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Potagers d'antan

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Potagers d'antan

Archives mensuelles : janvier 2011

La pomme de terre Marc Warshaw

31 lundi Jan 2011

Posted by Michel in Légumes du Québec

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Pomme de terre Marc Warshaw (image d'Agriculture et Agroalimentaire Canada)

La pomme de terre Marc Warshaw provient de Buckland au Québec et a été nommé du nom de celui qui l’a reçu d’un agriculteur local. Outre le fait qu’elle est cultivée depuis longtemps, Monsieur Warshaw n’a aucune autre donnée historique vérifiable à son sujet. Dommage car, remise au centre de recherche sur la pomme de terre à Fredericton au Nouveau-Brunswick en 2001, les chercheurs ont affirmé qu’elle serait parmi les aspirantes d’un concours de beauté.

En effet, l’une de ses principales caractéristiques comme ils le décrivent:

C’est une pomme de terre longue et ovale avec une chair blanche et une peau ocre pâle vivement colorée, avec de gros éclats et des taches cutanées rose vif foncé. Bonne tenue à la cuisson.

Cette pomme de terre de mi-saison très productive est uniquement disponible, à notre connaissance, via leur banque de gènes.

Pour cultiver davantage de variétés de pommes de terre l’an prochain sur un même espace, adoptez la culture en pyramide. Comme la multiplication est végétative, c’est-à-dire que la pomme de terre se reproduit par tubercule, vous pouvez faire pousser plusieurs variétés côte-à-côte sans vous soucier d’une possible hybridation. 

En effet, beaucoup de personnes manque d’espace pour cultiver les fruits et légumes qu’ils préfèrent.  Cette technique simple augmentera de manière significative (2 à 3 fois) votre production sur une même surface.  Suivez les étapes imagées:

Étape 1: Percez des trous dans 3 cadres différentes

Étape 2: Placez les tubercules vis-à-vis les orifices

Étape 3: Montez vos étages

Étape 4: Les germes se frayeront un passages à travers les trous

Étape 5: Votre pyramide se transformera en bosquet

Étape 6: Récoltez vos pommes de terre

Curiosité au potager: la chicorée à café

28 vendredi Jan 2011

Posted by Michel in Curiosités au potager

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chicorée à café (source inconnue)

Nous avons fait récemment l’acquisition de 3 catalogues de semenciers ontariens de 1944 et 1945 à l’intérieur desquels la variété « Giant Madgeburg » était mentionnée comme « nouveau et légume spécial » (traduction libre de « new and special vegetable »).

En effet, sa racine aurait la particularité de devenir, selon les écrits:

… a delicious nourishing drink to take place of coffee.

En traduisant, quelque peu, lorsque la racine est coupée en petits morceaux, séchée et torrifiée, elle devient une boisson nourissante pouvant remplacer le café, caféine en moins. Hé!, Hé!, Hé! Nous avons cru intéressant en faire un article devant la flambée du prix du café.

Les Hollandais auraient été, semblerait-il, les premiers à industrialiser la torréfaction industrielle de la racine vers 1690, La demande s’est par la suite envolée en 1806 lorsque pour affaiblir l’Angleterre, Napoléon décida d’établir un blocus continental. 

À partir de ce moment, impossible pour les Anglais d’importer du café par les voies habituelles. Fallait trouver un substitut.

Dès lors, cette vivace biannuelle prend la relève comme succédané et même après le blocus, elle deviendra un aliment traditionnel car elle continuera d’être utilisée en mélange avec le café pour en atténuer l’effet excitant.

Vous pourrez également, comme toute chicorée, manger les feuilles en laitue. Sachez qu’au supermarché, les producteurs les auront fait pousser à l’abris de la lumière, d’où leur couleur blanche. Ceci pour répondre à la demande des consommateurs.

Si, par contre, vous la plantez au potager, elles deviendront vertes par l’action de la chlorophile stimulée par son exposition aux rayons di soleil. Ne soyez donc pas surpris!

Vous souhaitez essayer? 
www.saltspringseeds.ca (site de Colombie-Britanique uniquement en anglais)
Salt Spring Sanctuary Society (organisme avec abonnement annuell)

Bonne fin de semaine!

Comment reproduire et conserver l’ail

27 jeudi Jan 2011

Posted by Michel in Production de vos semences

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ail Northern Quebec

Il est très facile de produire de l’ail. Ce n’est qu’une question d’étape. Ça fait maintenant 9 ans qu’on en cultive et mis-à-part quelques déboires, c’est une culture plus facile qu’on le croit.

