorsque vous planterez les graines, semez-en davantage et éclaircissez au fur et à mesure en ne conservant que les plus beaux spécimens. Les graines devraient germer entre 4 et 8 jours. Comme le légume aime les climats frais, il peut résister à des températures allant jusqu’à -10 dégrés Celsius et donc se récolter tard à l’automne.  Il tolère tous les types de sols car peu exigeant. Ajouter quand même du compost si votre sol est pauvre.  

Carte postale de mars 2011

14 lundi Mar 2011

Posted by Michel in Agrotourisme patrimonial, Carte postale du mois

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En ce début des « cabanes à sucres », nous avons songé faire une petite incursion dans le monde acéricole le temps d’une carte postale.

En 1850, une grande partie de la population des campagnes habitent sur la ferme. Les familles produisent une large portion de leur subsistance (viande, légumes, fruits, céréales…), incluant leur sucre; le sucre du pays.

En effet, les familles possèdent bien souvent des terres à bois qu’elles utilisent pour récolter leur bois de chauffage. Au début mars, le cultivateur doit absolument avoir terminé de fendre son bois pour le prochain hiver pour la maison et l’érablière car aussitôt, le temps des sucres lui succède. Et tout se faisait à la main (souvent jour et nuit). Et plusieurs qui en produisent vous le diront, quand ça coule, c’est « non-stop ».

À cette époque, ils n’importent aucun sucre des Antilles. Le lait caillé avec du sucre d’érable ou de la mélasse est l’un des desserts les plus fréquents.

Aujourd’hui, selon la Fédération des producteurs acéricoles du Québec, ce secteur génère plus de 10 500 emplois à temps plein (production et transformation inclus). L’impact économique se situe à  610 millions de dollars et il compte 13 500 producteurs répartis sur 7400 fermes acéricoles. Les choses ont bien changé depuis l’époque où les amérindiens récoltaient leur eau d’érable avec des bouts de bois.  

Justement, ce type d’expérience vous intéresse. Allez à la maison amérindienne de Mont-Saint-Hilaire. En mars et avril, vous pourrez déguster un repas du temps des sucres typique du temps des premiers habitants du continent nord-Américain (banique, potage de légumes cultivés par les premières nations, salade iroquoise, haut de cuisse de poulet dans le sirop d’hérable et herbes sauvage, tarte au sucre atikamekw et tisane autochtone). Miam! Miam!

La bourse-encyclopédie de Semeurs

11 vendredi Mar 2011

Posted by Michel in Outils de références

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Vous souhaitez élargir vos horizons en matière de sauvegarde de la biodiversité horticole? Dirigez-vous vers la bourse-encyclopédie de Semeurs.

Un site gratuit, à but non lucratif, libre de droits et ouvert à tous les jardiniers amateurs désireux de faire don de leurs semences potagères ou simplement enrichir la base de données.

C’est un lieu de recherche mais aussi de rencontres et de trouvailles où l’information est amenée par les utilisateurs eux-mêmes. Ça ne veut pas dire qu’elle soit validée et véridique mais vous pourrez retracer des spécimens très rares parmis les 7414 disponibles.

En effet, rien ne prouve qu’un cultivar offert est bel et bien le « vrai ». Pour les puristes comme moi, vous aurez la charge de vérifier ses caractéristiques à savoir si elles correspondent bel et bien à ce que vous cherchez. Des erreurs de noms et d’interprétation surviennent souvent. Trop souvent, malgré leurs bonne foi, les gens prennent tout comme véridique.   

Par ailleurs, vous pouvez faire vous-mêmes des demandes au réseau ou offrir vos propres récoltes. Certains membres possèdent des inventaires impressionnants. C’est un site d’échanges intéressant avec de  nombreuses options pour le jardinier-internaute. À majorité européen, vous retrouverez aussi des variétés du Québec ou adaptées aux régions plus froides.  À conserver dans vos favoris.

Bonne fin de semaine!

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