En fait, comme tout bulbe, vous aurez à choisir les plus beaux spécimens exempts de virus, maladies ou cicatrices.

Pour notre part, nous prenons plusieurs échantillons sur l’ensemble de nos plus belles gousses pour nous assurer une bonne diversité génétique. Évitez l’ail des épiceries. Irradié, peu adapté à nos régions froides ou infecté par des virus. Bref ne prenez aucune chance. Pour alléger le texte, le lien suivant vous montrera les étapes imagées de plantation. Vous pouvez vous y fier sans problème car nous l’avons expérimenté plusieurs fois.

Important (1): prévoyez une bonne irrigation de votre sol car plusieurs variétés d’ail n’aiment pas avoir les racines constamment mouillés.  Dans les saisons de fortes pluies, nous avons presque perdu toute la production d’un cultivar plus sensible.

Important (2): Mettez toujours un paillis de feuilles mortes ou de paille sur vos bulbes après le premier gel, ça les protégera contre les gels et dégels successifs s’il n’y  a pas un couvert de neige suffisant. En plus, ça empêchera les mauvaises herbes de pousser. L’ail n’aime pas la compétition.

Fleur d’ail (image: http://jardinsshefford.com)

Arrive le moment, vers la mi-juin où vous pourrez récolter votre fleur d’ail. Cette étape est importante car en supprimant cette partie, l’énergie épargnée se concentrera vers le bulbe pour en augmenter sa taille. Ne la jetez surtout pas car elle se consomme de différentes manières:

  • – Quiche à la fleur d’ail
  • – Pain au beurre de fleur d’ail
  • – Vinaigrette à la fleur d’ail
  • – et j’en passe.
  • ail à tige molle

    Récoltez vos bulbes (nous utilisons une fourche à bêcher) vers la fin juillet et enlevez grossièrement la terre. Laissez-les sécher dans un endroit sec et aéré avec la tige. Pour l’ail à tige molle, attachez-les ensemble et suspendez-les. Lorsqu’ils seront prêts (vers le début septembre), vous pourrez les tresser. Pour l’ail à tige dure, comme c’est le cas pour bon nombre d’anciens cultivars, mieux vaut trouver des surfaces planes à l’abris des intempéries. Pour les petites productions-maisons, j’ai transformé de vieux moustiquaires trouvés au bord de la rue, en séchoir. Vous pourrez aussi en faire le tressage si vous le souhaitez mais ça demande plus de dextérité.

Rendu en début septembre, lorsque l’ai est séché, je demande la contribution de ma famille pour un POW WOW de mise en beauté de l’ail. On coupe le surplus de tige (au-dessus du bulbe), on enlève la première petite pellicule qui sera devenue comme une mince feuille de papier séchée et comme par magie, toute la terre séchée mais encore collée disparaîtra.TADAM! Une belle grosse gousse d’ai prête à mangerl.

Pour la conservation, rien de plus facile. Mettez vos bulbes dans un sac de papier à l’abri de la lumière dans un endroit sec. Évitez à tout prix, comme la majorité des gens le font, le réfrigérateur. L’humidité nuit fortement à la conservation de l’ail. Dans de bonnes conditions, il se conservera presqu’une année. Et le cycle recommencera en automne vers la mi-octobre.

Pour ceux et celles qui aimeraient se lancer dans cette production, je vous suggère de lire cet article du Soleil.

Armand Savignac (1898-1994), premier horticulteur biologique

26 mercredi Jan 2011

Posted by Michel in Personnages liés à l'agriculture au Québec

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Armand Savignac c.s.v (source: Pierre Beaupré, 1994)

Il y a quelques années, lors d’une conférence de Yves Gagnon, propriétaire des Jardins du Grand-Portage, ce dernier nous présentait son immense jardin-potager, ses bons et moins bons coups, l’historique de son entreprise et les raisons l’ayant poussé à se diriger vers la production de fruits et légumes bios.

Arrive le moment où il nous entretient de la tomate Savignac et des semences reçues des mains d’Armand Savignac, un clerc de Saint-Viateur à Joliette. Il projetait sur le mur une photographie du religieux monté sur l’extrémité d’une très grande échelle au bout de laquelle il cueillait ses tomates. Wow! Nous avions été très impressionné par la dimension des plants et la quantité phénoménale de fruits accrochés. Ça prenait tout un tuteur.

Monsieur Gagnon nous parla de cet homme qui, à cause de troubles digestifs (constipation chronique) et d’une difformité musculaire l’obligea à graduellement transformer son alimentation pour finalement adopter, dès 1940, un mode de vie exclusivement végétarien. Vous comprendrez qu’à l »époque, les mentalités encourageaient fortement l’utilisation d’engrais chimiques, nutriments de synthèse et autres formes de suppléments synthétiques comme étant l’apogée  en matière d’agriculture.

Image tirée du livre « Les terroirs du Québec »

Toutefois, ces méthodes de culture ne s’arrimaient pas à l’état de santé et aux valeurs du religieux.

Dès lors, il cultivera lui-même ses fruits et légumes de manière naturelle.

À contre-courant des pratiques habituelles, il deviendra l’un des membres fondateurs du Mouvement pour l’agricutlure biologique du Québec. Durant une grande majorité de sa vie, il expérimentera une foule d’arbres fruitiers notamment les cerisiers de France (de type griotte), le prunier Mirabelle et Mont-Royal, poiriers, pommiers, près de 300 cultivars de vignes, etc.

Il s’éteindra le 23 avril 1994 âgé de 95 ans et 4 mois… pas mal pour quelqu’un condamné à mourir jeune.

La banane sonne l’alarme

25 mardi Jan 2011

Posted by Michel in Biodiversité

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Banane Cavendish

La banane est l’un des fruits les plus consommés au Québec. En 2009, la province en a importé 48 600 tonnes.

Toutefois, le but du propos n’est pas tant la quantité ingérée par la population mais davantage son monopole.

De fait, la variété « Cavendish » représente à elle seule 50% de toutes les bananes consommées dans le monde et sa popularité ne cesse de croître depuis 1900, année où la banane dessert a fait son apparition sur les marchés. Malgré 1200 cultivars comestibles (ça inclut le type banane plantain), elle est de loin celle qu’on importe le plus. 

Le « hic « , et bien les bananeraies sont attaquées par la maladie de Panama et rien ne semble parvenir à enrayer ce fléau.

Vous souvenez-vous de la grande famine qui obligea des milliers d’Irlandais à fuir leur pays entre 1845 et 1849?

Ce fût le résultat de 50 années d’interactions désastreuses entre la politique économique impériale britannique, des méthodes agricoles inappropriées et l’apparition du mildiou sur l’île, un champignon parasite qui a pratiquement anéanti d’un coup les cultures locales de pommes de terre, nourriture de base des paysans irlandais.

Il se pourrait très bien qu’on assiste ici au même phénomène. Le sujet n’est pas très soulevé par les médias mais il nous concerne directement même si elle est produite à plus de 5000 km. Lorsque nous voyons de vastes champs de maïs, soya, pois ou toutes autres monocultures, que croyez-vous qu’il pourrait se passer un jour chez-nous? Changements climatiques, introduction d’un parasite, bactérie ou maladie végétale par inadvertance, résistance des insectes aux insecticides, mauvaise herbe envahissante incontrôlable et j’en passe. 

Quelles seront nos meilleures armes si ce n’est notre biodiversité? 

Il existe des solutions. C’est vous!
Par exemple, lorsque vous verrez d’autres types de bananes à l’épicerie, achetez-en.
Comme dirait Laure Waridel «Acheter, c’est voter ».
AJOUT DU 01 NOVEMBRE 2011: La fin de la banane? (émission radiophonique de Radio-Canada « bien dans son assiette »)

La tomate Forme de coeur ou Québec 473

24 lundi Jan 2011

Posted by Michel in Fruits du Québec

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Tomates forme de coeur

Tomates forme de coeur

Nous nous sommes longtemps demandés si cette tomate rouge était bel et bien une création québécoise car nous n’avions trouvé aucun document récent ou ancien faisant référence à celle-ci; du moins, sous cette appellation. Jusqu’au jour où, par hasard (c’est souvent le cas) nous sommes parvenus à l’identifier sous son véritable nom: « Québec 473 ».

En effet, cette tomate est une autre création de Roger Doucet, l’agronome prolifique, à la station de recherche de Saint-Hyacinthe (année à confirmer) aujourd’hui connue sous le nom de l’Institut de Technologie Agroalimentaire de Saint-Hyacinthe. Nous n’avons aucune idée d’où est venue l’appellation « forme de coeur ». Est-ce de lui, d’une tierce personne? Si vous le savez, faites-nous en part.

Tomate forme de coeur

Tomate forme de coeur

Toutefois on peut comprendre les raisons en voyant le renflement sous le fruit pouvant renvover au symbole du coeur. En mentionnant le nom de ce cultivar à notre jeune fille, il y a 2 ans, celle-ci n’arrêtait plus de les caresser en disant qu’elle les aimait beaucoup. Ce fût, sans vouloir faire un jeu de mots « notre coup de coeur » en 2009.

En effet, en plus de sa fermeté en main, elle est excellente en brushetta ou en salade car tenue ferme et saveur prononcée. Le fruit est d’environ 100 à 300 grammes sur un plant relativement compact qui mesure tout au plus 50 centimètres.  Vous aurez besoin de tailler les feuilles les plus basses pour éviter qu’elles ne trainent pas terre et occasionnent des maladies. Bonne dimension pour les petits potagers.  Une autre particularité de ce fruit est qu’il tient longtemps sur le plant et se conserve tout aussi longtemps lorsque cueilli. Vous en mangerez beaucoup car il est très productif. En danger d’extinction.

Coupe des gourmands de tomate

Culture:  Semis intérieurs 6 à 8 semaines avant la date du dernier gel. Acclimatez les plants avant le repiquage au jardin. Plantation en plein soleil dans un sol fertile et bine drainé. N’oubliez pas de pincer les gourmands pour donner de l’énergie au plant. Maturité: entre 65 et 85 jours.

La conservation des fruits et légumes (prise 2)

21 vendredi Jan 2011

Posted by Michel in Non classé

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Les conserves (Minstère de l'Agriculture de la province du Québec, 1937)

Pour les assidus de ce blogue, vous vous souviendrez qu’il y presque trois mois, je vous conviais à une démonstration de Tuperware organisée par ma conjointe et une de ses amies. Ce fût une belle réussite. Rassurez-vous, je ne réitère pas l’invation car nous avons donné.

En fait, j’avais exprimé à ce moment ma profonde aversion de voir pourrir nos provisions par manque de gestion.  Nous nous sommes donc depuis équipés, vous vous en douterez, de contenants aidant à une meilleure conservation des fruits et légumes.

Par ailleurs, j’ai rencontré, il y a quelques semaines, une personne nous ayant aidé dans notre potager il y a deux ans. Celle-ci avait un rêve d’apprendre le métier de forgeron, établir sa forge dans l’est du Québec, y faire du surf et construire son potager. Je suis sûr qu’elle se reconnaîtra si elle lit ces lignes. Elle se demandait comment éventuellement conserver cette nourriture.

 Je me suis donc souvenu de cet article écrit plus tôt et m’étais promis d’écrire à nouveau sur le sujet des conserves. Il existe de nombreux sites, ouvrages et blogues traitant de ce thème. Mais, comme vous le savez maintenant, nous tentons d’y mettre un peu de piquant et d’aborder l’idée de la manière de nos ancêtres.

Ainsi, nous avons pu mettre la main sur un document de 1937 intitulé: Les conserves. Écrit par le Ministère de l’Agriculture de la province de Québec, le document nous révèle la manière dont on s’y prenait à cette époque. Suivez les étapes 1 à 12. Nous ne sommes pas des spécialistes des conserves mais nous aimerions bien avoir quelques commentaires à savoir si, encore aujourd’hui, après 74 ans, la méthode demeure la même. Vous pouvez cliquer sur les images ci-dessous et les agrandir. Bonne fin de semaine!

Comment faire la mise en conserve à la maison en 1937 (étape 1 à 6)

Comment faire la mise en conserve à la maison en 1937 (étape 7 à 12)

Comment reproduire et conserver vos semences de concombre

20 jeudi Jan 2011

Posted by Michel in Production de vos semences

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graines de concombre

Vers la mi-été, identifiez un plant sain. Assurez-vous qu’il aura été suffisamment espacé d’une autre variété (800 mètres à 1 kilomètre) pour éviter un croisement.  Si vous croyez ne pouvoir respecter cette distance, nous suggérons la pollinisation manuelle. Celle-ci devra être faite dès que les fleurs apparaissent et ce, avant qu’elles n’éclosent.

Pour ma part, je choisis 3 plants différents pour assurer une bonne diversité génétique mais aussi sélectionner les spécimens répondant aux caractéristiques du cultivar ancien. Il est important de reproduire les mêmes attributs pour ne pas le dénaturer; à moins que ce soit votre intention.

Faites donc mûrir les concombres choisis sur le plant jusqu’à ce qu’ils deviennent très gros et complètement jaunis.

À cette étape, ils seront rendus impropres à la consommation humaine. Comme je produis de la semence pour en échanger, j’en prends environ 2 ou 3 par plant mais pour vos besoins personnels, un ou deux suffiront.

Récoltez et coupez-les en deux dans le sens de la longueur. Retirez les graines avec l’aide d’une cuillère. Nettoyez-les à l’eau claire pour enlever le surplus de chair. Pour les variétés avec beaucoup de chair, nous les faisons tremper dans un récipient rempli à quantité égale d’eau et de chair qu’on laissera à température ambiante pendant 48 heures. Nous prendrons soin de brasser cette mixture 2 fois par jour afin que la chair se détache tranquillement des semences grâce à la fermentation. Installez les graines sur un papier ciré et laisez-les sécher plusieurs jours à la température de la pièce. Tadam! Elles sont prêtes. Ne reste qu’à les insérer dans un sachet opaque, inscrire le nom de la variété et l’année de la récolte. Gardez le tout au sec à l’abri de la lumière.  Elles se conserveront pour une période de 10 ans.

La courge Canada crookneck

18 mardi Jan 2011

Posted by Michel in Légumes du Québec

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Courges Canada Crookneck

Courges Canada Crookneck

Lorsqu’on recule dans le temps, les frontières du Québec d’aujourd’hui ne sont pas celles d’hier. On a qu’à penser aux territoires amérindiens avant la découverte du continent par Jacques-Cartier, celles du Haut et du Bas-Canada (1791-1841) ou nos délimitations géographiques actuelles pour comprendre qu’il peut devenir difficile d’établir si une variété de fruits ou de légumes poussait bel et bien au Québec.

C’est l’une des réalités qui survient en scrutant des variétés indigènes très anciennes (avant 1700) comme la Canada Crookneck. Cette courge de couleur jaune clair très rare peut atteindre jusqu’à 30,5 cm aurait été cultivée par les iroquois. Comme ils étaient installés dans la Vallée-du-Saint-Laurent, on peut se douter qu’elles y poussait. Vous la reconnaîtrez facilement au bout de sa tige courbée. C’est cette particularité qui a fait en sorte qu’elle a été baptisé sous différentes appellations au Québec francophone.

Par exemple, le catalogue illustré de William Evans de 1878, fait référence à la croche d’hiver du Canada. Provencher, dans son ouvrage de 1885, fait quant à lui allusion à la cou-croche du Canada. On peut remonter ainsi très loin dans les écrits mais on doit pour cela consulter la documentation anglophone.

Ainsi, elle est décrite commercialement pour la première fois aux États-Unis par le grainetier de Boston Charles H. Hovey en 1834.

Culture: Semer à l’extérieur sur butte 2 à 3 graines à environ ½ pouce de profondeur espacée de 18 à 24 pouces. Par contre, des semis intérieurs peuvent aussi être faits 3 à 4 semaines avant la dernière date de gel au sol. La température optimale de germination est de 85-95 degré Fahrenheit. Fertiliser avec une émulsion de poisson si les plants démarrés à l’intérieur commencent à jaunir. Pour endurcir les plants, réduisez la température, l’arrosage et la fertilisation. Transplanter lorsque tout risque de gel au sol est passé. À notre humble avis, démarrez vos plants directement à l’extérieur si votre région le permet. Croyez-vous que les amérindiens démarraient leurs semis à l’intérieur?  Maturité 100 jours. Serait à son meilleur pour la consommation lorsque la tige atteindrait environ une quinzaine de centimètres.  Dégustez en salade ou cuite.

La beauté des tomates anciennes

17 lundi Jan 2011

Posted by Michel in Outils de références

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Tomates anciennes (image: Claudine Brizou)

Vous aimez les tomates? Et bien vous serez servi avec Tomodori, une ressource impressionnante sur des centaines de tomates anciennes. Couleurs, formes, grosseurs, textures et sûrement saveurs sont au rendez-vous. Cette banque d’information est mise à jour par des membres où vous retrouverez photographies, souvent de belles qualités, historiques, anectodes, caractéristiques spécifiques à chacune des variétés, bref, n’hésitez pas à le consulter.  Tomodori a justement produit deux animations dynamiques mettant en vedette plus d’une centaine de ce beau fruit. Nous parions que vous ne cultiverez plus jamais des tomates « commerciales ».

Alors, cliquez sur les liens vidéos, agrandissez l’image et monter le son!

1) Tomates et couleurs (version 1)
2) Tomates et couleurs (version 2)

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